05 août 2017

La valeur travail ? Quelle bonne blague, ou plutôt quel piège à con-ceptualisation

Publié pour le compte de François Marandet 

I) LE CONCEPT :

Nous avons souvent été bassinés avec la « Valeur Travail », surtout par des gens venant de la droite du PS (pour discréditer le Revenu Universel d'Existence prôné par Benoît Hamon), mais aussi venant de la droite traditionnelle, (avec pour eux peut être l'idée chrétienne de rédemption par le travail, le mot travail venant de « tripalium », instrument de torture de l'époque romaine), bref, c'est un concept utilisé fréquemment, avec en général une idée sous-jacente moralisatrice et culpabilisante.


Lorsque j'ai cherché à comprendre ce concept, d'où il venait et à quoi il faisait référence, j'ai vu que ses utilisateurs s'en servaient comme d'une formule magique, un « Abracadabra », un argument d'autorité, qui ne reposait sur rien. Son origine vient peut-être (par le PC) de l'idée de la valeur du travail, selon Marx. Elle tient peut-être aussi à la conséquence de la pauvreté du prolétariat, le travail étant alors sa principale fierté, la seule richesse qu'il puisse posséder en propre. Utilisée comme elle l'est aujourd'hui, la « valeur travail » est considérée comme une valeur morale, un en-soi, une transcendance dépassant la condition humaine, et à laquelle on est tenu d'adhérer.
La valeur du travail et non pas la « valeur travail »  La valeur du travail, oui, cela a un sens. C'est la mise à disposition d'autrui de sa force de travail et de production, de son temps et de son savoir faire, contre une rémunération. C'est le montant, la valeur matérielle, qui s'inscrit dans un contrat de travail. Elle n'est pas une valeur morale mais une base contractuelle. Elle n'a donc rien à voir avec la morale, elle reflète simplement l'état des forces en présence: employeur et employés et réglementation. La valeur du travail se négocie, et celui qui est en position de force impose cette valeur au sens de la hauteur de la rémunération, et des conditions dans lesquelles ce « travail » s'exécutera : durée du contrat, temps hebdomadaire mensuel ou annuel, vacances, avantages sociaux … etc. Longtemps la loi issue de luttes sociales et d'arbitrage gouvernementaux (grèves, Front Populaire, Conseil National de la résistance, gouvernements de gauche … ) a protégé les salariés et leur a permis de ne pas subir l'arbitraire du patronat en fournissant un cadre à cette négociation.

Outre sa valeur d'échange, elle peut avoir de multiples effets parallèles induits : une émancipation, une autonomie, une ouverture, des rencontres vers les autres, une progression personnelle, une prise de conscience sociale, un éveil des idées de solidarité, … etc. Mais ces effets induits peuvent être aussi destructeurs : humiliations, harcèlement, fatigue, maladies professionnelles vieillissement et décès précoces, « burn out » … etc.

On ne peut donc pas mettre dans le même sac le travail et les avatars qui l'accompagnent, bons ou mauvais, ces avatars n'ayant qu'une parenté lointaine avec le travail : Ils existent dans toutes les activités sociales, associatives, politiques, sportives, ludiques … On ne peut pas non plus la confondre avec une valeur morale imposée par l'ordre établi à ceux qui y seraient assujettis.

    II) DYNAMIQUE ACTUELLE  :

Actuellement tout est fait pour que l'équilibre des forces favorise l'employeur, et que le salarié ou postulant à l'être, soit obligé d'accepter les conditions des employeurs. Oh je ne parle pas ici de ces petits patrons qui savent à quel point les salariés sont la force de production qui permet à leur entreprise de tourner, mais de ces entreprises sous la coupe du capitalisme financier et dont l'objet premier est de faire le maximum de bénéfices pour redistribuer aux actionnaires et aux dirigeants. Ces mêmes entreprises qui bénéficient au maximum des subsides de l'état, et qui prônent la dérégulation du « marché du travail ».

