19 mars 2020

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 19 mars 2020

Repiqué dans le monde imaginaire de Mandryka ! Et c'est plein d'à-propos. Nikita, si tu nous regarde ... tu as bercé un peu mon enfance !

Bah ... les masques !

Quand Notre-Dame de Paris avait le feu au cul, on a vu arriver en quelques jours un bon milliard d'euros de promesses de dons.

Pour le coronavirus, c'est plus difficile de savoir combien les gens auront allongé en promesses spontanées ... ceci dit, je vous assure, et je mettrai aucune preuve ici, que des gens assez fortunés ont allongé pas mal de sous pour aider à faire avancer les choses, sous différentes formes. La solidarité se joue, comme bien souvent, dans la discrétion et la sincérité des engagements humains.

Néanmoins, on n'avait pas eu pour Notre-Dame, pas plus que pour le décès d'un chanteur populaire ou les victimes d'un tsunami en Asie du sud-est, une telle débauche de promesses de dons des gouvernements. Ça jamais. C'est inédit !

Et comme c'est avec nos poches, quand même, il faut le dire, si si, parce que dans le brouhaha du moment, pas mal de gens pourraient penser que ça tombe comme des poulets rôtis du ciel un dimanche de fête ... tout l'argent qui va être dépensé, c'est celui qu'on va payer ensuite, pendant des années.


Quand tu fais un emprunt pour acheter des fringues, une bagnole ou ce que tu veux, on te fait chier comme pas permis si tu fais partie des tricards chez les banquiers.

Bon, il faut dire que quand tu veux changer de bagnole c'est différent. Y a pas mort d'homme, y a pas autre chose qu'une société qui fonctionne bien, et la confiance que tu vas régler par tes propres moyens tes mensualités.

Là, nous sommes devant un phénomène considérable. Juste pour donner une idée de l'ampleur et des enjeux, si on avait laissé l'épidémie faire ses emplettes au sein de l'humanité, on peut imaginer, sans vraiment en savoir plus que ça, qu'il s'en serait suivi des dizaines de millions de macchabées.

Le pire, au niveau de chacun, c'est pas les dizaines de millions, c'est les quelques personnes que tu connais et qui t'auraient terriblement manqué après.

Nous sommes devant un phénomène considérable qui a réussi à mettre un bronx incroyable dans les marchés financiers. Les gens auxquels la planète confie ses intérêts ont réussi à fumer la moitié de la valeur boursière planétaire en quelques jours ! Une paille.

Si tu regardes comment ça fonctionne, admettons que les bourses du monde entier soient investies par des institutionnels, des entreprises ... et des particuliers, au travers des fonds de pension, des produits financiers des banques et des assurances etc ... c'est pas seulement les institutionnels et les entreprises qui ont perdu de la valeur, ce sont surtout les fonds de pension, les produits financiers des banques ... enfin bref ce sont les épargnants qui se sont fait subtiliser du pognon.

Ça c'est le premier acte.

Le second, c'est que tous les pays qui peuvent se le permettre sont en train de mettre en place des politiques économiques "pour faire face à la crise sanitaire". On parle de bientôt mille milliards de dollars aux États-Unis, ça sera plus à la sortie. On parle d'autant en Europe, hein ! L'Europe ça dysfonctionne beaucoup, mais pas sur tout. Et faut pas croire que la Russie soit en reste, même si elle y met moins. Pour ce qui est de la Chine, même si c'est caché dans des bidouilles économiques et financières, des taux de change complètement fraudés, la Chine y met autant que les États-Unis ou l'Europe dans cette histoire.

En bref, et au total, quand un pays, par l'intermédiaire de son chef de l’État ou du gouvernement, dit qu'il va foutre sur la gueule au virus, n'oublie pas que c'est toi qui paye. Les bourses qui chutent, c'est peut-être toi aussi, si tu as des actions, des produits financiers, de l'épargne ...

Tu payes pour des dizaines de millions de morts qui n'auront pas lieu. Dont la tienne peut-être. Sympa remarque, moi j'aime bien l'idée. Te savoir peut-être toujours là dans quelques années, ça me fait plaisir.

Tu payes pour permettre aux institutionnels, aux entreprises, etc ... pour éviter que tout ça se pète la gueule au point que tu pourrais plus aller chercher ton PQ au supermarché.

Tu payes ... avec tes sous. Attends, pas de panique, aujourd'hui c'est pas tes sous ... stop, pas d'inquiétude, ne commence pas à avoir mal au larfeuille. Ta petite carte plastic-money ne risque rien pour le moment. C'est plus tard que tu sentiras la douceur de ton PQ ... il sera toujours aussi facile d'en trouver, mais il sera plus cher !

C'est la vie, rien ne se perd tout se transforme, et des fois on se demande pourquoi ça se passe d'une manière qui revient toujours à voir passer les écoulements dans le même sens.

Tu sais, le ruissellement, celui dont certains parlent comme d'une espèce d'Euphrate, de Pishon, de Guihon, ce ruissellement qui serait le retour de ta sueur, de tes efforts pour servir des destins et des ambitions auxquelles tu dois te dévouer pour obtenir les fruits après ... ben là, ces temps-ci, le ruissellement il est en train de montrer le bout de son nez.

Les mêmes mecs qui t'ont fait les poches pour en arriver à une société aussi merdique, ils sont en train de s'apprêter à te refaire les poches pour tenter de nettoyer la merde. Pas forcément pour dire que la merde c'est eux qui l'ont mis, c'est pas si simple. Par contre, ils arrivent quand même à te dire qu'ils ont besoin d'une pompe à merde, mais c'est toi qui finira par la ramasser avec les doigts.

On croyait pas au ruissellement. Pas la peine de se faire des illusions, et on n'est pas dupes de ça. Mais si on croyait pas aux aspirateurs, là on devrait pouvoir s'y mettre d'urgence et sans état.

Enfin tout ça me fait vraiment penser à l'abracadrantesque parcours du Concombre masqué, lui au moins il portait son masque, à son époque il y en avait.



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Avec un taux de mortalité s’élevant à 9,2 %
(contre 1,4 % pour les individus sains), les
diabétiques font partie des personnes plus
vulnérables au Covid-19.
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Anne-Laure Frémont, Delphine Chayet

Dans cette liste, entre autres, on compte les personnes souffrant d’une maladie cardiovasculaire, respiratoire ou d’hypertension, les diabètiques, les personnes ayant un cancer, mais aussi les personnes obèses.

«Restez chez vous.» Pour lutter contre le virus du Covid-19, cette mesure s’applique à tout le monde, et particulièrement à ceux qui risquent de développer une forme grave de la maladie. Le Haut Conseil de la santé publique a dressé une liste des populations les plus vulnérables. En premier lieu, les personnes âgées. Le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service de maladies infectieuses de l’hôpital Bichat, indiquait mardi que «plus de la moitié des personnes en réanimation ont plus de 60 ans».

