01 mars 2020

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 1er mars 2020

En plein milieu, la constellation d'Orion, et sur le côté gauche du trapèze, un peu en décalé vers le bas du haut, la brillante Betelgeuse, qui reprend du poil de la bête. On ne sait toujours pas expliquer sa baisse de luminosité, ces derniers jours, mais elle remonte la pente semble t-il. Sa mort n'est peut-être pas pour demain, mais plutôt après-demain. Donc elle va mieux pour l'instant (la photo n'est pas du jour).

Les bénitiers se vident et la bourse plonge

Il a été envisagé que Poutine ait un sosie officiel. Tu te rends compte ? Il y a des gens qu'on a pas du tout envie de photocopier.

Un Trump en double ? Un pervers ça va, deux bonjour les dégâts.

Et bistouquet cloné ? Passer du statut de tête à claques à celui de trombine à paires de baffes, ben voui : doublement de la surface d'exposition mon bon ! Rien que l'idée a dû le dissuader. Il demande qu'on lui accorde un peu de reconnaissance ! On lui en donne non ? Nominé pour le Bazar du meilleur drôle, et le Bazar de la mise en bordel, Bazar de la meilleure partition de fiffre. Il a toutes les statuettes pour lui tout seul ou presque. Et il se plaint ?


Balladur avait eu cette phrase qui collera à son cercueil : "je vous demande de vous arrêter", pendant un chahut organisé lors d'un meeting de campagne. Le prince consort Trogneux : "je vous demande un peu de reconnaissance".

Ils sont tristes de faire ce qu'ils font, après avoir emberlificoté tout le monde pour que ce soit eux et personne d'autre, et ils veulent par dessus tout qu'on les aime. Nous on les a convoqué pour qu'ils bossent, pas qu'ils foutent le bazar. On les aime quand ils font bien les choses.

Bon je m'énerve, je vitupère, je tempête ... y a pas que moi d'ailleurs, c'est dans l'air du temps, et dans l'air tout court, les coups de vents et les claquements de portes ces temps-ci, ça n'arrête pas.

On a quoi dans l'actu ces jours-ci ?

- Je te fais ça façon sélection reader's digest ?

 
Marie-Élodie Poitout prend le 973, Doudou du Havre le 49.3, Cricri-Kéké une torgnolle familiale, le virus le covid-19 commence à vraiment devenir populaire un peu partout et fait vide même les bénitiers des églises, l'équipe à bistouquet c'est plutôt les troncs qu'elle vide ... on comprend que des Jean Dujardin en aient marre de ce Bronx et parlent d'aller voir si l'herbe se fume plus verte ailleurs.

Les bénitiers se vident et la bourse plonge ! Un titre à retenir ? En tout cas on espère que les boursicoteurs qui ont leurs habitudes à la messe du dimanche vont pas se fracasser la boite à rêves trop fort ?

Un ch'ti virus de rien du tout qui prospère et se multiplie est en train de fumer des milliards chaque jour en plus d'étouffer pour de bon quelques dizaines de gens ... ça fait pas rêver, ça fait songer !


- Bérengère t'es précieuse, heureusement que j't'ai sinon j'aurais pas capté l'essentiel : cette histoire de bénitiers qu'on vide ! C'est tout un symbole : le Pape et les curés sont d'aucun secours devant une micropoilesque bestiole, il faut espérer que les gouvernements soient à la hauteur ! Le couillonavirus est à l'humanité ce que l'appendice masculin de Griveaux est à LREM, c'est plus ou moins insignifiant, mais ça te met tout sans dessus ... et sans dessous.

Jusqu'à présent, enfin ces derniers temps, on pouvait croire que l'ennemi véritable, l'agresseur, l'envahisseur de notre Monde meilleur et en paix, c'était l'con ! Ben non, y a un nouveau venu dans la course à la vie chiante, c'est le coronatruc ... t'as remarqué, on sait pas tout sur le virus, mais on sait déjà qu'il change de nom tous les trois matins : Coronavirus, SARS-CoV-2, COVID-19 ... impressionnant.

- Et même pas de visa ou de carte de séjour, il se fout des frontières et des politiques migratoires. J'ai trouvé qu'on entendait pas beaucoup le cortège des frontiéristes isolasionnistes, nationalo-facho-pseudo-socio ... pattes, enfin bref, y en a autant à gauche qu'à droite des gens qu'aiment pas les étrangers. Et ben moi, ça me sidère qu'on emmerde le malien, le syrien ou l'afghan et qu'on laisse entrer des virus !

 
- Pour l'instant ils arrivent pas à maîtriser la gène occasionnée bien qu'ils aient isolé le génome.

- Bon, c'est pas en épiloguant sur le virus qu'on va régler le problème ... et si on suit bien l'actualité comme l'Histoire, ça va pas aller en s'arrangeant ces jours-ci. Si dans le meilleur des cas les chercheurs trouvent de quoi vacciner tout le monde, avant que ça concerne vraiment tout le monde, il y aura pas mal de dégâts. Au niveau de l'humanité, qu'on perde 2 ou 3% de la population c'est pas bien significatif, mais au plan individuel ça en fait beaucoup des drames.

 
- Au bonheur des drames ! La cause réelle de cette épidémie on sait pas bien, mais c'est quand même largement véhiculé par la multiplication des humains et leur tendance à circuler tout le temps et partout ... On est envahis par les virus, et même si on reste chez soi pour communiquer par Internet ... virus !

- Partout ... même à l'Assemblée Nationale et au gouvernement. On a un sursaut de 49.3, donc. Là, le Phiphi l'a fait fort. Il a pas trop prévenu plus que ça, il a dégainé son arme de destruction massive anti-démocratique. Même chez LREM ils étaient pas trop avertis que ça allait tomber. Des députés partis marcher dans leurs circonscriptions n'en revenaient pas, ils ont été informés par la télé, et certains même par leurs électeurs !

Du coup Doudou du Havre va commencer à souffrir sérieusement. Il vient de claquer définitivement la porte à un courant d'opinion qui voyait en lui un chouilla mieux que sa deuxième moitié de tête de l'exécutif. On pouvait penser que bistouquet était le vilain méchant et Phiphi le gentil respectable, là ça va basculer pour de bon.


- Il vient de transformer son QG de campagne pour la mairie du Havre en rond-point pour gilets jaunes et autres couleurs de l'arc-en-ciel ! Ils lui ont refait la vitrine.

Son Impatience Edouard qui avait un gouvernement déconnant sur les bras, une pandémie à gérer et des municipales assez compliquées, il va se retrouver à poil avec tout ça. Le grand barbu sans vêtement, c'est pas du genre symbole avenant. Décidément, je sais pas à quoi ça tient, chez les marchistes ce besoin de se déshabiller devant tout le monde !

- J'avais pas envisagé la chose sous cet angle-là, mais tu crois que c'est une forme de dérive exhibitionniste ?

