02 février 2019

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 2 février 2019

Bandeau : illustration de Gustave Doré (détail), représentant Cendrillon au bal. On voit pas les basket de vair, ou les scandales dorés, normal tout ça c'est un conte.
 

Actualités à varier

Des fois ça te surprend comme ça, j'ai l'air d'une chanson en tête et des paroles qui sont pas les bonnes, mais je les mets quand même ici, pour pas oublier.

C'est le temps de la bourre,
le temps des coups de poing,
et de l'avant turle,
quand les dents ça va bien
on ne pense à rien
malgré les coups durs,
car le temps de la bourre
ça grince et ça court,
c'est dur toujours, on s'en souvient.

 
Le temps des bourre-pifs en continu, le douzième épisode des gilets jaunes qui manifestent avec pour fil rouge les violences policières et les vifs échanges qui naissent un peu partout du bon usage des armes sublétales.


Le mot "sublétal" est une de ces petites gâteries linguistiques que je trouve merveilleuse en théorie. On appellerait ça un euphémisme, mais pas une billevesée. C'est des trucs qui peuvent tuer, ou amocher suffisamment, mais qui le font pas si on les utilise bien.

Le paradigme, autre mot qui te donne envie d'allumer la tronche du cake qui le place au milieu d'une tirade, c'est que les armes sublétales peuvent occasionner de gros dégâts au milieu des débats, mais elles peuvent donc, aussi, ne pas tuer. Donc tout va bien. En fait, et en théorie, les armes sublétal sont faites pour ne pas tuer, puisque par définition elles causent des dommages "juste en dessous" (sub-) du seuil du truc qui fait mourir.

Et par contre, dans les conversations sur la question, il y a une forme de rejet institutionnel sur l'idée que c'est con d'en utiliser. On préfère deviser élégamment dans les salons sur l'idée que comme c'est sublétal, et pas létal, c'est subtil, et donc normal.

Je n'ai pas vu de membre du Conseil d’État, ni de député à l'Assemblée Nationale proposer de vérifier personnellement que les LBD sont bien sublétales, puisqu'on meurt pas ils ne risqueraient pas grand chose ? Mais ils doivent pas être assez convaincus pour en arriver là et donc les juges administratifs ont décidé que l'usage du LBD était légitime pour que les forces de l'ordre puissent se défendre et répondre dans des situations précises que ne remet pas en cause la hiérarchie policière.

Les LBD sont donc utilisés pour envoyer des balles en caoutchouc, sublétales, uniquement dans le torse ou les membres de personnes qui menacent directement les forces de l'ordre, ces dernières se trouvant donc à ce moment-là en situation de légitime défense.

C'est noté.

Ce qui permettra de retenir que les balles en caoutchouc perdues, qui atteignent des personnes tierces qui ne menacent pas les forces de l'ordre dans l'instant, et qui se prennent le projectile ailleurs ne sont pas victimes de tirs de LBD.

On ne peut pas faire le procès du Conseil d’État qui s’appuie sur le fait que les forces de l'ordre ne sont pas censées faire de victimes en dehors contexte très précis qui permet d'utiliser des armes. Donc on devra déterminer au cas par cas si les armes ont été utilisées dans ce cadre ou pas.

L'alternative qui était de dire que l'on pourrait ne plus autoriser les LBD est donc écartée. L'euphémisme sublétal est validé, et les balles en caoutchouc lancées à 85 mètres par seconde on pu tuer une personne et atteindre vingt-trois autres en leur faisant perdre un œil entre 2004 et 2013, tout ça c'est de la vieille politique.

Et puis c'est très technique en fait, et il est préférable, semble t-il, de laisser parler les experts en tout, et de considérer les dégâts collatéraux pour ce qu'ils sont, collatéraux donc d'un intérêt assez peu prononcé pour les experts.

Sauf peut-être les urgentistes et chirurgiens qui réparent les dégâts collatéraux. Eux ça leur donne des heures supplémentaires et ils se plaignent de ce surcroît de boucherie.

Et pendant ce temps-là, le plus grand nombre des participants au super concours des lapins crétins  peuvent continuer d'utiliser leurs piles sans interruption de la marche en avant vers le grand n'importe nawak.