Souffrir d’une pathologie chronique augmente également le risque: insuffisance rénale, cardiaque, hypertension artérielle ou autres antécédents cardiovasculaires… Les diabétiques sont aussi plus vulnérables face au nouveau coronavirus (le risque s’accroît surtout pour un diabète déséquilibré ou compliqué), de même que les personnes souffrant d’un déficit immunitaire (celles porteuses du VIH par exemple). Enfin, les personnes atteintes d’un cancer, affaiblies à la fois par la maladie et la chimiothérapie.

Selon un rapport de l’OMS publié le mois dernier sur la situation en Chine, «alors que les patients qui ont déclaré ne pas avoir de comorbidité avaient un taux de mortalité de 1,4 %, les patients souffrants de comorbidité avaient des taux beaucoup plus élevés: 13,2 % pour les maladies cardiovasculaires, 9,2 % pour le diabète, 8,4 % pour l’hypertension, 8,0 % pour les maladies respiratoires chroniques et 7,6 % pour le cancer».

Cas moins connus: les personnes obèses

Cas moins connus: les personnes obèses (avec indice de masse corporelle > 40 kg/m²) sont aussi vulnérables, selon le Haut Conseil de la santé publique, qui se base sur une comparaison avec la grippe A (H1N1). Un risque - encore à mesurer - qu’évoquait le Pr Yazdanpanah mardi, en expliquant que plusieurs jeunes en surpoids ou obèses se trouvaient en réanimation en France.

Quid des personnes asthmatiques? Cette maladie inflammatoire et chronique des bronches touche plus de 4 millions de personnes en France. Le Haut Conseil place dans sa liste les personnes ayant une pathologique respiratoire chronique… Ce qui ne concerne que «les asthmes chroniques sévères», précise la direction générale de la Santé.

«A priori, l’asthme des jeunes n’est pas un facteur de risque. Seul un asthme non contrôlé ou un asthme qui s’est transformé en broncho-pneumopathie obstructive, surtout chez des personnes âgées, est un facteur de risque», explique Blaise Genton, médecin chef à Unisanté, centre universitaire de médecine générale et santé publique, à Lausanne. Dans un communiqué, la Fédération française d’allergologie souligne que «l’asthme n’est pas un facteur de risque de développer des formes plus sévères (…) s’il est bien contrôlé, notamment par les corticoïdes inhalés». La fédération insiste: il faut continuer à prendre ce traitement s’il est prescrit. Cette mise au point intervient après les alertes du ministère de la Santé sur la prise de médicaments comme l’ibuprofène ou certains corticoïdes, qui ont pu créer la confusion. La fédération appelle également à «bien évaluer la nature des symptômes ressentis» car les mois à venir sont propices aux rhinites, conjonctivites et asthmes chez les patients allergiques, en raison du pollen.

Autre question qui revient souvent: le cas des femmes enceintes. Le Haut Conseil de la santé publique admet manquer de données. Par précaution, il recommande d’appliquer les mesures «barrières», surtout lors des derniers mois de grossesse. Car «comme toute infection au dernier trimestre, certains symptômes - notamment la fièvre ou la toux - peuvent augmenter des risques d’accouchement prématuré», explique le Pr Philippe Deruelle, chef de service de la maternité des hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Une étude retraçant le parcours de neuf femmes enceintes, hospitalisées fin janvier à Wuhan avec un Covid-19, ne décrit toutefois aucune forme sévère de la maladie, et aucun décès chez les mères et leurs enfants. «Contrairement à la grippe et à d’autres infections respiratoires, qui sont responsables de formes plus sévères chez les femmes enceintes, le coronavirus donne lieu à des signes cliniques identiques à ceux rapportés par des patientes adultes non enceintes», souligne le Pr Deruelle. Autre point rassurant de l’étude chinoise publiée dans la revue The Lancet, il n’y a aucune preuve de transmission intra-utérine du virus chez les femmes en fin de grossesse.

La mesure des statistiques est maintenant assez précise pour en tirer des enseignements plutôt simples. Le terrain de prédilection du virus, c'est le poumon. Et même si on trouve désormais des personnes gravement atteintes ou décédées parmi les jeunes, toutes sortes de facteurs de risques peuvent s'ajouter. Face à ceci, le confinement est la seule barrière de sécurité actuellement. C'est la raison pour laquelle il a été mis en place.

Ce que l'on sait aussi, c'est que l'épidémie se développe toujours, et qu'il y en a sans doute pour au moins deux, ou quatre semaines, avant que le confinement ne montre des effets rassurants.

En regardant le parcours réalisé en Chine, en Corée du Sud, et plus près de nous en Italie, les premiers effets mesurables du confinement, lorsqu'il est maximisé, se font sentir à une semaine, et ils laissent envisager une réelle amélioration des choses à deux semaines après la première, ou quelque chose d'approchant ... le temps que le nombre réel de porteurs ait soit développé la maladie, soit trouvé une immunité.

On ne sait pas le nombre réel de porteurs, mais il est estimé à une valeur beaucoup plus importante que le nombre de cas déclarés. Ce qui est un peu toute la difficulté de la chose. Si on pouvait tester toute la population, ce qui est techniquement compliqué, financièrement  très lourd, et, surtout, humainement impossible dans un délai très court, on pourrait imaginer isoler toutes les personnes atteintes par le virus, avec symptôme ou pas. Et en fait on peut pas le faire. C'était une possibilité envisageable très tôt, pas maintenant.

C'est une des différences entre le parcours particulier de la Corée du Sud, partiellement de l'Allemagne, et la France ou l'Italie par exemple.

Donc, nous en sommes à tenter de catégoriser les personnes en fonction de leur parcours santé, pour dispatcher les malades au mieux vers un confinement renforcé à domicile, ou une prise en charge hospitalière. Ce dont on sait que nous allons rencontrer des problèmes importants pour les jours qui viennent, puisque le nombre de cas déclarés n'a pas fini de croître.



Selon l’étude de l’ISS, le délai moyen entre
l’apparition des premiers symptômes et le décès est
de huit jours. REUTERS/Remo Casilli

V.G. avec AFP

L’Institut supérieur de la santé (ISS) a analysé un échantillon d’environ 2 000 personnes décédées depuis le début de l’épidémie.


Un homme d'environ 80 ans. Tel pourrait être le portrait-robot des personnes décédées du coronavirus de l'autre côté des Alpes, si l'on se fie aux données de l'Institut supérieur de la santé (ISS), qui publie régulièrement ses statistiques. Selon lui, l'âge moyen des personnes décédées en Italie et testées positives au Covid-19 est de 79,5 ans et les hommes représentent 70 % des morts.

Sur un échantillon de 2 003 morts, sur les 2 503 que le pays avait enregistrés mardi - elles étaient 2 978 24 heures plus tard -, 707 se trouvaient dans la tranche d'âge 70-79 ans, 852 dans la tranche d'âge 80-89 ans et 198 ont plus de 90 ans, selon un communiqué de l'ISS.

Cinq victimes décédées avaient moins de 40 ans

« Dix-sept personnes positives au Covid-19 de moins de 50 ans sont mortes. En particulier, cinq de ces personnes avaient moins de 40 ans, toutes de sexe masculin, avec un âge compris entre 31 et 39 ans, avec de graves pathologies précédentes », précise l'ISS.