- En tout cas il y a quelque chose comme une pulsion pathologique à vouloir gouverner ou diriger comme ça. Le point de vue de l'exécutif c'est qu'il faut absolument faire passer des lois dont pas grand monde s'accorde à dire qu'elles sont bonnes, et ils claironnent à qui veut l'entendre que c'est antidémocratique de s'opposer à leur prose. En parlant de prose, on a plutôt tendance à penser qu'il feraient mieux d'éviter d'insister pour pas risquer de se prendre des coup de pied dans le leur.

- Ça va sans doute pas ramener le calme dans le pays ce coup de force. 


Et alors Marie-Elodie Poitout ça t'inspire quoi ? Ils l'envoient à Cayenne histoire de pimenter un peu sa vie ? L'ex-responsable de la sécurité de Son Impatience, cheffe du GSPM, qui avait démissionné pour cause d'embrouille alexandre-benallesque, et qui végétait à la DGPN (Direction Générale de la Police Nationale) va devenir cheffe du STPJ (Service territorial de la PJ), ce que la place Beauvau assure être tout sauf une sanction.


- Moi je trouve qu'ils ont de l'humour. D'un côté, la dame qui a un gros CV à la PJ va pouvoir se ressourcer, pour mieux revenir, peut-être dans quelques années, avec un profil bankable pour les sommets du ministère, mais envoyer un tricard à Cayenne ces temps-ci ça appelle plusieurs commentaires. La Guyane était pointée, pour subir le statut, décidé unilatéralement par la métropole, de dépotoir à fonctionnaires foireux, avec les pédophiles de l'Ed.Nat. en particulier dont il était question récemment, ou des médecins, comme Cahuzac qui était parti s'y refaire une santé. En plus c'est aussi le lieu de villégiature qu'on offrait à des gens pas souvent recommandables, mais dont certains ont pu goûter les joies sans avoir manqué à leurs devoirs ... Dreyfus y fut envoyé, ça a laissé des traces.

- Ah ! Je sens qu'on va trouver un lien avec l'actualité !


- J'accuse personne !

- Un mot du film ? Peut-être ?

- J'ose à peine. C'est un peu comme parler de trucs qu'on raconte jamais, mais que tout le monde fait. Enfin j'ai vu le film. Et je suis content de l'avoir vu. Après, comme tout le monde, je suis emmerdé pour donner mon avis sur le réalisateur, donc j'écrase. Mais le film est vraiment beau, bon, bien fait. On aime ou on aime pas, sauf qu'il s'agit quand même de l'Affaire ! Et que vouloir remettre ça en cause, c'est quand même passible de se voir reconnu coupable d'activités anti-juives ... mais bon, vaut mieux pas insister vu que ... tralala ...

Mais, il y a un truc qui m'a semblé intéressant, pour parler du volet Polanski face à ses accusatrices, en particulier, c'est la réaction de Schiappa. Bon je le ferai pas tous les jours. Mais elle a dit un truc avec lequel je suis d'accord : la cérémonie des Césars a mis en avant l'idée que c'était compliqué et désagréable de faire la fête au Cinéma, vu les circonstances, et à en croire les personnes qui ont animé la fête en question, mais il aurait été plus rentable d'en profiter pour aller dans le vif du sujet en se montrant plus constructi.ve.f.s, et en faisant peut-être plus ouvertement des propositions visant à souder la famille du cinéma autour d'un projet rassembleur. Là on a eu un spectacle plutôt contraire à l'idée de "gérer" les problèmes, on sent le monde du cinéma français en grande difficulté. Pas sur le plan pognon, mais sur la capacité d'une profession à vouloir travailler tous ensemble. On espère que ça va pas se terminer avec des salles de cinoches pour femmes et d'autres pour hommes, et ça serait con, parce que c'est quand même super chouette de prendre sa chérie par la main pour l'accompagner au cinéma.

D'une certaine manière, la plateforme des Césars a été monopolisée pour tenter de dire qu'il y a des films qui ne devraient pas être vus à cause des gens qui ont travaillé dessus, et c'est un peu risqué quand il s'agit de films qui sont plutôt bien faits. Ça pose le même problème, avec un Polanski, qu'avec, toute proportions gardées, un texte de Voltaire ou de Victor Hugo. Voltaire était raciste, au sens où on l'entendrait de nos jours, et pas qu'un peu, bien qu'il ne puisse être mis en doute que son héritage est précieux pour la culture française, Hugo était peut-être moins raciste, mais totalement colonialiste, par exemple. Et Hugo a un parcours sexuel définitivement honteux, vu la manière dont il s'y prenait pour soulager pas seulement sa conscience. Sans compter le fait qu'il avait une manière de représenter les juifs qui ne renvoyait pas l'universalisme qu'on pourrait s'attendre à trouver chez une personne reconnue comme un grand humaniste. Ce qui n'empêche pas l'inconscient collectif de le porter au pinacle de l'esprit français, rebelle et toussa. Y a même des gens qui lui trouvent un volet libertaire, mais bon, faut pas exagérer non plus.

Ce qui renvoie à la question qui fâche : doit-on séparer l’œuvre de l'auteur ? Et à laquelle je ne répondrais pas, parce que c'est pas une bonne question. On ne sépare pas l’œuvre de l'auteur, et on ne peut pas non plus, ou on ne devrait pas trop associer l'un et l'autre. Le problème, c'est que bien souvent l'auteur ne travaille pas tout seul, mais que pour des raisons annexes on met l’œuvre au nom d'une seule tête, en oubliant ses collaborateurs, sa mère ou qui tu veux. Et de toutes manières, une fois pondue, l’œuvre existe indépendamment de l'auteur, on n'y peut pas grand chose, mais c'est à peu près pareil qu'un chiard vis à vis de sa mère, et réciproquement.

Le film de Polanski, J'Accuse, est le fruit d'un travail de plusieurs centaines de personnes, dont la très grande majorité compatit avec la cause des femmes victimes de violences, et dans la famille de ce film, il y a Polanski. Ce qui vexe un peu, c'est que l'Académie des Césars puisse primer le réalisateur et pas le film, le message aurait été plus simple, mais au fond tout ça ne renvoie qu'à des âneries. Le film est bon, non pas parce qu'il est primé ou pas, le réalisateur est bon d'ailleurs aussi, ce qui n'empêche pas de dire ouvertement qu'il a probablement, ou certainement fait des trucs condamnables etc etc ...

Et pour tout dire, dans cette histoire, tout le monde se tire une balle dans le pied en fait.

Mais il y a une chose que je trouve importante, c'est bien que tout ceci soit médiatisé, au moins, on en parle, et si tant est que cela soit possible, l'intelligence fera son œuvre pour en faire ressortir du mieux. Avec si possible une meilleure reconnaissance des souffrances là où il y en a eu ce qui n'est pas la moindre des choses.

- Le plus dommageable est de devoir régler des affaires qui datent d'il y a longtemps, on n'en serait pas là si on parvenait à ne pas laisser passer tant d'années pour en découdre.