Ah oui, le « marché du travail »  ! Il a simplement remplacé le marché aux esclaves, et souvent avantageusement pour les patrons : un salarié précaire, si l'intérêt de l'employeur s'oppose au sien, peut être renvoyé, et l'employeur en être « débarrassé ». Un salarié pauvre, sous contrat précaire, qui s'en soucie ? S'il dort dehors ou dans sa voiture-épave, s'il n'a que des pâtes ou du riz à manger, et s'il tombe malade ? Qui se soucie de tous ceux qui sont déjà tombés dans la rue et n'ont plus l'espoir d'en sortir, et dont l’espérance de vie se situe aux environs de la cinquantaine ? Le libéralisme est indifférent au sort des salariés. C'est déjà le système économique libéral existant dans certains pays voisins et qu'on veut nous imposer :

Le contrat zéro heure qui existe dans certains pays, et qu'on pourrait voir revenir en France, est le retour à l'époque des journaliers, si bien décrits par Chaplin dans les temps modernes (Modernité, déjà !), faisant la queue pour l'embauche le matin, et repartant dépités si il n'y a pas de travail, et pauvres lorsqu'il y en a. « Allez crever dans votre coin et ne nous embêtez pas » semblent dire les libéraux. Voilà ce qu'est la valeur du travail : c'est ce qu'en décide le plus fort, si la loi ne protège pas le plus faible.

L'Ubérisation du travail est l'exemple typique de ce retour à la main d’œuvre journalière et encore pire, à la main d’œuvre à la minute, sans aucun cadre de protection. De même pour les auto-entrepreneurs : Cotisations maladie ? Cotisation retraite ? Cotisation chômage ? Si cela devient facultatif en droit ou en fait, et que le marché de l'Ubérisation précarise et appauvrit les non-salariés, que vont-ils choisir ? Payer le loyer, l’électricité, se nourrir et nourrir leurs enfants ? Ou payer ces cotisations ! Mais disent les libéraux, Ils sont libres et responsable d'eux même ! Oui, mais la responsabilité sans les moyens d'y faire face est insupportable.


Notre société pour protéger les plus fragiles, a disposé des filets de protection sociale. Mais ils sont de plus en plus ténus et controversés. Les gouvernements, des médias, les élites atteintes du virus libéral rejettent le chômage comme étant de la faute des chômeurs, les culpabilisent de ne pas trouver du travail alors qu'il manque des millions d'emplois. Comment trouver du travail s'il n'y en a pas ? La gauche, la vraie, a inventé le RMI (devenu RSA) et la CMU : seront-ils les prochaines cibles des libéraux ?

On ne peut pas être de gauche et économiquement libéral. La contradiction est structurelle : la règle protège les plus faibles, la dérégulation les fragilisent en instaurant la loi du plus fort. Le libéralisme économique aboutit à une nouvelle aristocratie hiérarchisée qui accapare et accumule les biens de la planète, aristocratie composée de rois, de barons et de leurs serviteurs, et une populace, allant des classes moyennes aux plus pauvres. Bientôt le retour de la révolution de 1789 ? la structure économique et sociale d'aujourd'hui, le pouvoir excessif d'un petit nombre, et leur arrogance et leur mépris pour les « petits » a beaucoup de points communs avec cette époque.

Durant des millénaires les civilisations ont tenté de construire des sociétés où chacun trouverait sa place, et des lois pour y parvenir. Certes il y a eu de gros ratés : les enjeux de pouvoir sont sans pitié. Le plus fort l'a toujours emporté. La théorisation de la lutte des classes vient de ce rapport de force. Les crétins qui ont annoncé la fin de l'histoire (avant les attentats sur les tours jumelles) et ceux qui ont « constaté » la fin de la lutte des classes, n'ont fait que montrer leur position de force. Provisoire, cette position de force : l'histoire (qui ne sera jamais finie) l'a bien montré. Et les faits historiques sont là, lorsque les « élites » se coupent trop du peuple, les luttes de classes renaissent et peuvent devenir très puissantes.