Voir le graphique en mieux chez l'auteur


Recensant une dizaine de pathologies les plus courantes relevées sur les personnes décédées, dont les plus fréquentes sont l'hypertension, le diabète ou la cardiopathie ischémique, l'ISS souligne que 48,5 % des personnes décédées souffraient de trois ou plus de ces pathologies et 25,6 % de deux pathologies. Seulement 0,8 % des personnes, trois au total, n'avaient aucune pathologie, selon la même source.

D'après la même étude, le délai moyen entre l'apparition des premiers symptômes et le décès est de huit jours, tandis que les symptômes les plus fréquents sont la fièvre (77 % des cas) et l'essoufflement (74 %), loin devant la toux (42 %).



D'un pays à l'autre, les statistiques montrent des disparités entre le nombre de personnes déclarées, de personnes décédées, en regard de la population. On mesure, par exemple, la démographie par million d'habitants. On trouve des écarts importants, en particulier et surtout sur le nombre de personnes décédées.

Ce qui est assez constant, c'est la progression de l'épidémie d'un jour sur l'autre, avec des décalages en raison de l'arrivée de l'épidémie selon le territoire observé.

Ce qui est assez constant aussi est la typologie des personnes relevant de symptômes les plus graves, et donc des décès comptés.

S'il est apparu que l'épidémie concerne aussi des personnes plus jeunes, par exemple, souvent en fonction de facteurs de risques, mais pas toujours, il n'en reste pas moins que la part la plus importante des patients relevant des soins d'urgence, et des patients décédés concerne les personnes plus âgées. On ne sait toujours pas expliquer précisément la raison pour laquelle les très jeunes sont éventuellement porteurs mais sans symptômes particuliers.

Compte tenu des moyens mis en oeuvre d'un pays à l'autre, et de l'ancienneté des mesures de confinement, les taux de décès sont assez différents. Il semble que les deux facteurs les plus marquants de corrélation soient le nombre de lits d'assistance respiratoire ramené à la population, et le nombre de tests de dépistage effectués, également ramené à la population. Les dépistages ont été un moyen fort permettant d'isoler plus tôt des patients, limitant ainsi la propagation du virus. Les moyens en assistance respiratoire sont, eux, des moyens clairement salutaires pour permettre à des patients dans un état grave de survivre à la maladie.

Et devant l'immensité de la tâche, les professionnels de santé se débattent avec pour seul vrai rempart à l'épidémie, pour l'instant, les mesures de confinement.

En Italie, elles commencent à porter leurs fruits de façon mesurable dans les secteurs géographiques où elles ont été appliquées le plus précocément. L'épidémie continue de s'amplifier encore un peu dans les autres régions, mais les courbes sont rassurantes sur le fait que le confinement ralenti, partout, la progression de l'épidémie. Au terme de deux à trois semaines de mesures de confinement, la propagation du virus stagne, puis diminue, et permet de retrouver un peu de liberté de mouvement.

Le confinement ne soigne pas, il ne fait pas disparaître le virus, il limite sa dispersion, ce qui a pour effet de limiter la saturation des systèmes de santé, et celle des crânes sous lesquels des tempêtes se déclenchent pour des prises de décisions pas toujours faciles.

Ce qui signifie, pour les personnes les plus exposées aux développements graves de la maladie, que le confinement devrait être une attitude qui peut aller au-delà des mesures annoncées de santé publique. Pendant un certain temps, et tant qu'on ne verra pas clairement des moyens de traitement un peu efficaces en prévention ou en cure, il faut prévoir de continuer à faire attention, si possible, à ne pas être contaminé.


E per quel che sono qui, intendo i miei pensieri amorevoli per amici miei Francesco, Mastino e tutti ...


Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, la
porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye et le
ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald
Darmanin, après le Conseil des ministres de mercredi.
Photo Ludovic Marin. AFP

Franck Bouaziz

L'exécutif va présenter au Parlement un projet de loi sur le report du deuxième tour des municipales, sur la possibilité de décréter l'état d'urgence sanitaire et sur un plan d'urgence économique massif.

Si une seule journaliste, dûment autorisée, était tolérée dans la salle, plus de 20 000 internautes ont suivi mercredi sur le site de la présidence de la République le compte rendu du deuxième Conseil des ministres de la semaine. Le Premier ministre s’est présenté accompagné du ministre de l’Economie et de celui des Comptes publics, qui fait pour l’occasion son retour sur le devant de la scène. Et il a ouvert le bal de manière solennelle, comme le président de la République lundi soir et comme il l’avait lui-même fait la veille au 20 heures de France 2 : «Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle, qui nécessite des mesures fortes, mais c’est également une crise qui, parce qu’elle immobilise une bonne partie de la population peut avoir des conséquences très graves sur la vie de la nation, a déclaré Edouard Philippe. Le gouvernement va demander au Parlement de lui donner les moyens de faire face à l’urgence.»

Un second tour en juin, pour l’instant

Députés et sénateurs vont donc devoir examiner non pas mais un, mais trois textes législatifs exceptionnels : un projet de loi d’urgence, un projet de loi de finance rectificative et enfin un projet de loi organique. Le premier étage de cette fusée s’attache aux élections municipales. Les quelque 35 000 conseils municipaux qui ont été élus au premier tour pourront fonctionner normalement, même si le projet de devoir réunir les conseils municipaux pour l’occasion ne réjouit pas grand monde. Pour les autres, le projet de loi fixe au mois de juin la tenue du second tour, «sous réserve que l’épidémie ait été suffisamment contenue d’ici là». Le gouvernement remettra un rapport au Parlement pour faire le point à la mi-mai.

Le retour de l’Etat d’urgence

Le plat de résistance, attendu, est bien entendu les dispositions relatives à «l’état d’urgence sanitaire». Le texte va s’inspirer de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, celle qu’avait mobilisée François Hollande en novembre 2015 en pleine vague d’attentats terroristes, ou Jacques Chirac en 2005 lors des «émeutes» dans les banlieues. Un décret sera pris en conseil des ministres et la prolongation de cette période dérogatoire, au-delà de douze jours, devra être avalisé par le Parlement, censément informé en temps réel des dispositions prises par l’exécutif. «Le parallèle [avec l’état d’urgence tel qu’il fut instauré dans le passé, ndlr] s’arrête là car la nature des mesures à prendre est différente. Il ne s’agit pas d’autoriser des perquisitions, a souligné le Premier ministre. Il s’agit de prendre des mesures générales face une épidémie qui deviendrait généralisée.» Lesquelles ? Difficile pour le moment d’en savoir plus, puisque Edouard Philippe a simplement précisé qu’il s’agissait «d’affermir les bases légales sur le fondement desquelles seront prises les décisions». L’exécutif ferait bien de préciser leur périmètre s’il veut s’éviter un début de polémique.