- C'est un fait, et qui ne se limite pas aux violences faites aux femmes. On le constate partout. En passant du coq à l'âne, toutes les affaires qui durent bien trop longtemps à être jugées finissent par pourrir l'atmosphère, rendre les peines ou les réparations impossibles et laissent un sentiment d'impunité aux uns ou d'impuissance aux autres. On ne peut pas enlever à Weinstein le fait qu'un certain volume de la production cinématographique lui doit pas mal, on ne peut pas enlever le côté monstrueux, de toute évidence, de sa personne et les dégâts considérables qu'il a occasionné à ses victimes, en raison de son comportement. On aurait été inspirés de ne pas le laisser faire, ni l'un, ni l'autre. Ce qui serait plus simple, bien que difficile à anticiper, ce serait de pas se trouver avec des psychopathes aux commandes.

Et si maintenant on peut encore faire quelque chose, c'est seulement en parler, et mettre, peut-être, en place des moyens d'éviter que des esprits tordus ne disposent de tant de pouvoir, que tout le monde ferme trop longtemps les yeux quand ils l'utilisent si mal.

C'est très caricatural, mais tant qu'on peut mettre en prison une personne qui pique un fruit à l'étalage et laisser libre une personne qui détruit des vies ou amoche des personnes, tant qu'il y a de la démesure, et aussi peu de mesure, dans la manière de gérer les relations entre les gens, tant qu'on s'impose de rester tellement éloignés des droits fondamentaux des hommes et des femmes, et des enfants, qui d'une manière ou d'une autre sont tous égaux, il restera toujours le risque qu'on se voile la face quand des monstres porteront le masque de la réussite, du succès, du pouvoir à eux confié, ou qu'ils auront peut-être usurpé, ou pouvoir dont ils se seront emparés ... cette société, dans son ensemble reste naïve et portée par l'idée fausse qui dit que "qui vole un œuf vole un bœuf", ce qui pour des potentats malsains ou imbéciles consiste à punir celui qui vole l’œuf à la hauteur du prix d'un bœuf, mais si rarement dans l'autre sens celui qui vole un bœuf, et encore tout juste au prix que lui accorde un crâne d’œuf.

Donc ... qu'on ne se prive pas de dire ce qu'on pense de J'Accuse, de Roman Polanski, qu'on en dise du bien ou du mal, pourvu qu'on en parle, c'est tant mieux, sans jamais oublier que si des voix s'élèvent, en criant, un peu fort parfois, pour se plaindre de quelque chose, il faut leur accorder autant d'attention que nécessaire pour comprendre. L'un n'empêche pas l'autre.

- Tu fais plus long que Jean Dujardin !

- J'ai trouvé qu'il faisait un peu trop court ! Mais c'est vrai que par moment la France ça recommence à puer un peu.

- Bon alors avec le virus, le cinéma, le 49.3, la Guyane ?

- Ben y a le Kéké ! Enfin si ce n'est lui, c'est donc son frère ... C'est marqué dans l'article plus bas, c'est officiel, on a la démonstration, par son frère ainé, Castaner "
est con comme un âne !" C'est pas moi qui le dit, je cite, j'ai mes sources. Donc c'est de l'information. Je commente pas hein, c'est juste de l'information.

- Quand même, un ministre de l'Intérieur et des cultes qui se fait habiller en dépravé, ça craint.


- Tout le monde s'habille pas en Prada, ou en Pravda d'ailleurs ça peut faire office dans certains cas. L'affaire qui n'en finit pas de tourner en boucle par tous les biais, c'est celle de la quéquette à Griveaux quand même. Là, on a eu une enquête fouillée sur les tenants et les aboutissants. Pour quelles obscures raisons l'ex-candidat à la mairie de Paris a provoqué la démission de la ministre de la santé pour partir la fleur au fusil et le remplacer à Paris ? Le nez au vent, elle est partie pour se faire bouler, avec le 49.3 qui vient de tomber elle va vers une tôle de première. Les gens vont pas aimer voter pour des gens comme ça.

Au lieu de continuer son train-train, de gérer la pandémie ambiante, ça lui aurait au moins peut-être évité de terminer chroniqueuse à la radio, là elle peut même pas en tirer des lauriers. On fête à peine notre centième contaminé en France, quand on en sera à des milliers, avec les morts qui vont avec, ce sera son remplaçant, Véran, qui en profitera. Sont comme ça les ministres, ils prospèrent mieux sur les macchabées que sur les nouveaux-nés.

Et donc, Griveaux, finalement, son affaire est assez compliquée. L'enquête mentionnée dans les articles, que vous verrez plus bas, est assez éloquente sur l'atmosphère vi-russophone qui a régné autour de ses émois. J'avais dit, il y a quelques temps que le foutraque qui se fait passer pour un artiste et qui a publié les vidéos avait l'air manipulé, je suis de plus en plus convaincu du fait. Marrant quand même, de savoir que des gens se mobilisent pour nuire à un mec qui présente pas un grand intérêt, désolé pour Griveaux, mais il ne présente vraiment pas un grand intérêt sauf celui d'être un pot, un intime de l'illuminé du Touquet. Et que cette mobilisation pour niquer Griveaux se fasse dans une ambiance aussi reliée à l'ambassade Russie, à des gens qui en sont proches, ou pas très éloignés. Et surtout étonnant de constater que l'un dans l'autre ces gens sont moches et incapables d'avoir une vie pour eux-mêmes et par eux-mêmes, une vie de celles où on trouve le temps de vouloir faire du bien aux autres.

Donc à lire, un gros article de Paris-Match, oui bon, j'ai pas trouvé mieux ailleurs hein, mais ça vaut le coup si vous aimez les scenarios d'histoires de cons.

- Ben avec tout ça, faut pas trop espérer voir la politique et la culture motiver beaucoup les gens dis-donc. Y a pas un peu de baume à mettre sur les plaies ?

- Les plaies y en avait du temps des pharaons, c'est bien connu, c'est pas nouveau que le temps qui passe écorche un peu les doigts et gerce les visages. Mais en grattant un peu on trouve toujours de quoi apprendre et tenter de mieux faire. Comme par exemple profiter des occasions qu'on a de pas passer à côté des trucs qui peuvent changer les choses.

Tiens, tu vois, il y a des municipales dans pas longtemps. Même les épidémies auront pas raison de nos envies de progrès. Faut aller voter pour dire ce qu'on pense de tout ça et choisir des candidats qui écoutent avant de décider, qui prennent en compte l'intérêt général et qui se destinent pas à un futur d'indésirables.
Ça fait jamais bouger les choses très vite, mais avec le temps ...

En attendant les élections, un peu de cogitation, j'ai trouvé deux lectures en rab, pour finir le week-end avec esprit. L'esprit est un bon compagnon surtout quand on est pris en main par des gens qui en manquent.

Je vous mets un truc sur la linguistique, et un autre sur les pervers : inspirants !
Ça fait bundle, livré tous les deux ensemble, sous blister. Et ça donne à réfléchir pour savoir pourquoi la plupart des français ont du mal avec les pervers anglophones ... enfin les francophones aussi. D'ailleurs c'est marrant, parce que ça permet aussi de comprendre pourquoi il vaut mieux choisir de voter pour des candidats honnêtes.