Les nouveautés du feuilleton Alexandre Benalla nous apportent leurs croustillants crissements et craquants petits effets en bouche. On nous sort des enregistrements dans la presse qui font état avec une précision bluffante de faits qui démontreraient des mensonges en rafales lors des auditions devant la commission d'enquête sénatoriale. Et peut-être du risque pour Macron de se voir tôt ou tard reprocher de mettre sur la moquette de l’Élysée de potentiels voyous envers l’État et la République, à moins que les sbires Benalla et Crase n'aient été envoyés en agents doubles discuter avec de sombres et sales ladres russes. En tout cas les sbires franchouillardes sont des gens avertis, selon les dires qu'on leur prête, protégés par le locataire du Palais. Si on s'en reporte à Raymond Devos, il faudra un jour qu'on finisse par nous expliquer à quoi ils servent, ou servaient, tous les huit, les deux sbires, agents doubles, avertis qu'en valent deux.

Et pendant ce temps-là, la communauté européenne et ses règlements, ses droits, ses méthodes, enfin le bordel de niveau supérieur, nous permet d'apprendre qu'on aurait servi des consommateurs avec de la viande avariée provenant de Pologne. 150 kilos toujours pas retrouvés auraient rejoint la distribution, tandis qu'on a pu récupérer 650 kilos en attente dans des entrepôts et usines qui allaient les traiter pour les transformer ou les conditionner pour la vente.

Ceci grâce à la diligence de l’État qui s'est bougé le cul après un reportage créé par un journaliste lanceur d'alerte. Ce dernier s'était fait embaucher dans une usine de transformation polonaise, dans laquelle il a pu être témoin et vivre de près comme employé infiltré. Il a pu documenter l'exécution consciente d'une politique un peu systématique de fraude permettant d'intégrer dans la production des carcasses en principe interdites à la consommation.

Il semble que ce qu'il a vu n'est qu'une petite partie à peine visible d'un iceberg qui aurait ferait peur au Titanic.

Donc les lanceurs d'alerte servent à quelque chose ? En Pologne. Parce qu'en France ça ne devrait plus pouvoir arriver avec les textes récemment jetés à la figure des français par l'Assemblée et le gouvernement.

De fait, suite à cette affaire révélée par un reportage, le gouvernement n'a pas résisté à la pression et a lancé des moyens d'enquête pour tenter de mettre une rustine sur la crevaison. Mais le ministère compétent, si il a bien pu révéler l'existence de 800 kilos de viande avariée en cause dont 650 ont été retrouvés dans des entrepôts, ne peut pas, il ne peut pas dire où, sur quelques produits impactés ou en passe de l'être, et surtout pas dire avec précision aux consommateurs où ils risquent d'avoir acheté de la merde. Le ministère ne peut pas dire ça. Même si il a l'information, les lois protégeant les activités des entreprises ne lui permettent pas de se prononcer là-dessus, et le premier lanceur d'alerte qui voudrait lâcher des infos là-dessus risque tellement de problèmes qu'il ferait mieux de fermer sa gueule. Et de ne pas chercher si il y a d'autres arrivages que ces 800 kilos. Parce que là non, quand même, faut pas exagérer.

Le ministre de l'agriculture, très informé tout d'un coup, annonce que 795 kg avaient été achetées par "neuf entreprises" du secteur agroalimentaire en France, estimant sur CNews qu’elles avaient été "dupées". Mais les directions départementales en charge de la protection des populations (DDPP) ont mené l’enquête dans les neuf établissements ciblés, qui "pour la plupart n’exercent qu’une activité de négoce sans manipulation des viandes" selon le ministère. Et qui reçoivent les yeux fermés des centaines de kilos de bidoche d'une qualité égale, indiquée sur le papier donc tout est forcément clean, net et sans bavure.

Donc un producteur polonais peut empoisonner, ou pas, des particuliers au Chambon-Feugerolles, tous les intermédiaires entre la vache avariée et l'assiette gagnent leur vie sans aucune garantie du gouvernement pour le consommateur.