15 milliards de déficit en plus

Les dispositions économiques contenues dans le titre III sont relatives au plan d’urgence économique détaillé mardi par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. En la matière, un projet de loi de finance rectificative va acter une série de dispositions essentiellement tournées vers les entreprises pour un montant de 45 milliards d’euros. Il s’agit d’une généralisation du chômage partiel au-delà de la limite de 1,5 smic. le coût devrait être de 8,5 milliards d’euros sur deux mois. S’y ajoutent le report des charges sociales et fiscales des entreprises pour 34,5 milliards et un fonds de solidarité pour les toutes petites entreprises à hauteur de 2 milliards sur deux mois. Enfin, l’Etat apportera sa garantie pour 300 milliards d’euros de crédit nouveaux accordés par les banques. En clair, cela signifie que si les emprunteurs ne remboursent pas, l’Etat prendra alors en charge l’ardoise.

Ces mesures d’urgences ne seront pas sans effet sur les comptes publics. Le ministre en charge de ces questions, Gérald Darmanin, précise que l’Etat va devoir débourser 6,3 milliards de crédit supplémentaires pour financer le chômage partiel. Le reste sera pris en charge par les régions (250 millions d’euros) et l’Unédic. En même temps, les finances publiques vont devoir tirer un trait sur 10 milliards de recettes fiscales liées aux reports de paiement accordés aux entreprises. Résultat, le déficit budgétaire va se creuser de 15 milliards, ce qui devrait faire passer le ratio dette publique/PIB de 2,2 à 3,9%. Bruxelles ne devrait pas s’en offusquer outre mesure puisque les ministres des Finances de la zone euro ont déjà pris les devants sur cette question. D’autant que ce dérapage budgétaire, que même la droite accompagne d’un regard bienveillant, pourrait n’être que provisoire si la crise sanitaire ne dure bien que quelques mois.

Bruxelles va pas s'offusquer, vu que tous les pays de la zone euro sont en train de fabriquer de la monnaie ! C'est le moment d'en profiter pour raser gratis. Ou de réparer un peu les systèmes sociaux et de santé, vu ce qui en a été fait ces trente ou quarante dernières années.

Enfin, c'est pas certain que tous ces moyens soient vraiment utilisés pour réparer quelque chose, à part les portefeuilles d'une minorité.

Dans quelques mois, on regardera où en est le PIB, il aura baissé un peu, et puis on refera la même chose dans un, deux et trois ans, les investissements, massifs, de maintenant auront été digérés par les circuits habituels de l'argent, le PIB sera revenu, aura sans doute crû, et les inégalités devraient être à peu près les mêmes qu'avant.

Au mieux saura t-on mieux réagir et plus tôt en cas de nouvelle crise sanitaire majeure, pour ce qui est de tirer les leçons c'est une autre chanson.

Nous allons être mis sous état d'urgence ... sanitaire. L'épithète est là pour assurer, ou rassurer, sur le fait que toutes les actions qui seront menées n'auront pour seul but que d'éloigner la crise sanitaire. On est rassurés.

Pour une crise sanitaire, c'est quand même intéressant que les éléments des textes préparatoires ne parlent que de pognon. Et pas qu'un peu, il est aligné pas loin de quatre cent milliards, pour l'instant. Genre cinq mille balles par habitant si on calcule avec une râpe pour pas se laisser distraire par des virgules.

Pourquoi pas !

Pourquoi avant c'était impossible de balancer quelques millions, et là ... ? Ce sont les petits secrets de nos dirigeants. Nous on n'est pas assez intelligents pour comprendre, donc c'est pas la peine qu'on nous explique.

C'est pas non plus la peine de dire que tout cet argent n'est pas une manne tombée du ciel généreux ! Les dettes ça se paye.

Pour ce qui est de l'état d'urgence, le contenu précis des possibilités de décrets, pour le gouvernement, reste assez flou, assez pour inquiéter un peu sur la retenue qui sera de mise à ne pas instaurer des conditions policières, par exemple, qui seraient mal perçues par la population.

L'état d'urgence, demandé, puisqu'il doit être validé par le parlement, est d'un genre similaire à celui utilisé par Hollande il y a quelques années, pour cause d'attentats, mais comme on a pas l'intention de faire passer le virus en justice, il n'est pas ... à priori ... prévu de donner des facilités aux forces de l'ordre et à la justice pour perquisitionner les doigts dans le nez. Mélenchon peut être rassuré.

Je trouve toujours les propositions de textes, en particulier dans les moments difficiles de la vie publique et politique, assez bizarrement écrits.

Par exemple, pourquoi vouloir fixer maintenant un second tour des élections municipales en juin, sans annuler le premier tour ... sans avoir vérifié que la Nation était d'accord ... pour une entorse à la Constitution ... au passage. Le passage du texte devant les deux chambres est peut-être considéré comme étant la vérification auprès de la Nation ... soit. J'ai du mal à être convaincu qu'on puisse ne pas demander aux électeurs, à qui appartient le suffrage universel, ce qu'ils en pensent !

Cet état d'urgence, sanitaire, est prévu pour gérer une crise, sanitaire. Il ne fait pas de doute que, dans l'état actuel des choses, les effets de la crise sanitaire ne seront pas réglés avant au moins la fin de l'été, si tout va bien. Ce qui ne veut pas dire que le confinement sera aussi long, mais c'est à peu près imprévisible dans l'immédiat de compter le temps qui va s'écouler pour sortir vraiment de la période de crise, celle qui justifie des moyens d'exception.

Je me demande si il est tout à fait normal de prendre des disposition d'urgence pour gérer des situations de long terme.

Le volet financier peut tout à fait être géré par le ballet institutionnel, le volet relatif aux mesures de confinement a déjà été géré par les modalités appliquées ces derniers jours ... que manque t-il, au fond, au gouvernement pour bien gérer ? Des réorientations budgétaires ? Dont acte. Qu'il demande cela au parlement, et le tour est joué ? Et de ce fait, il pourrait se permettre de faire passer en priorité des textes urgents dans ce seul périmètre, sans réinventer la roue ...

Enfin, ça aurait pu fonctionner comme ça si le pays avait un regard moins critique sur son exécutif. Là, tout est devenu compliqué, il aura fallu que Macron sorte la marotte de la guerre ... pour en arriver à l'idée de demander l'état d'urgence ... et tout ça pour arriver à faire enfin livrer des masques chirurgicaux depuis deux jours.

C'est très compliqué. Sûr qu'il faut avoir fait des études, au moins, et pas avoir foutu grand chose depuis pour pas oublier les études qu'on a fait, pour arriver à une gestion comme ça.

Moi j'oublie tout. C'est pour ça que je lis les journaux, comme ça je trouve des moyens pour me rappeler.

Donc je vais me rappeler qu'on sort maintenant 10% de PIB pour le virus. C'est noté. Avec un état d'urgence en prime, sans doute pour éviter que des voyous piquent les camions-bennes de billets. Enfin je pense que ça doit être ça. Et si la crise dure un peu, ils vont en rajouter, c'est sûr.

A moins que ... à moins que, la météo, les ondes électromagnétiques, où on ne sait quel stratagème la nature se mettrait à utiliser pour que l'épidémie s'étiole ... on ne sait jamais.

C'est d'ailleurs pour ça que, normalement, on anticipe, on évite de dépasser les bornes des limites ... pour pas que le moindre tracas n'oblige à faire branle-bas de combat. Ce serait vraiment très con, maintenant, que toutes ces grandes décisions pour réparer les précédentes ne servent finalement qu'à ajouter du bordel au lupanar.