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Les bourses asiatiques ont plongé à nouveau, à
Shanghai, Shenzhen mais aussi à Séoul en Corée du
Sud ce 28 février (photo). (Crédits : Reuters)
CORONAVIRUS. Analystes et investisseurs se préparent à une ouverture "sanglante", "dans le sillage de la nouvelle purge des marchés américains hier soir (jeudi 27 février) après la pire correction en 4 séances depuis la grande dépression de 1928 et la plus rapide baisse de 10% sur le S&P 500 de son histoire". Du côté des Bourses asiatiques, c'est la débandade également : la Bourse de Shanghai chute de 3,71% en clôture, Shenzhen dévisse de presque 5%

L'ouverture s'annonçait sanglante à la Bourse de Paris vendredi matin, au terme d'une semaine qui a vu l'indice parisien plonger sous les 5.500 points, un niveau plus vu depuis début octobre, alors que la propagation du coronavirus semblait difficile à endiguer.

Le contrat à terme sur le CAC 40 s'effondrait de 4,08% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. La veille, il avait fini en très forte baisse de 3,32% à 5.495,60 points, repassant sous les 5.500 points.

Hier, le Dow Jones s'est effondré, perdant 1.200 points en une séance

Wall Street a également lourdement chuté jeudi, le Dow Jones s'effondrant de près de 1.200 points.

"Les indices européens devraient ouvrir une nouvelle fois en très forte baisse (vendredi) matin dans le sillage de la nouvelle purge des marchés américains hier soir après la pire correction en 4 séances depuis la grande dépression de 1928 et la plus rapide baisse de 10% sur le S&P 500 de son histoire", a souligné dans une note John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.

"Ce sont, une nouvelle fois, les informations concernant l'évolution du coronavirus qui ont impacté les marchés: potentielle mutation du virus, nouveaux cas aux États-Unis, fermeture des écoles au Japon, phase décisive du virus selon l'OMS ou encore malades réinfectés une deuxième fois par la maladie", a-t-il ajouté.

"La chute des actions s'est accélérée hier, les marchés européens ayant connu leur pire séance de la semaine" avec des pertes au-delà de 3% "alors que de plus en plus de pays ont signalé de nouveaux cas de coronavirus", a relevé pour sa part Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Le risque s'est démultiplié avec l'expansion mondiale du virus

Ainsi le mois de février pourrait, selon lui, enregistrer la pire performance pour les marchés actions depuis l'épisode de volatilité de la fin de l'année 2018.

Si la Chine était jusqu'à peu l'unique foyer mondial de coronavirus, le risque s'est démultiplié avec l'émergence de nouveaux pays-sources comme la Corée du Sud, l'Iran et l'Italie. Un premier cas a en outre été signalé aux Pays-Bas, au Nigeria et en Nouvelle-Zélande.

"Nous sommes à un moment décisif", a assuré le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant qu'au cours des deux derniers jours, le nombre quotidien de nouvelles personnes contaminées dans le monde avait été supérieur à celui enregistré en Chine, où le virus est apparu en décembre.
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EN ASIE
 
La Bourse de Shanghai chute de 3,71% en clôture, Shenzhen dévisse de presque 5%

La Bourse de Shanghai a terminé sur une dégringolade de près de 4% vendredi tandis que Shenzhen dévissait d'environ 5%, à l'unisson des autres places asiatiques dans des marchés paniqués par l'accélération de l'épidémie de coronavirus à travers le globe et son impact économique.

L'indice composite de la Bourse de Shanghai a fini en baisse de 3,71%, à 2.880,30 points.

À la Bourse de Shenzhen, deuxième place de Chine continentale, l'indice composite a terminé sur un plongeon de 4,93% à 1.801,75 points.

À Hong Kong, où se poursuivaient les échanges, l'indice Hang Seng continuait de s'enfoncer, perdant 2,40%. Pour sa part, l'indice Nikkei à la Bourse de Tokyo a plongé de 3,67% à la clôture.

Les grandes Bourses asiatiques ont piqué du nez de concert vendredi, dans le sillage d'une dégringolade de plus de 4% jeudi à Wall Street.

La débâcle généralisée des marchés mondiaux a ébranlé la confiance d'investisseurs chinois déjà très nerveux, les conduisant à fuir la Bourse en masse, a expliqué à l'AFP Zhang Qi, analyste du courtier Haitong.

Pour lui, le marché chinois reste suspendu aux développements de l'épidémie. Mais "la Chine est une grande économie, le pays se donne les moyens de contrôler l'épidémie, et beaucoup d'entreprises reprennent progressivement le travail et la production. Il n'y a donc pas de raison d'être excessivement pessimiste", a-t-il plaidé.

Vendredi, si quelques fabricants d'équipements médicaux ou laboratoires ont résisté, à l'instar de la firme de recherche pharmaceutique Neptunus (+8,06% à 5,90 yuans), la plupart des titres ont plongé.

Les secteurs les plus sensibles à la conjoncture et à la consommation des ménages ont été attaqués: le géant de l'électroménager Gree Electric a perdu 2,49% à 59,20 yuans.

Les marchés mondiaux ont enregistré ces derniers jours des pertes qui devraient les mener à leur pire semaine depuis la crise financière de 2008-2009, où l'économie mondiale avait connu la récession.

La perspective des conséquences dévastatrices sur l'économie mondiale de l'épidémie de coronavirus, au moment où celle-ci s'accélère dans un nombre croissant de pays, panique les investisseurs.

L'indice de volatilité VIX (ou "indice de la peur") est au plus haut depuis 2011, année où sévissait une crise de la dette publique dans la zone euro.

La Chine, épicentre de l'épidémie, où des mesures de confinement et restrictions de circulation continuent de paralyser l'activité, verra notamment son économie durement entamée, alors que le géant asiatique est un moteur de la croissance mondiale.

Il y a une question que je me suis posée, et j'ai en partie ma réponse, mais je la réserve pour plus tard. Donc la question, quand même : est-il normal, raisonnable, rationnel de constater que le risque sanitaire important, avec son cortège de complications sur la productivité des activités humaines, avec ses morts etc, fasse tomber les marchés d'un cran si remarquable ?

Si j'en crois ce que dit Jean-Baptiste Emmanuel Zorg, dans le Cinquième élément, et qui est inspiré par des penseurs et des pensées bien réels, les marchés savent bien que l'un dans l'autre, une pandémie ne peut pas manquer de faire remonter l'activité. Il y a plein de gens qui vont lâcher du lest avec leurs économies, soit pour se soigner, soit pour anticiper le risque d'être malade, soit encore pour en profiter un peu maintenant au cas où.

Donc il est plus que probable qu'au moins certaines activités soient en train de se préparer une hausse significative.

Alors pourquoi les marchés baissent aussi fortement et mécaniquement ? Problème de confiance dans les marchés ? Ou ajustements organisés pour racheter moins cher des pans de sociétés qui vont monter ensuite ?

C'est compliqué ce volet là de la finance hein ? Enfin c'est compliqué si on part du principe que c'est un milieu de gens honnêtes.