Le libéralisme économique est la destruction de la civilisation. La civilisation n'est pas comme certains le croient, synonyme de technologie. La civilisation est l'art de vivre en commun instituant des règles de respect, d'organisation de la société protégeant les plus faibles et permettant à chacun d'avoir un accès à l'épanouissement personnel : A vivre une vraie vie, et en avoir les moyens. Citant Jacques Brel « pourquoi ont ils tué Jaurès » : 

« On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves,
De là à dire qu'ils ont vécu,
Lorsque l'on part aussi vaincu,
C'est dur de sortir de l’enclave » ….

Le libéralisme économique est le retour de la barbarie, un totalitarisme qui veut faire croire qu'il n'y a qu'une façon de penser, le libéralisme, et qu'une seule organisation possible de la société, celle de la marchandisation générale, sous la coupe du capitalisme financier : un fascisme mondial soft (au moins 5 critères de fascisme selon Umberto Eco). C'est une véritable déclaration de guerre à la démocratie et au peuple : « Soumettez vous ! Sinon nous avons tous les moyens de vous soumettre : Nous avons les médias, qui forgent l'opinion sur des mots réflexes : « la dette, le coût du travail, la compétitivité, le chômage … », et une élite complice de ce capitalisme financier, soit par naïveté, soit parce qu'elle aspire à faire partie de cette classe dirigeante et à profiter matériellement du nouvel ordre économique mondial ».

Les crises récurrentes du libéralisme ont toujours fini en conflits sanglants, avant qu'un nouvel ordre social puisse s'imposer : Il ne faut pas oublier que la première guerre mondiale a été précédée par « la grande dépression » berceau des nationalismes européens, et la seconde par la crise de 29 qui a amené Hitler au pouvoir.

Cet « Ordre Nouveau » de l'économie mondialisée transforme la démocratie en simulacre, et s'empare de la légitimité de ce fantôme pour imposer sa loi. Un vrai gang qui s'appuie sur un discours maintenant bien rôdé, une structure de l'économie qu'ils ont façonné à leur guise, passant de l'économie productrice de biens, à l'économie du libéralisme financiarisé, qui ne produit rien d'autre que de l'inégalité, qui pille les pays et fait un hold-up sur les impôts des classes moyennes et des pauvres (TVA, CSG, impôts sur le revenu) en favorisant l'évasion fiscale et les dégrèvements d’impôts pour les plus riches.

Ce totalitarisme en a les moyens : les médias, journaux et télé, appartenant à la classe dominante ou à l'état, la volonté d'abrutissement systématique des foules par des émissions de télé-réalité (Lelay pour TF1 : notre métier est de préparer de la place disponible pour les annonceurs publicitaires), le discours unique et martelé de la doxa qui ne laisse qu'une place minimale aux autres modèles de pensée et d'économie, le manque de culture et de conscience politique, l'oubli ou l'occultation du passé : le capitalisme libéral est quand même impliqué dans les deux guerres mondiales, et dans cette interminable guerre du moyen orient, qui dure depuis presque cinquante ans ! Et dans toutes les guerres post-coloniales qui ont touché l'Asie et l'Afrique …


Ce totalitarisme libéral a trouvé son joker avec le libéralisme financier et l'internationalisation des entreprises, qui épuisent les finances des pays pour les amasser dans des paradis fiscaux, grâce à la complicité du laxisme des gouvernements européens qui organisent l'évasion fiscale et font semblant, en vrais faux culs, de lutter contre. Pourquoi Junker n'est il pas en prison (à côté de Madhof), lui qui a organisé des règles de tricherie pour que le Luxembourg devienne un paradis fiscal à l'intérieur de l'Europe ? Organisé le pillage des pays européens, avec des impôts sur les sociétés très bas. Un dumping pour l'accueil des sièges sociaux qui ne sont quelques fois que des boites à lettres. (cf LuxLeaks ) La réponse est claire, il a agit pour ses amis capitalistes, au détriment des peuples européens, qu'il soumet ainsi un peu plus au dumping social.