Le ministère prétend protéger les commerçants. Il n'a pas lâché d'info concernant les préparateurs et transformateurs, ou intermédiaires incriminés. Le ministère de l'agriculture qui sort du précédent scandale qui suivait un autre précédent, ... s'en tape complètement de tout ça en fait, il voudrait pouvoir réfléchir en paix et pas être emmerdé par des filières qui font régulièrement usage de produits frelatés, qui passent d'une fraude à une autre pourvu que les assiettes soient pleines et qu'on cherche pas trop à savoir ce qu'on met dedans.

Et si nous, en France, on veut faire une enquête dans des laboratoires et ateliers et balancer de bonnes informations bien crades sur les pratiques de l'industrie agro-alimentaire, on risque simplement la prison, comme Ghosn, mais nous ce serait seulement pour dire qu'il y a des sagouins qui gagnent leur vie salement sur le dos des autres.

Parce que la Pologne est un pays qui est ce qu'il est, mais la France c'est quand même pas que des abrutis.

Bon, on a les gouvernants qu'on mérite, et si t'as voté Macron et ses ouailles, médite. Ghosn il a pas fraudé de la viande à bouffer, il a bouffé de la fraude à viander. Ce qui n'est pas la même chose. Et en plus il a dû aller chercher une inculpation au Japon, en France il avait aucune chance.

Et puis on a tort de s'inquiéter avec tout ça. Les autorités polonaise ont pour leur part assuré que la viande en question ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs. Avarié ne veut pas dire létal. Tant que ça reste sublétal c'est bon pour le moral.

N'empêche que, si on vérifiait soigneusement, et qu'on découvrait que les restaurant Courtepaille ont pu être touchés par des produits avariés ayant utilisé des constituants provenant de Pologne, on en connaît qui feraient la gueule.

Allez c'est pas si grave tout ça, le cours du kilo de viande humaine dans les transports en communs ne va pas être très affecté pour autant. Mine de rien c'est moins létal que la sortie des USA et de la Russie d'un traité nucléaire, traité de désarmement concernant les forces nucléaires intermédiaires. En fait Poutine répond du tac au tac à l'annonce faite par Trump de sortir de ce traité. Trump sort du traité pour montrer l'énorme différence entre lui et les autres, en clair pour emmerder le monde et pouvoir se permettre de relancer les dépenses en matière d'armement nucléaire aux États-Unis. Et Poutine, ça l'intéresse bien de pouvoir aussi faire de la relance déconomique sur le sujet. Donc !

Donc c'est un petit pas en arrière pour l'humanité et un pas grand pour les va-t-en-guerre. On pressent statistiquement depuis quelques années que les armées des grands pays sont un peu en manque de faits importants, d'ampleur mondial, cette petite pincée de nucléaire dans la soupe à la connerie serait une belle occasion de faire frissoner les huiles de plaisir en montrant qu'ils ont la plus grosse, bombe.

Faut dire que ces esprits tellement évolués et supérieurs sont fortement sollicités ces temps-ci. Trump n'en finit pas de s'interroger, enfin de discuter avec son smartphone, pour dire combien les tenants du réchauffement climatique qui serait dû aux activités humaines est une hypothèse totalement farfelue. La preuve, quand es températures inférieures à -30 habillent les bords du lac Michigan à Chicago de figures de glaces dignes du film "Le jour d'après", le réchauffement pour Trump, c'est un coup médiatique monté par les ennemis de l'Amérique.

On devrait jamais choisir un leader politique en fonction de ses performances paranoïaques, ça peut rendre compliquée la capacité de jugement dans les situations qui dépassent les nombres à dix doigts.

Et pour les informations les plus demandées sur Internet, on trouve au milieu du reste les baskets dorées Vuitton de Brigitte Macron, portées lors d'un voyage officiel en Égypte, et ça c'est un truc qui peut énerver une partie des gens, ça reste quand même un geste fait par l'épouse du président en faveur du travail des français. Les vêtements, et les chaussures, sont des prêts de l'industrie française. Elles sont fabriquées par l'entreprise phare du groupe LVMH, qui a permis la plus grosse partie de la croissance de la fortune sociale et personnelle de Bernard Arnault. Même si il ne paye pas énormément d'impôts en France, il prête des pompes aux nécessiteux ... remarquable.