Les offices sont tous supprimés « jusqu’à nouvel
ordre » dans l’Oise. LP/Olivier Boitet

Dans toute l’Ile-de-France, notamment dans l’Oise et dans les Hauts-de-Seine, des mesures sont prises pour limiter la propagation du virus pendant la messe.

Dès ce dimanche, le coronavirus va avoir des conséquences très concrètes pour les catholiques qui se rendront à la messe. L'archevêque de Paris a demandé aux prêtres de prendre des mesures « afin de contribuer à la lutte contre l'épidémie et de suivre les dernières recommandations » du ministère de la Santé. Des consignes ont également été distillées dans tous les diocèses des Hauts-de-Seine.

Encore plus contraignant : les offices sont tous supprimés « jusqu'à nouvel ordre » dans l'Oise, où un grand nombre de cas s'est déclaré. Une décision prise conformément à l'interdiction des « rassemblements collectifs » après la rencontre entre l'évêque de Beauvais, Mgr Jacques Benoit-Gonnin et le préfet Louis le Franc. « L'objectif est le bien commun », indique la communication du diocèse, qui va informer la centaine de prêtres et la vingtaine de diacres qui officient dans les 41 paroisses du département. Les premières concernées sont celles qui devaient se tenir ce samedi à 18 heures.

Un prêtre infecté

A Paris, les bénitiers ont été vidés pour éviter tout risque de contamination quand les fidèles plongent les doigts dans l'eau bénite avant faire le signe de croix en entrant dans une église. Les prêtres doivent aussi « proposer la communion uniquement dans les mains des fidèles et refuser de la donner dans la bouche ». Les prêtres ne doivent plus boire le vin de messe au calice. Enfin, les gens ne devront pas « échanger de poignée de main en signe de paix pendant les messes ». Dans les Hauts-de-Seine, cela se limitera à « un salut souriant sans contact physique »

Ces mesures interviennent alors qu'un prêtre de 43 ans, résidant à Rome et rentré mi-février d'Italie en voiture, « a été diagnostiqué positivement vendredi (NDLR : le 28 février) ». Il a été pris en charge à l'hôpital Bichat (Paris, XVIIIe). Son état est jugé « très rassurant ».

Ça fait du bien de voir une institution aussi structurée, et toujours campée sur sa culture qu'elle tient pour la vérité certaine, trop souvent assez lente à réagir, ... se sortir les doigts du culte. Non ? Pour l'épidémie d'agressions sexuelles et de viols ils ont pas été aussi efficaces, mais là ... ils évolent, ils évolent.

D'un autre côté, supprimer le vin de messe, le ministre des cultes va être déçu, c'est sûr.



Au Havre, le local de campagne d'Edouard Philippe,
tête de liste aux municipales, a été tagué et
caillassé par des manifestants.
AFP / NATALIE CASTETZ

Quelques centaines de personnes opposées à la réforme des retraites se sont rassemblées samedi soir à Paris près de l’Assemblée nationale pour dire « non au 49.3 ». Au Havre, le local de campagne d’Édouard Philippe, tête de liste aux municipales, a été tagué et caillassé par des manifestants.

Au Havre, le local de campagne d’Édouard Philippe, tête de liste aux municipales, a été tagué et caillassé par des manifestants qui ont laissé éclater leur colère après la décision du Premier ministre de recourir au 49.3.

Quelque 140 personnes selon la police, parties de l’hôtel de ville, avaient commencé à battre le pavé à la nuit tombée dans les rues du Havre.

Tags et jets de pierres

Arrivés devant sa permanence, des manifestants ont commencé à taguer le local et jeté des pierres sur la vitrine qui a été en partie brisée. Des poubelles ont été déversées et une voiture a également été dégradée.

« 49.3 Philippe prend la fièvre », « Mettons le en quarantaine », « Déni de démocratie » pouvait-on lire sur des inscriptions fraîchement peintes à la bombe.

À Paris, le rassemblement spontané, lancé sur les réseaux sociaux, se déroulait dans une ambiance calme, et les manifestants ont été maintenus à distance sur le pont de la Concorde par les forces de l’ordre, à environ 200 mètres de l’Assemblée.

« La vraie épidémie, c’est le 49.3 »

Au milieu de quelques slogans anticapitalistes, ils scandaient notamment « Tout le monde déteste Édouard Philippe », ou encore « On est là, même si Macron ne veut pas, nous on est là ».

Karine et Aurélia, deux enseignantes mobilisées « depuis des mois » contre la réforme des retraites, sont venues « spontanément » pour dénoncer le « mépris ++ du gouvernement ». « C’est pitoyable, on hallucine », ont-elles déclaré.

« Je suis venu immédiatement », a également expliqué Pascal Brocard, un « gilet jaune » de 39 ans, dépité de « l’annonce » mais aussi de « la méthode », un « samedi soir » et en pleine crise sanitaire. Il a dit craindre « des interdictions de manifestations sous prétexte du coronavirus ». « Ce serait jouer un jeu très dangereux ».

D’autres manifestants refusent, en riant, de se faire la bise à cause du coronavirus, même si « la vraie épidémie, c’est le 49.3 ». Vers 22H00, certains manifestants quittaient progressivement les lieux, par petits groupes.

Manifs à Bordeaux, Lille

 
À Bordeaux, environ 200 personnes, selon la préfecture, ont pris part à un rassemblement spontané qui a déambulé dans des rues du centre-ville. La préfecture a fait état de quelques feux de poubelles, mais pas d’autres incidents, ni heurts.

Philippe Poutou, candidat NPA à la mairie de Bordeaux en tête d’une liste « Bordeaux en luttes », a indiqué sur son compte Twitter avoir participé à la manifestation, d’où il a posté une vidéo, dénonçant la « violence sociale » du gouvernement, et annonçant une « riposte » dans les jours à venir.

« On est dans un week-end ou on ne discute que du coronavirus, […] d’une épidémie qu’il faudrait contenir et ce gouvernement-là, il trouve quand même le temps, la préoccupation de s’occuper des retraites pour nous envoyer le 49.3 […] On sait que c’est le début, que les jours qui viennent, certainement, il y aura l’organisation d’une riposte ».

À Lille, plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées en soirée devant la préfecture après l’annonce du recours au 49-3. « 49,3 on n’en veut pas », « Lille soulève toi » scandaient-elles, talonnées par de nombreux membres des forces de l’ordre, a constaté une journaliste de l’AFP.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que la cote de popularité du premier ministre doit être à un niveau inégalé ! On peut se demander si le jet de pierres est une bonne méthode, on devrait peut-être tenter le jet de cacahuètes, quoi que ça passerait pour un délit, politiquement incorrect qui plus est, vu que ça renverrait une image rappelant les pires heures du racisme ordinaire etc etc ...

Le "politiquement correct" étant ces temps-ci largement détourné en politriquement pas correct du tout, et, de ce fait, passible de correctionnelle, mais pas toujours suivi d'effet, vu que les faits sont pas toujours assez bien suivis d'une secourable prise en charge.

Donc l'inébranlable Philippe, le contraire de Griveaux en quelque sorte ..., a fini par s'impatienter de voir sa réforme des retraites devoir patienter au-delà de son objectif personnel, et il a dégainé le 49.3. Certains diront que c'est la fin du monde pour un quinquennat macronique, ... non laisse la mère en dehors de ça.