Petite démonstration : Le PIB par habitant en France (prévision 2017) est de 39600 us $ au 24ème rang mondial, celui de l'allemagne de 43 700 $ au 19 ème rang, plus haut viennent les producteurs de pétrole et de matière premières, et les États-Unis (8 ème avec 59 400 $ par habitant). Tout en haut viennent les paradis fiscaux, et au premier rang, le Luxembourg à 110 000 $ de PIB par habitant, soit presque le triple de celui de la France ou de l’Allemagne ! Ont-ils un génie particulier ? Non ils sont un paradis fiscal au cœur de l'Europe, et l'Europe accepte cet état de fait comme normal. Qu'est devenue l'Europe social-démocrate des fondateurs, qui me faisait rêver ?

Le libéralisme entraîne aussi une course au pillage et à la pollution de la planète, sans soucis de ceux qui nous suivront. L'écologie libérale ? Un oxymore, un conflit d'intérêt permanent, en général assumé par ceux qui servent de cache-sexe au pillage des ressources naturelles, en promettant la Lune pour dans 20, 30, ou 40 ans. (On en a un bel exemple actuellement au gouvernement ! La fondation de Hulot est -ou a été- sponsorisée par les pires des pollueurs. il leur doit donc bien un retour ! Notre « ministre » ne défend même pas l'agriculture bio menacée par la suppression des aides ... )

Alors que dire des politiques qui parlent de modernité pour nommer la régression sociale ? La modernité peut-elle être une valeur ? La modernité est une notion subjective et changeante, et ne peut en aucun cas constituer une valeur, qui doit avoir un fondement pérenne. Non la modernité « en soi » n'a pas de sens : Nous allons vers une barbarie moderne ! Une régression sociale et de civilisation. Mais le sens qui lui est donné par ces gens-là va dans la mauvaise direction ! La gauche qui se dit « moderne »  se trompe, elle court vers la régression et se fait le marche-pied du front national ! Hitler aussi à son époque était « moderne ».

Au contraire les « progressistes » (progrès social s'entend), veulent une société qui permettrait à chacun d'avoir une place honorable. Un travail s'il y en a, réparti s'il est insuffisant, des ressources pour chacun, et un respect des ressources naturelles et d'une terre propre pour les générations futures. Pour moi ceci est la modernité de toujours : aller vers le mieux être de chacun, redonner leurs chances aux plus défavorises, et limiter les accumulations de richesses qui se font par la répartition déséquilibrée des biens créés par le pays. Le progrès social constitue une valeur en cela qu'elle est à la fois un but et le chemin qui y mène. Est-ce pour autant qu'on n'aime pas l' « entreprise » ?

Aimer l'entreprise ! Ah,Slogan idiot : nous sommes tous entrepreneurs d'une grande entreprise, notre pays. Slogan imbécile : « vous n'aimez pas l'entreprise ! » dont on fustige à tort toute personne voulant une meilleur redistribution des richesses, la vraie gauche en particulier. Comme si on pouvait ignorer que les entreprises font partie intégrante de notre société et qu'elles ne sont en soi ni aimables, ni haïssables !

  • Une entreprise produisant des bien ou des services dans le respect de ses employés et de l'écologie est très certainement aimable ;

  • une entreprise s'attribuant le droit de polluer notre planète (avec la complicité du ministre de l'écologie),
  • une entreprise qui fait des licenciements financiers même lorsqu'elle est rentable,
  • une entreprise qui organise la faillite d'une filiale en ne renouvelant pas ses investissement et exigeant de ses salariés des conditions de travail (heures supplémentaires non payées, etc) contre la promesse d'une pérennité de l'emploi, sachant très bien que la fermeture est programmée pour les années à venir,
  • Une entreprise qui fait des bénéfices considérables dans un pays et s'organise pour ne pas y payer d’impôts ... etc,
ces entreprises là ne sont pas « aimables ». Elles participent du totalitarisme, de l'emprise non démocratique du plus fort sur le plus faible, du « soft-fascisme » qui prend le pouvoir depuis quelques décennies. Et cela avec la complicité de l'« État providence pour les plus riches » qui choie les actionnaires, ferme les yeux sur les évasions fiscales, subventionne avec notre argent des entreprises qui n'en ont pas besoin, et qui fustigent l'état qu'ils appellent « état providence » dès qu'il s'agit d'aides à ceux qui en ont besoin.