Un SDF dort sur un trottoir avec ses chiens, à Paris,
le 15 janvier 2019. — Clément Follain / 20 Minutes
20 Minutes (19/03/2020) : Coronavirus : Quelles solutions sont prévues pour les sans-abri en période de confinement ?

Delphine Bancaud

Les SDF sont encore davantage précarisés et sont très exposés au virus

Ils vivent dans la rue, dans des squats, des bidonvilles, des centres d’hébergement d’urgence. Et leurs conditions de vie, déjà très difficiles habituellement, le sont encore plus depuis quelques jours, en raison de l’épidémie de coronavirus  et des mesures de confinement qui ont été décidées.

De nouvelles places vont-elles être créées en centres d’hébergement ?

Actuellement, 157.000 précaires sont hébergés dans des centres d’hébergement, dont 14.000 au titre du « plan hiver ». « Et ces 14.000 places, qui devaient progressivement fermer à compter du 31 mars, resteront ouvertes jusqu’au 31 mai », indique à 20 minutes le ministère du Logement. Mais leur nombre reste insuffisant. « Et l’on sait que les sans-abri sont un public particulièrement vulnérable par rapport au virus. Car il s’agit souvent de personnes vieillissantes qui ont un système immunitaire vacillant. Par ailleurs, la plupart de ceux qui vont développer les symptômes n’auront pas le réflexe d’appeler le 15 », rappelle Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe 800 associations caritatives.

C’est pour cela que le ministère du Logement tente de trouver des solutions en urgence. « Notre objectif est de mettre à l’abri le plus de personnes possibles. Mais il n’y aura pas de mise à l’abri de force des personnes à la rue », a déclaré ce jeudi Julien Denormandie, le ministre du Logement, lors d’une conférence de presse téléphonique. « Nous travaillons avec les collectivités et les services de l’Etat pour repérer des hôtels et des établissements publics qui sont mobilisables pour accueillir des personnes sans-abri », indique l’entourage de Julien Denormandie. Exemple à Paris, où un nouveau gymnase a été ouvert ce mardi à cet effet. Et la maire de Paris a proposé à l’État 14 autres gymnases supplémentaires. « Nous avons aussi réquisitionné le centre Kellermann dans le 13e arrondissement de Paris qui a 170 chambres isolées. Et le groupe Accor nous a proposé 200 chambres en Ile-de-France et 600 ailleurs en France », a déclaré ce jeudi Julien Denormandie. A Toulouse, la mairie indique à 20 Minutes que chaque sans-abri « se verra mesurer sa température dès ce mercredi soir. Si celle-ci est anormale, la personne sera mise à l’écart dans un dispensaire prévu à cet effet, pour limiter le risque de contagion ». Au total, le ministère du Logement a débloqué 50 millions d’euros pour créer ces nouvelles places. « La solidarité ne doit pas être la victime du Covid 19 », a insisté le ministre.

Comment sont protégés les SDF dans les centres d’hébergement ?

Selon Julien Denormandie, « une vingtaine de cas de contamination au coronavirus ont été détectés dans des centres d’hébergement, essentiellement en Ile-de-France », a-t-il déclaré ce jeudi. Pour l’instant, il n’y a pas foyer épidémique dans les centres d’hébergement, observe Florent Gueguen. « Heureusement, depuis une dizaine d’années, les dortoirs y sont minoritaires et les chambres individuelles majoritaires, ce qui rend possible le confinement », explique Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé-Pierre.

Les travailleurs sociaux passent beaucoup de temps à rappeler les messages de prévention aux personnes accueillies, même si le bannissement de certains gestes, comme ne pas se serrer la main, passe mal parfois. « Il est très compliqué de faire respecter les gestes barrières par les personnes qui ne parlent pas français ou qui ont des problèmes de santé mentale », constate Florent Gueguen.

Mais le personnel dans les centres pourrait manquer à l’appel dans les prochaines semaines. « Nous avons demandé aux associations gestionnaires de centres de bâtir des plans de continuité de leurs activités, pour anticiper un fort absentéisme dans les équipes. Car des salariés sont contaminés et d’autres doivent garder leurs enfants », explique le ministère du Logement.

En quoi consistent les « centres de desserrement » que le gouvernement va mettre en place ?

Le gouvernement et les autorités de santé planchent sur la création de « centres de desserrement », pour isoler les personnes sans domicile infectées, mais dont l’état ne nécessiterait pas une hospitalisation. « On prévoit un centre par région, voire un par département dans les territoires les plus étendus ».

« Les deux premiers ouvriront cette semaine à Paris, et 80 sites ont été identifiés dans toute la France par les préfets », précise l’entourage de Julien Denormandie. L’accès à ces centres se fera sur avis médical. Ils seront dotés de médecins, personnels médicaux et auront recours à la réserve sanitaire. Des compétences pas faciles à mobiliser en ce moment : « Il ne suffit pas de trouver des lieux. Il faut trouver des accompagnants », a reconnu le ministre du Logement. Des masques et autres moyens de protection seront fournis aux personnes travaillant dans ces « centres de desserrement », a assuré le ministre.

Les maraudes et les accueils de jour continuent-ils ?

« Il y a eu un mouvement de fermeture massif de ces services depuis ce week-end. Car le personnel et les bénévoles ne sont pas suffisamment protégés contre le virus ou doivent garder leurs enfants », constate Florent Gueguen. Ce qui a des conséquences graves pour les sans-abri, souligne Manuel Domergue, de la Fondation Abbé-Pierre : « Certains n’ont plus accès à la distribution alimentaire et ne peuvent plus se laver dans les accueils de jour. Et faire la manche est plus difficile ces jours-ci. Ce qui entraîne des problèmes d’hygiène et de malnutrition ».

Plusieurs associations ont d’ailleurs lancé ce mercredi des appels au renfort de bénévoles, comme les Restos du cœur (annonces des besoins sur restosducoeur.org) ou Le Secours populaire. Le Samusocial de Paris a aussi lancé un appel à dons de chèques-déjeuner et de tickets-restaurant* aux entreprises et aux particuliers ce mercredi.

Quid des bidonvilles et des squats ?

« Les squats et les bidonvilles ne seront pas démantelés pendant cette période », a assuré ce jeudi, Julien Denormandie. « Près de 80 % des personnes vivant en bidonville n’ont pas accès à l’eau et c’est impossible pour elles d’appliquer les mesures d’hygiène et de prévention préconisées. Et les groupes de personnes qui y vivent sont nombreux », explique Florent Gueguen.

« Certaines mairies sont en train d’installer des points d’eau », observe Manuel Domergue. Reste que les personnes qui vivent dans les bidonvilles vivent dans une promiscuité dangereuse.

Ben voilà. Avec les journaux, c'est pratique, la mémoire revient à pic ! Les sans abri, y en a encore ? Et en plus ils sont  plus fragiles, et en plus ils sont  plus compliqués à confiner ...

La politique c'est bordélique. Surtout quand tu fais des promesses et que tu les tiens pas.