Macron se fait, par là même, retoquer au rang des petits présidents sans envergure, autoritaire jusqu'à faire déborder le verre, le verre est dans le fruit, et le fruit mal défendu. Juste avant les municipales, les candidats LREM vont se prendre des baffes à tous les coins de rue.

Il est plus que probable que le seul moyen de limiter la casse dans les semaines qui viennent, ce sera de mettre en place des dispositions interdisant les rassemblement de plus d'une personne sur les lieux publics, pour cause de virus.



Police nationale, photo d'illustration.
© GERARD JULIEN / AFP

Marie-Élodie Poitout prendra ses fonctions comme cheffe du service territorial de police judiciaire à Cayenne, en Guyane, à partir du 16 mars. Des ors de Matignon à l'ex-bagne surnommé « la guillotine sèche », la carrière de la jeune femme de 39 ans prend donc un nouveau tournant. Mais « ce n'est pas une sanction », jure-t-on Place Beauvau.

« Certes, ce n'est pas un poste très demandé, mais, dans la police, on n'envoie pas quelqu'un là-bas contre son gré », explique un collègue de la commissaire. De fait, la divisionnaire va s'installer à plus de 7 000 kilomètres des polémiques – dont certaines relèvent de son intimité – qui ont contribué à son éviction.

Marie-Élodie Poitout avait démissionné de ses fonctions de cheffe du groupe de la sécurité du Premier ministre en février 2019. Elle avait été un temps soupçonnée d'avoir abrité, à son domicile, en juillet 2018, une rencontre entre Alexandre Benalla, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec son acolyte Vincent Crase, mis en examen également dans la même affaire de violences exercées à l'encontre de manifestants en marge des rassemblements du 1er mai, place de la Contrescarpe.

Si elle avait fini par admettre qu'elle connaissait l'ex-chargé de mission du chef de cabinet d'Emmanuel Macron, elle réfutait tout lien avec Vincent Crase. Ainsi qu'elle l'avait écrit dans un communiqué annonçant sa démission, envoyé à l'AFP : « Je maintiens ne jamais avoir vu MM. Benalla et Crase ensemble, ni à mon domicile ni ailleurs. Je n'ai jamais rencontré M. Crase. Mon rôle a toujours été de protéger le Premier ministre, et sûrement pas de l'exposer. C'est pourquoi j'ai demandé au Premier ministre de quitter mes fonctions de cheffe du GSPM. »

Police judiciaire


Depuis son départ, la commissaire divisionnaire végétait comme chargée de mission à la direction générale de la police nationale, l'annexe du « cimetière des éléphants », rôle autrefois dévolu à l'IGPN, pour les policiers en mauvaise posture.

Avant de rejoindre le service de la protection [en charge de protéger les personnalités NDLR] fin 2015, Marie-Élodie Poitout avait fait l'essentiel de sa carrière au sein de la police judiciaire, qu'elle retrouve donc en Guyane. Ancienne de la Brigade de répression du banditisme (BRB) puis de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Nice, elle avait été en première ligne dans le démantèlement du réseau terroriste Cannes-Torcy en 2012. Patronne de la sécurité d'Édouard Philippe, à partir du 19 mai 2017, elle était la seule femme commissaire à la sous-direction de la protection des personnalités.

Un gros CV, avec quelques années à l'outre-mer elle reviendra sans doute avec de l'avancement ! Non ce n'est pas une punition la Guyane, c'est, à ce niveau de responsabilité, un tremplin. A moins de déboires supplémentaires qui viendraient de mauvais choix dans ses bonnes relations avec les "gens qui comptent".

Ce qui est remarquable, dans toute cette affaire Benalla, c'est qu'on commence à compter les mutations, limogeages, départs précipités ... il n'y a pas de mort recensé, on espère que c'est bien vrai.



AFP
 
Le livre "Le kéké de la République" est sorti  en librairie ce jeudi 27 février. Dans cet ouvrage, les journalistes Jeremy Marot et Pauline Théveniaud, retracent le parcours et s'intéressent au caractère de Christophe Castaner. Les deux auteurs ont même recueilli le témoignage de Serge Castaner,  le frère de l’homme politique. Ce dernier a donné son avis sur les différentes polémiques autour de son aîné, rapporte Femme Actuelle.

Le livre raconte la jeunesse de Christophe Castaner, ses débuts au PS et s’attarde sur ses frasques de ministre. Le premier flic de France avait ainsi été aperçu et filmé au Noto, une boite de nuit parisienne, en 2019. Les vidéos montraient le politique accompagné d’une femme pendant une bonne partie de la soirée, ce qui avait porté un coup à la réputation de celui-ci.

"Trop fatigué pour être lucide"

Serge Castaner ne s’est pas montré tendre envers son frère cadet, au moment de commenter ces événements. "S’il s’est fait piéger comme cela, c’est qu’il n’est plus capable de se défendre, trop fatigué pour être lucide" à d’abord réagi l'aîné du ministre. "Si tu n’es pas capable de te douter qu’il y avait 25 portables autour de toi, c’est que tu as dépassé les limites et que tu n’es plus capable de te protéger", poursuit même ce dernier.

Serge Castaner s’est finalement fendu d’une déclaration fracassante : "Soit il faut être ivre mort, soit con comme un âne. Mon frère ne boit pas". L'ancien membre du parti socialiste serait lui habitué à ce genre d’attaques indique Femme actuelle. Le magazine parle de plusieurs recadrages de la part d'Emmanuel Macron, concernant les sorties nocturnes de son fidèle.

Le journalisme, c'est un travail qui peut s'appuyer sur les faits, ou sur l'analyse. Là, je dois dire que j'hésite pour l'analyse, donc je vais me contenter des faits. Serge Castaner et sa verve provençale ... dont acte.

En fait, on a une précision sur la consommation de boissons alcoolisées de Cricri : il boit pas d'alcool fort (source Paris-Match). Sans doute une préférence pour s'en prendre aux plus faibles. Et hop !

Pour se faire une idée précise directement auprès de l'impétrant, on se réfèrera à cet article du Figaro du 16/09/2019 :
«C'est un alcool qui n'est pas fort» : Castaner contredit Buzyn sur le vin

Finalement, Castaner vieilli mal non ? Il serait pas un peu bouchonné ?



Piotr Pavlenski lors d'une interview le 23 février.
REUTERS/Benoit Tessier
 
Sophie des Déserts

En rendant publiques les vidéos intimes de Benjamin Griveaux, Piotr Pavlenski, réfugié politique russe, a semé le chaos et crée la polémique.

La rumeur enfle en cette veille de Saint-Valentin, dès la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux : il s’agirait d’un bon vieux « Kompromat », comme les a toujours aimés le KGB, version 2020. A l’Elysée, on souffle l’idée que le Kremlin aurait encore frappé en ciblant bien plus que le candidat d’En Marche à la Mairie de Paris : un proche d’Emmanuel Macron, pilier de sa conquête du pouvoir. S’agit-il d’une tentative de diversion facile, déjà suggérée lors de l’affaire Benalla, ou y a-t-il vraiment eu une manœuvre, comme celles constatées durant la campagne ou la crise des gilets jaunes ? Existe-t-il des preuves ? Une chose est sûre : des ondes russes vibrent tout autour de la triste affaire Griveaux.