État providence, les aides sociales ? Non : Nous sommes (nous étions?) une société solidaire dans laquelle une aide est apportée aux plus démunis, qui ont tout autant le droit de vivre et de vivre dignement que n'importe quel autre humain sur Terre. Ceux à qui les médias et les politiques y compris notre président reprochent de ne pas assez travailler (pour se payer des costards à 10 000 euros) alors qu'ils sont en réalité privés de travail ! Ou que leur travail est insuffisamment valorisé pour boucler les fins de mois.

Alors revenons à notion de « valeur travail » cet outil de propagande totalitaire, ce détournement de sens, cette chaîne qu'on met aux pieds des nouveaux esclaves et qui permet de montrer du doigt les chômeurs et les pauvres, bénéficiaires d'allocations, qui seraient « des profiteurs » voire des parasites, alors que le coût de la triche aux allocations est minime par rapport à l'évasion fiscale ou aux dons que nous faisons aux actionnaires des grandes entreprises par l'intermédiaire du CICE !

Revenons surtout à la valeur du travail, dont sont privés tant de gens, et qui, grâce au réservoir de chômeur, diminue en tant que valeur d'échange, quasiment figée, alors que les coûts de la vie augmentent (énergie, services, etc). Qui subit la pression du dumping social demandé par le Medef pour augmenter les profits des actionnaires, avec un président à leurs ordres, des ministres châtrés de tout pouvoir, des députés tenus en laisse, un peuple désorienté par les promesses mensongères, et encore sous le coup du choix qu'ils ont du faire entre le fascisme affirmé du FN et celui plus masqué du libéralisme financier international.



Cette valeur du travail doit être reconnue comme telle, pour qu'elle puisse apporter à chacun de quoi vivre dignement, permettre du temps libre, de repos et de loisirs, l'accès à la culture à ceux qui le désirent, le temps pour les activités sociales non quantifiables en tant que production mais indispensables pour recréer une vraie civilisation. Pour cela il faut pouvoir partager le temps de travail, et celui du non-travail dont chacun fera ce qu'il voudra sans jugement du pouvoir, des médias, des dirigeants, de ceux qui voudront passer leur vie à accumuler des richesses inutiles, et travailler jusqu'à leur dernier jour.

Indépendamment de cette valeur du travail s'ajoute le fait que chaque humain est copropriétaire sa vie durant d'une part égale de notre planète (ou du moins en a la jouissance et en est co-gestionnaire dans une démocratie idéale), qui est actuellement accaparée par un petit nombre. Les mécanismes par lesquels cette confiscation s'est faite sont divers mais connus. Mais la légitimité de cette main mise reste à prouver ! En attendant de résoudre cet état de fait, une compensation à titre de provision doit être versée par ceux qui se sont accaparés notre planète commune. Comment ? Par le versement des impôts, (lutte contre l'évasion fiscale et les paradis fiscaux) et par une redistribution du type Revenu Universel, qui sera lié seulement à l'existence en tant qu'humain sur une planète qui nous appartient à tous et au même titre. Ce revenu égal pour chacun trouvant sa compensation par le reversement pour les classes moyennes (somme nulle), et un impôt réellement versé par les plus riches et les impôts des entreprises. Et ceci devrait être réfléchi au niveau de la France, de l'Europe et du Monde entier.

Au fait, les rentiers, les gros actionnaires, les membres des conseils d'administration du CAC 40, qu'est-ce qu'ils en pensent de la « valeur travail » … ?
Ah non, eux font travailler leurs valeurs boursières ou immobilières, c'est à dire qu'ils bénéficient du travail de ceux qui ne peuvent y échapper, qui seront payés le moins possible pour le maximum de bénéfices.

François Marandet le 30 juillet 2017

1 commentaire:

Ewen Forget a dit…

Toujours aussi chirurgical et passionnant dans ton propos. Merci !

Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...