C'est une caractéristique remarquable du quinquennat bistouquet ! Y a pas deux ans, il lançait à l'envie "qu'ils viennent me chercher". Maintenant c'est "restez chez-vous".

Et là, ... ah merde. Y a des sdf qui disent ils ont pas chez eux ?!

Les cons. Le problème avec les grains de sable, c'est que même quand tu as bien essuyé les pieds, tu en ramène dans le salon.

Donc, oui, les sans-abri, mais pas seulement, tous les gens qui vivent dans des espaces qui sont pas aussi "cosy" que chez toi, il y en a plein, dans des foyers, des hébergements divers et variés ... c'est des tas de gens en fait. Et ... le confinement, c'est finalement assez con, mais fallait aussi y penser.

Autant dire que pour les questions d'actualité, pour être un peu à l'abri de l'épidémie, déjà que le confinement à la maison c'est pas exactement la panacée ... alors pour pas mal de gens, c'est tout simplement inopérant. Il est possible de proposer des conditions meilleures d'hébergement, avec un peu plus de commodités et d'espace, mais disons que le faire tardivement, ça n'a pas vraiment de sens.

Parmi les hébergements divers et variés, il y a aussi les centres de détention ... et oui ! On en pense ce qu'on veut, mais ça existe, et les problèmes de promiscuité y sont constants. Pratiquer le "desserrement" en milieu carcéral ... on oublie ! Même en Iran ils ont craqué, ils ont libéré dix mille prisonniers. Ça c'est du desserrement, on appelle ça de l'élargissement même.

Bon, pour tous les mal logés, les contraints et les forcés, et quelle que soit la raison, ça va être vraiment compliqué de s'immuniser en paix.



Une personne sans domicile fixe, à Paris le 18 mars.
(JOEL SAGET / AFP)

Les premières chambres pouvant accueillir des sans-abri ont été ouvertes mercredi soir. Plus de 170 seront proposées à Paris d’ici la fin de la semaine.

Le gouvernement a commencé à réquisitionner des chambres d’hôtel afin de permettre aux sans-abri – environ 250 000 personnes en France – de se confiner à l’heure où l’épidémie de Covid-19 frappe la France, a indiqué ce jeudi le ministre du Logement Julien Denomandie.

La mobilisation du gouvernement, des collectivités et des associations est « totale » pour « mettre à l’abri celles et ceux qui vivent encore dehors », a souligné le ministre lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

https://twitter.com/J_Denormandie/status/1240535773214015488?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1240535773214015488&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.nouvelobs.com%2Fconfinement%2F20200319.OBS26288%2Fconfinement-des-chambres-d-hotels-requisitionnees-par-le-gouvernement-pour-les-sdf.html
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« La situation est évidemment compliquée parce que cette mise à l’abri nécessite des dispositifs particuliers, on privilégie notamment les chambres individuelles, les hôtels », a expliqué le ministre du Logement. « On travaille beaucoup avec ces derniers pour libérer un maximum de chambres », a-t-il complété. Les premières ont été ouvertes mercredi soir à Paris. « Plus de 170 » seront proposées dans la capitale d’ici la fin de la semaine.

50 millions d’euros

Le gouvernement va également proposer des solutions spécifiques pour les sans-abri infectés par le Covid-19 mais dont l’état ne nécessite pas une hospitalisation. « Pour ces personnes-là, nous ouvrons d’ores et déjà des centres dédiés », a indiqué Julien Denormandie, précisant que 150 places seront disponibles à Paris et dans ses environs d’ici à la fin de la semaine.

Au total, le gouvernement a identifié 80 sites sur l’ensemble de la France qui pourraient accueillir des personnes dans ce cas de figure.

Pour mettre en place ces dispositifs, le gouvernement a prévu une enveloppe de 50 millions d’euros. « Et s’il faut aller plus loin, nous irons plus loin », a ajouté le ministre car « la solidarité ne doit pas être une victime du Covid-19 ».

Mercredi, les associations de lutte contre l’exclusion ont lancé à l’unisson des appels aux dons et à la mobilisation en « urgence » pour venir en aide aux sans-abri qui subissent de plein fouet les conséquences de la crise du coronavirus.

Si chacun peut faire un petit quelque chose pour réparer les carences de l’État ... évidemment, la pauvreté, l'exclusion, ce ne sont plus des sujets qui relèvent de la collectivité, donc il revient à tout le monde de s'en inquiéter.

Je comprends pas bien tout comment ça fonctionne dans ce monde. En fait il faudrait que je suive un cours d'intégration républicaine sans doute. Ce qui est très remarquable, c'est qu'il vont trouver le moyen de financer des trucs juste pour pas qu'il soit dit qu'on entretient des foyers de contamination au SARS-Cov2. Ça laisse un goût un peu amer quand même.

Heureusement, c'est Denormandie qui s'y colle. C'est lui qui comptait 50 sdf à Paris au cœur de l'hiver 2017-2018, après la trêve des confiseurs. Là, c'est la trêve des confineurs. Il se retrouve avec un cheptel de 150 ... y doivent les photocopier au ministère ?


Le président délégué du Medef, le 13 février 2020 à
Matignon. ( AFP / STEPHANE DE SAKUTIN )

Avec AFP Services

Le président délégué du Medef Patrick Martin a mis en garde auprès de l'AFP mercredi contre un arrêt de l'activité économique. Selon lui, "il y a une forme de sur-interprétation des propos du président de la République", de la part des salariés qui ne veulent pas travailler.

Les Français ont entamé mardi 17 mars un confinement de deux semaines au moins pour tenter d'enrayer l'épidémie de coronavirus. L'ensemble de la population doit désormais rester cloîtrée sous peine d'amendes, sauf pour se nourrir, se soigner ou travailler, en particulier les personnels de santé et les forces de l'ordre. Alors que certaines entreprises sont menacées par de telles mesures, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a invité mercredi matin sur BFM Business "tous les salariés des entreprises qui sont encore ouvertes à se rendre sur leur lieu de travail" , pour "assurer la sécurité économique du pays".

Le président délégué du Medef a également mis en garde mercredi contre un arrêt de l'activité économique. "Il y a eu dans tous les secteurs d'activité, y compris dans ceux très nombreux dont l'exploitation n'est pas interdite par les mesures sanitaires, un changement d'attitude extrêmement brutal des salariés" , a expliqué Patrick Martin à l'AFP.

Après l'allocution télévisée du président Emmanuel Macron lundi soir, "de nombreux salariés ont demandé à ce que leurs employeurs prennent des mesures d'activité partielle sans quoi ils exerceraient un droit de retrait ", a-t-il ajouté, se disant "très préoccupé" par la situation.  "Cela met à l'arrêt la plupart des secteurs d'activité, dont ceux dont l'activité n'a pas été suspendue par les récentes mesures" , a affirmé le responsable du patronat. "Les entreprises ne sont plus en mesure de poursuivre leurs activités sous la pression des salariés".