A lire en entier sur le site de Paris-Match. C'est plein de personnages, le fil de l'histoire se déroule sur plusieurs années, et au bout de ça, il y a l'incroyable décalage entre les acteurs d'une pêche au marteau et aux faux-cils et le petit bonhomme qui se paluchait devant sa vidéo ! Grands dieux quelle histoire. Et quelle débandade.


Getty Images/ Yagmur Mutlu/EyeEm

Par Clémentine Billé

Dans une relation toxique, le manipulateur ne va pas se contenter d'avoir sous emprise sa victime. Il use de multiples stratégies pour façonner à sa manière sa cible, jusqu'à la déshumaniser. C'est ce qu'on appelle le meurtre psychique, ou meurtre d'âme.

"Assassiner une âme, c’est priver un individu d’éprouver joie et amour", écrivait Leonard Shengold. Psychanalyste et professeur à la new York University, il est l’auteur de ‘Soul murder : The effects of Childhood abuse and deprivation’.

Ainsi, avec cette phrase, puis tout un bouquin, il est le premier à avoir décrit aussi précisément ce qu’est le meurtre psychique, conséquence du harcèlement subi par les victimes d’un pervers narcissique, à la fin des années 1980. Cet homme a ainsi permis de mettre en lumière la manière dont les manipulateurs détruisaient leurs victimes, et les mettaient en danger.

Reconnaitre une relation toxique, avant d'atteindre le meurtre psychique

 
"Ce qui fait de nous des êtres humains c’est que nous sommes uniques au monde. Un meurtre psychique consiste à retirer votre humanité et votre unicité", explique Christel Petitcollin, conférencière et écrivaine, auteure de 'Échapper aux manipulateurs' (Ed. Guy Trédaniel).

D’une manière générale, "les pervers narcissiques ayant eux mêmes aucune humanité, ils traitent les gens comme des objets, ce qui est en soi quelque chose de déshumanisant", souligne l'experte. Pour cela, ils mettent en place une multitude de techniques afin d'avoir leur victime sous emprise. Pour reconnaitre une relation toxique, sachez que l'agresseur va automatiquement alterner les périodes de stimulation, d’apport d’amour et d’attention et ceux de privations émotionnelles.

Pendant ces périodes de privation l’arme la plus redoutable mise en place est le doute, qui amène à la confusion mentale. Le manipulateur immisce ce doute avec l’étonnement ("es-tu sûr de ce que tu dis ?"), le déni ou la mauvaise foi ("non, je n’ai jamais dit ça"), le gaslighting (c’est par exemple déplacer un objet comme des clés et assurer en pas l’avoir fait pendant que la personne cherche). Il va aussi imposer la double contrainte : si vous dites blanc, il dira noir.

"La victime a l’impression de devenir folle : elle renonce à comprendre, à réfléchir, car c’est le seul moyen de ne pas le devenir », analyse Cristel Petitcollin. Ainsi, avec le meurtre psychique, vient le meurtre de l’esprit critique.

Les dégâts sont importants, mais les victimes mettent du temps à comprendre le lien de cause à effet entre leur harceleur et leur état, jusqu’à frôler la mort. Le meurtre psychique est effectif quand vous en venez à avoir des envies suicidaires. Les victimes qui en sont arrivées à ce stade se reconnaitront en des phrases comme « je ne voyais pas d’autres solutions », « si j’en finis maintenant, ce sera plus simple ».

La descente aux enfers des victimes de pervers narcissique

 
Si la victime ne part pas, elle passera par plusieurs stades avant de subir le meurtre d’âme, le meurtre de ceux qu’elle est au plus profond de soi. Ils seront les mêmes, que ce soit une relation amoureuse toxique, ou familiale, plutôt dans le cercle amical ou de travail.

La première phase correspond au stress ordinaire. Vous ressentez un mal être, de la fatigue, des troubles légers du sommeil, digestifs ou encore de la concentration.

La deuxième est celle de la montée en grade de ces ressentis et émotions. On passe à un sentiment d’impuissance face à la situation, d’humiliation. « C’est un moment où les choses sont encore réversibles, la victime peut partir maintenant, sinon, un cap est passé et on bascule », prévient l’experte.

L’étape suivante est celle de la dépression, de l’auto-dévaluation, de la perte de confiance en soi, de la culpabilité maladive, de la perte de joie. « On ne fait plus rien, et d’ailleurs, le pervers narcissique veille à ce que sa victime n’ait plus aucun plaisir à rien », assure Cristel Petitcollin. Par exemple, si elle aime faire du sport, dès qu’elle entre de sa séance, il fera la tête pour lui faire payer, tout en lui disant qu’elle peut continuer, jusqu’à ce qu’elle abandonne.

Des troubles psychiques apparaissent, ainsi que des symptômes physiques : amaigrissements ou prise de poids spectaculaires, troubles digestifs, troubles endocriniens, poussées d’hypertention, malaises, vertiges, maladies de peau, ou encore tachycardie.

Les conséquences s’aggravent au moins jusqu’à ce que la personne comprenne la malveillance du manipulateur. « Le moment où on réalise est un choc, souligne Christel Petitcollin, la victime va revivre en boucle les scènes traumatiques, va ruminer, se déconnecter du quotidien, avoir des troubles du sommeil, du comportement et de mémoire importants ». Surtout, elle va mettre en place des comportements d’évitement pour limiter au maximum les réactions du manipulateur. « Je ne vais pas dire ça sinon il va crier », par exemple.

« Quand les victimes ont le déclic et racontent, une phrase revient souvent : "ça m’a effleuré l’esprit", raconte l’experte. Par exemple, "a-t-il fait exprès ?", "a-t-il réagi comme ça dans le but de vous faire du mal ?", "me déteste-t-il pour me faire ça ?". Un long processus attend alors encore la personne pour affronter le pervers narcissique et sortir de la relation toxique. D'ici là, l'agresseur fera tout pour tuer toute joie de vivre et amour de sa victime.

Bien que facile à dire, la seule véritable solution est de fuir les manipulateurs. Et en attendant, de s’entourer de gens profondément humain et chaleureux. "On restaure l’humanité, en faisant du lien, avec des gens qui sont capables de vous rappeler que vous êtes unique au monde", rappelle Christel Petitcollin. Dans tous les cas, tel un phoenix, vous renaîtrez de vos cendres, mais plus ou moins différentes et facilement, selon le stade que vous aviez passé dans cette relation.

Donc, la question maintenant, c'est de comprendre comment ça se fait qu'on finit par avoir le sentiment que des pervers narcissiques sont favorisés par les sociétés humaines pour en prendre le commandement ?

Je pose juste la question ! Pas pour y répondre maintenant. Enfin si vous avez envie de vous y coller ?