Selon M. Martin, "il y a une forme de sur-interprétation des propos du président de la République" et les entreprises "ne sont plus en mesure de poursuivre leur activité sous la pression des salariés".  A ses yeux, M. Macron "n'a pas assez insisté sur la nécessaire continuité de l'activité économique" dans son intervention. "Entre sensibiliser et traumatiser, il y a un monde et pour l'instant, c'est plus le traumatisme dans l'esprit des salariés", a-t-il assuré. M. Martin a également appelé les entreprises à "bétonner les conditions de sécurité sanitaire" pour leurs salariés.

Le Monsieur là, il vient de traiter, en même temps, les françaises et les français dans leur majorité, et le premier ministre dans sa minorités, de cons et de salauds. Et il continue de circuler en toute liberté ?

Par les temps qui sont les nôtres, on devrait peut-être faire un signalement à ses tuteurs, ou ses infirmiers psys. Il est sorti du confinement douillet d'un service spécialisé ?

Noon, je sais, il est en sortie thérapeutique, ça doit être ça. Il était accompagné, et il a semé les encadrants.

Dans l'environnement très particulier des services psys, la sortie thérapeutique accompagnée, on appelle ça "emmener promener le chien". Ce qui est prévu dans la petite case du bas du formulaire machin.

Y a un truc qu'est pas prévu dans le formulaire, faudrait peut-être en profiter pour en parler à nos députés : on n'a pas pensé à confiner la connerie.

C'est vrai, je vois bien que le confinement est en place, et que toute cette intelligence disponible est limitée dans sa créativité, mais la connerie est majoritairement la seule chose qui est autorisée à sortir ... ce qui énerve Castaner d'ailleurs. Le pauvre est obligé d'envoyer son petit personnel pour verbaliser les gens qui vont quatorze fois au supermarché dans la même heure pour revenir avec 108 rouleaux de PQ.

135 balles pour la sortie inappropriée.

Et Patrick Martin, là, il fait une sortie inappropriée et ... rien ?

Faut arrêter de laisser filer le pognon par les fenêtres ! Cricri ! Cricri, s'il te plaît, verbalise Patrick Martin !

Patrick et Jean-Christophe Martin ... sont à la tête d'une petite, toute petite fortune de plus de deux cent millions d'euros. Affaire de famille, de longue date, spécialisée dans les fournitures industrielles ... Des gens qui sont bien implantés dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ... le pays où il n'y a pas que des crétins.

Donc Patrick Martin est embêté parce qu'un connard virus l'empêche de prospérer en paix. Il n'a pas compris le message de bistouquet ! Restez chez vous, pendant quinze jours, reconductibles.

Donc si les fournitures industrielles peuvent se fabriquer en télétravail, c'est possible, mais sinon ... fallait tenter un autre métier. Comme comique troue-pied par exemple, ça on peut faire à distance.

Les activités suspendues n'ont rien à voir avec le fait de tailler des pipes à des condamnés ... mon bon. On est en grosse crise. Faut éviter d'avoir les oreilles qui dépassent du casque, ça risque de te faire repérer.

Roooo ...

La nécessaire continuité de l'activité ça va venir. Mais les employeurs vont quand même devoir en écraser un peu, nous, les gens, on est en train de mettre la main à la poche pour des années pour sauver grands et petits business, avant même de vraiment s'occuper de la santé des individus. Alors ça va ! On se calme.

Et si accessoirement quelques grandes gueules veulent bien réfléchir pour mettre leur outil de travail à la fabrication de masques, de gel hydroalcolo, de médicaments, de vaccins ... ceux-là on veut bien qu'ils s'expriment.

Et le petit ballet qui consiste à se renvoyer les courbettes entre Le Maire et le Medef pour dire aux gens d'aller bosser tout en leur disant de rester chez eux ... on comprend que ce soit pas simple, mais juste le temps que ça le devienne ... il va falloir patienter.

Quelques centaines de morts plus tard, on va en reparler, des inquiétudes de petits patrons  douillets.

Et puis d'ailleurs, on va voir juste après, que c'est pas les employés qui sont en cause, c'est majoritairement les entreprises qui mettent pas les conditions en œuvre pour permettre aux employés de venir bosser en sécurité ! Et c'est pas n'importe qui qui le dit, c'est Yslapeth ! Et toc

Les entreprises à la peine, sous la pression des salariés. Atteint par le couillon virus ! La pression, et c'est pas de la petite bière, c'est le virus ! C'est pas parce que bistouquet parle un jour de rester chez soi, et d'aller bosser le lendemain qu'on est tous infectés ... on attend que le vent de conneries passe et qu'on puisse y voir un peu plus clair. Il a pas dit le mot "confinement" assez clairement l'illuminé d'Amiens, mais il a quand même laissé la bride sur le coup à Castaner pour mettre des PV à cent trente cinq balles aux gens qui sortent de chez eux sans justification expresse ... du coup, cent trente cinq balles risqués pour aller turbiner pour des andouilles qui donne juste ça dix fois pour tout un mois de sévices ... faut pas trop s'étonner.

Grrrr ... m'a énervé son truc à Patrick Martin. Y a pas une instance au Medef pour la comm intelligente ?



Emmanuel Macron - BFMTV


Le chef de l'Etat a appelé à "la responsabilité 'civique' des entreprises pour poursuivre leur activité lorsque cela est possible. Le gouvernement cherche des solutions pour faire au repli de nombreux salariés du secteur privé, dans le secteur de la production et de la distribution.

Emmanuel Macron a exhorté jeudi les entreprises et les salariés à poursuivre leur activité "dans le respect des règles de sécurité sanitaire", malgré les difficultés provoquées par la crise du coronavirus, selon l'Elysée.

A l'occasion d'une visioconférence avec le Premier ministre Edouard Philippe et plusieurs ministres, le chef de l'Etat a appelé à "la responsabilité 'civique' des entreprises pour poursuivre leur activité lorsque cela est possible" et sur "l'importance pour les salariés des entreprises qui se sont mis en conformité avec les règles sanitaires d'aller travailler sur les sites de production", a précisé la présidence.



Cette réunion de travail, intitulée "Task force Économie", rassemble le Premier ministre et les ministres de l'Economie, des Comptes publics, du Travail, de la Transition écologique, et de l'Agriculture et Alimentation.

Son objectif devait être d'examiner "les mesures adéquates" à prendre "face aux difficultés que rencontrent d'importants secteurs économiques pour assurer la continuité de l’activité, après le repli de nombreux salariés du secteur privé, dans le secteur de la production et de la distribution, qui appliquent les mesures de confinement", a précisé l'Elysée.
Les entreprises invitées à donner leurs masques

Devait être également fait "un tour d'horizon des mesures de soutien aux entreprises dans les secteurs dits essentiels". La priorité concerne en particulier les secteurs de l'industrie pharmaceutique, de la chimie ou de l'emballage alimentaire.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a expliqué mercredi que des effectifs commençaient à manquer dans la grande distribution et les transports, car des salariés craignent pour leur santé, même si les magasins restent bien approvisionnés.

Lors de la réunion, devait également être évoquée la mise en place d'"une task force administrative opérationnelle pour répondre aux besoins des entreprises: circulation des salariés, application du droit du travail, activité partielle, fiscalité...", selon l'Elysée.

Un appel est également de nouveau lancé par l'exécutif "aux entreprises qui ont des stocks de masques à les remettre en circulation dans le circuit d'approvisionnement administré par l'Etat".

Donc ! CQFD, Patrick Martin est un has-been. Bistouquet est vachement plus à jour des problèmes du pays. Il insiste lourdement pour le confinement, mais .... finement.

C'est probablement tout le problème. Le choix des mots !

Il y a la confinance aussi. Si on ressort les vieux meubles, on peut trouver la confinitude ... pourquoi pas. Ils en ont pas marre de penser après avoir réfléchi ? Ils réfléchissent ... comme des miroirs ... mon beau miroir ... suis-je la poubelle ?




Coronavirus: le gouvernement reconnaît un manque de
masques et dénonce des vols "inadmissibles"
© AFP/Archives / PHILIPPE DESMAZES

La France a connu des "difficultés logistiques" dans la fourniture de masques, alloués en priorité aux soignants, a reconnu mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, alors que des professionnels de santé s'alarment d'une pénurie.

"Il y a eu récemment quelques difficultés logistiques, mais les masques arrivent dans les pharmacies depuis hier", a-t-elle assuré à l'issue du Conseil des ministres, en expliquant que l'Etat continuait de libérer des stocks stratégiques pour les départements les plus touchés.

Elle a aussi dénoncé des "vols inadmissibles" de masques dans les hôpitaux, qui finissent même en vente sur internet.

"Des masques ont été volés en grande quantité dans des hôpitaux, notamment à Montpellier, où 15.000 masques qui ont disparu, c'est parfaitement inadmissible", a-t-elle dit.

"Nous avons mis sous tension, notre appareil de production qui n'a pas des capacités extensives", c'est pour cela que nous avons une gestion parcimonieuse de ces masques avec priorité absolue aux soignants", a-t-elle insisté.

De nombreux médecins, surtout en ville, mais aussi infirmières ou dentistes se plaignent de ne pas recevoir de masques, indispensables pour se protéger.

La France a déjà déstocké 25 millions de masques sur ses stocks stratégiques et vient encore d'en déstocker pour 27 départements particulièrement touchés par la pénurie, a expliqué Sibeth Ndiaye.

Le directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon a précisé lors de sa conférence de presse quotidienne mercredi que depuis lundi, le gouvernement était en train d'acheminer "vers toutes les officines" pharmaceutiques de la métropole "plus de 12 millions de masques dont 1,6 million de masques P2 et 10,7 millions de masques chirurgicaux".

En outre, "plus d'une dizaine de millions de masques vont être aussi livrés vers les hôpitaux. Toutes les livraisons sont en cours ou effectuées déjà", a ajouté le directeur de la Santé.

M. Salomon a également indiqué que le ministère de la Défense avait déstocké 4 millions de masques.

Le DGS a enfin invité ceux qui disposent d'un "stock de masques" et qui ne les utilisent pas à les "donner aux établissements de santé, aux hôpitaux ou tout simplement à la pharmacie la plus proche".

La Chine, à laquelle la France avait envoyé 17 tonnes de matériel médial en février quand l'épidémie y battait son plein, a fait parvenir mercredi à la France 1 million de masques, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.

Bon, ben maintenant, on a les voleurs de masques. On connaissait les voleurs de poules, ça fait du changement ! C'est toujours étonnant de voir les boucs émissaires qui sont un peu toujours les mêmes, et les gens qui leur tapent dessus qui utilisent toujours les mêmes ficelles.

J'y comprends rien à ces histoires de masques, et j'y comprends rien parce qu'on entend des trucs qu'on peut pas mettre bout à bout. Et on peut pas mettre les trucs bout à bout parce qu'on fera jamais rentrer un carré dans un rond dont le diamètre est de la même taille que le côté du carré.

C'est con, mais c'est mon côté rationnel.

On nous a expliqué il y a quelques temps qu'il y avait des dizaines de millions de masques en France, un peu partout, en stock ... on nous a même dit plus récemment qu'ils étaient en train d'être livrés.

On nous dit aussi, dans d'autres micros, que les soignants voient enfin, enfin seulement, arriver les premiers. Je peux dire et témoigner du fait que les masques arrivent, mais c'est tout frais.

Et puis dans d'autres micros encore, on a su qu'il y avait quelques vols de masques. On parle de quelque milliers.

Si je mets des milliers devant des millions, ça fait à peu près la différence qui existe entre ma logique et les balbutiements de la porte parole du gouvernement. On parle pas des mêmes choses.

La Chine vient de nous renvoyer un million de masques nous a t-on dit, au passage. Le masque, géré par le gouvernement, c'est un peu comme l'euro géré par Macron, il en faut beaucoup, vraiment beaucoup, et on en voit très peu à la cantine. C'est simple, de ce temps-ci, et à ce train-là, tu prends un petit paquet de dix masques pour aller faire les courses ou partir en vacances en Birmanie, t'as plus besoin de faire péter la gold, bordel !

Les vols de masques sont intolérables, sauf quand il s'agit d'en foutre dans un avion qui vient de Chine. Qu'on se le dise.



"N'appelez pas le 911 (numéro d'urgence, ndlr)
juste parce que n'avez plus de papier-toilette", ont
publié sur leur page Facebook les policiers de
la petite ville de Newport, dans l'Oregon
afp.com - MANDEL NGAN

Même en ces temps de coronarivus, se retrouver à cours de papier-toilette ne constitue pas une urgence vitale, insistent les services de police de Newport, dans le nord-ouest des Etats-Unis.

"C'est difficile à croire que nous devions écrire ça. N'appelez pas le 911 (numéro d'urgence, NDLR) juste parce que n'avez plus de papier-toilette", ont publié sur leur page Facebook les policiers de cette petite ville de l'Oregon.

"Vous survivrez sans notre assistance", ajoutent-ils, visiblement excédés par des appels de citoyens désemparés devant la pénurie de rouleaux.

Les policiers conservent tout de même le sens du service public. Ils proposent à leurs administrés dans le besoin tout un tas d'alternatives éprouvées: éponges mouillées au bout d'un bâton comme les Romains, épis de maïs comme les Mayas, chiffons, vieux journaux, feuilles d'arbre, etc.

"Faites preuve de ressource. Soyez patients. Il y a une pénurie de papier-toilette, ça ne va pas durer. Mais n'appelez pas le 911. Nous ne pouvons pas vous apporter du papier-toilette", conclut le message.

Ça se passe aux USA hein ! Ça arriverait jamais en Europe. Encore moins en France ! Jamais.


AFP (18/03/2020) : Les canaux de Venise redevenus limpides, faute de touristes

AFP Images



Et c'est le cas un peu partout dans le Monde. Plus Patrick Martin va faire la gueule parce que l'industrie lève le pied, plus les rues, les rivières, les océans, l'atmosphère vont redevenir propres ! En fait on en rit, Martin, mais quels cochons tous ces gens qui veulent pas qu'on vive dans un environnement très propre.

C'est joli Venise, quand y a personne !



Quand tu veux traîner au lit le matin, pendant le confinement, et que ton connard de jules vient te faire chier en te rappelant que le café n'est pas prêt !

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Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...