Cela s'explique en partie parce que notre langue est la
plus monotone au monde. | libellule789 via Pixabay

Quora

On ne peut s'en prendre qu'à la langue française.

Cet article est publié en partenariat avec Quora, plateforme sur laquelle les internautes peuvent poser des questions et où d'autres, spécialistes du sujet, leur répondent.
 

La question du jour: «Pourquoi les Français parlent-ils si mal l'anglais?»

La réponse de Pierre-Laurent Sisley, étudiant en master de psychologie clinique à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense:

Je suis étudiant en master de psychologie (reprise d'études). Pendant la troisième année de licence, en cours de psychologie cognitive comme en cours de neurobiologie cérébrale, nous avons eu l'explication de ce phénomène très particulier aux Français·es. C'est une cause que je connaissais déjà, en fait, car je l'avais vue en linguistique lorsque j'étais étudiant en lettres modernes il y a trente ans. Concrètement, c'est notre langue elle-même qui est le motif de notre difficulté à parler des langues étrangères. Pourquoi? C'est tout un processus que je vais expliquer... même si c'est toujours long pour un commentaire.

Le rôle du spectre sonore

 
Toute langue se parle sur la gamme des notes de musique. C'est pourquoi on dit de certaines qu'elles sont chantantes, rythmées (comme l'italien, le persan ou l'arabe). En linguistique, j'avais étudié sur des spectrogrammes le spectre sonore de plusieurs langues. Le français était une des langues les plus monotones du monde: trois notes seulement comparé à l'anglais qui joue sur sept notes et le russe qui lui joue sur neuf. Par exemple, on y compte les sonorités, les dièses et les bémols auxquels il faut encore ajouter les octaves inférieures ou supérieures. Beaucoup de langues asiatiques ou slaves jouent sur plus de dix notes. Les accents régionaux ne changent rien à l'affaire: ce sont les accents toniques inhérents à la langue qui importent, ainsi que la prosodie de celle-ci.

En français, quelle que soit l'importance des mots dans une phrase, l'accent tonique est toujours mis en fin de discours. À l'inverse, en anglais, en espagnol ou en allemand, l'accent tonique est bien mis sur les termes importants au moment de les dire. Conséquemment, le français se parle naturellement avec une certaine monotonie puisque ses variations sonores sont faibles en étendue (il contient peu de notes) et en diversité sémantique (qui correspond aux mots appuyés au cours de leur prononciation). Bien sûr, il arrive qu'en français on insiste sur un ou quelques termes, mais c'est lorsque la personne qui parle veut vraiment faire un effet ou mettre en avant une idée précise. Cela reste exceptionnel. Naturellement, le français se parle sans grande divergence sonore, ce qui donne aussi un charme spécifique à notre langue: sa douceur et l'absence de sons brutaux sont très appréciées par les personnes étrangèr·es qui aiment le français.

La période critique

Comme tout être vivant animal, l'être humain commence son éducation sociale tout petit. Un enfant connaît dans son développement ce qu'en sciences comportementales et en biologie on appelle une période critique dite aussi période sensible, au cours de laquelle toute information nouvelle est intégrable à 100% sans effort. Les spécialistes fixent la limite de cette période entre 12 et 15 ans. Les tout premiers temps de cette période (de 0 à 5 ans) sont les plus profitables: les études scientifiques via l'imagerie cérébrale ont montré qu'un petit être humain peut assimiler plusieurs langues sans problème, sans les mélanger, en discriminant bien la langue principale (celle du pays où il vit). Une fois passée la période critique, en l'absence d'un pluri-linguisme ou même d'un bilinguisme, l'apprentissage de langues étrangères devient plus laborieux: notre cerveau structure ses cellules et connexions synaptiques selon ce qu'il reçoit en infos ordinaires.

Le cerveau rentabilise

En tant que Français·es, entre 4 et 11 ans, nous nous sommes habitué·es aux sons de notre langue, une langue pauvre en étendue sonore (trois notes) et notre cerveau s'est formaté suivant ce schéma: il a spontanément, par souci d'efficacité, éliminé les voies neuronales qui ne servaient pas pour les utiliser au service d'autres opérations complexes. Notre cerveau a rentabilisé son réseau interne. Notre oreille est donc conçue pour entendre, parler le français avant tout puisque nous évoluons dans un milieu francophone en permanence (ou presque). Évidemment, notre oreille habituée à trois notes perçoit difficilement les sons d'autres langues qui sont hors de son spectre sonore. Si certains sons de l'anglais ou de l'allemand nous semblent si difficiles à prononcer et à restituer avec le bon accent tonique, c'est aussi à cause de cette faible amplitude sonore devenue naturelle.

En psychologie cognitive on apprend que certains sons de langues asiatiques très hauts ou très bas nous sont tout simplement devenus inaudibles. Apprendre le mandarin ou le japonais constitue un vrai défi pour un·e Français·e, par exemple, car un même mot peut signifier diverses idées parfois opposées selon la manière dont il est prononcé (ton haut, ton bas, aigus ou graves, sons longs, sons brefs, etc.).

Ceci explique pourquoi les Scandinaves, les russophones et Slaves parviennent plus vite que nous à apprendre des langues étrangères, même plus tard dans la vie: leur oreille est habituée à une palette sonore étendue. J'ai toujours été surpris et envieux de cette rapidité à intégrer un idiome étranger par ces personnes d'orgine étrangère.


Des causes multiples

Voici en gros l'une des explications majeures de notre difficulté à apprendre et parler d'autres langues. Nous ne sommes pas malformé·es: c'est notre langue elle-même qui porte la cause de cet état de fait. Aussi, on ne le dira jamais assez: pour être au moins bilingue avec aisance, il faut commencer à apprendre une autre langue tout petit. Ceci dit, apprendre une langue étrangère reste possible une fois adultes grâce à la plasticité cérébrale, mais le processus sera bien plus long et laborieux. Il restera en outre souvent incomplet. Il serait vain d'essayer de parler une nouvelle langue sans accent ou sans faute tonique. Toutefois, l'implication individuelle et le contexte interpersonnel influent sur cet apprentissage: on rencontre parfois des personnes qui se mettent tardivement à étudier une deuxième langue et qui la parlent très bien.

Évidemment, ce facteur causal n'exclut pas un effet de synergie avec d'autres motifs telles que la qualité de l'enseignement des langues d'un État et celle des interactions individuelles entre un individu et son environnement humain direct (famille, cercle amical et professionnel). Le niveau de langue d'un individu résulte de causes multiples par essence. Il est très individualisé, même si une ligne générale peut se dessiner pour une population. Cette complexité interdit d'avoir une posture radicale sur ce sujet.

Voilà une thèse ! Et elle est plutôt crédible. Donc il faut privilégier l'apprentissage précoce des langues, favoriser la pratique de la musique, du chant éventuellement, parce que tout ça peut contribuer à une capacité plus grande à utiliser les langues. Et surtout, il faut s'intéresser au fait que dans le Monde les gens disent les choses chacun à leur façon, ce qui n'exclut pas, bien au contraire, d'essayer de se comprendre.

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Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...