Donc tout n'est pas perdu, surtout si les pompes sont rendues.

Allez, je vous martyrise pas trop avec les âneries qui se passent dehors. Je vous ai choisi peu d'articles, mais récréatifs, avec les cheveux donc.

Bonne lecture

Pour permettre à votre journal
de rester libre et indépendant
un petit tour ici (Paypal)
ou là (Leetchi)


Brigitte et Emmanuel Macron, le 27 janvier 2019 à
Abou Simbel (Egypte). (LUDOVIC MARIN / AFP)
Un article du "Daily Mail" sur le prix des chaussures portées par Brigitte Macron a fait beaucoup réagir parmi les "gilets jaunes". La Première dame n'a "aucun frais de représentation", rappelle son entourage, contacté par franceinfo.

Des baskets au reflet or, d'une marque dont les prix oscillent entre 450 et 980 euros. La valeur des chaussures Louis Vuitton portées par Brigitte Macron lors d'un voyage officiel en Egypte le 27 janvier, et remarquées par le tabloïd britannique Daily Mail, a fait réagir parmi les "gilets jaunes". "Pour Madame Macron, comme pour son mari, rien n'est trop beau, rien n'est trop haut avec nos impôts", dénonce l'un d'eux, repéré par le journaliste Vincent Glad.
https://twitter.com/vincentglad/status/1091390543509245953/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1091390543509245953&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.francetvinfo.fr%2Feconomie%2Ftransports%2Fgilets-jaunes%2Fc-est-un-pret-l-entourage-de-brigitte-macron-s-explique-sur-les-baskets-dorees-louis-vuitton-de-la-premiere-dame_3172293.htmlContacté par franceinfo, l'entourage de la Première dame s'explique : "Ce sont des chaussures prêtées. Les vêtements n'appartiennent pas à Brigitte Macron. C'est le système que nous avons mis en place pour que cela ne coûte rien à l'Etat et pour mettre en valeur les créateurs français." La Première dame n'a "aucun frais de représentation", rappelle-t-on. Le modèle porté par Brigitte Macron ne figure pas parmi ceux commercialisés par la marque.

Je ferai pas de remarque sur l'idée que la "première dame" soit porteuse de vêtements prêtés par des entreprises qui veulent qu'elle se présente avec des articles qui ne sont pas en vente. Il y a quand même de quoi se demander si ce n'est pas une manière honteuse de faire directement ou indirectement commerce avec le corps humain, et ... bon. Faudrait quand même pas non plus que, finalement, le couple présidentiel n'ayant rien à dépenser pour son quotidien puisqu'on leur prête tout, finisse par en déduire que la vie est pas chère en France, et que même avec 400 balles par mois on peut pas se plaindre.

Parce que dans le fond, ça pourrait perturber l'atmosphère d'un bon dialogue social ça, non ?

20 Minutes (2/2/2019) : Intelligence artificielle: Des chercheurs développent un outil capable de retranscrire nos pensées en parolesDEEP LEARNING Les chercheurs tentent de reconstituer des sons en se basant sur les signaux électriques émis par le cerveau
Illustration d'activité neuronale dans le cerveau.
DARPA
Une équipe de neuro-ingénieurs de l’Université de Columbia (États-Unis) a développé une intelligence artificielle capable de convertir les signaux électriques du cerveau humain en paroles intelligibles. Les résultats de ces travaux ont fait l’objet d’une publication ce mardi dans la rubrique scientifique de la revue Nature.
 
Une nouvelle prouesse du deep learning

Lorsqu’une personne souhaite s’exprimer, le cerveau produit des signaux électriques. Pour mettre au point cette IA d’un nouveau genre, les chercheurs se sont donc intéressés au cortex auditif, la partie du cerveau qui analyse les informations auditives. Ils ont ensuite fait appel aux technologies du deep learning pour analyser leurs enregistrements et entraîner l’intelligence artificielle à reconnaître les mots.

Concrètement, les chercheurs ont mesuré l’activité du cerveau à l’aide d’électrodes, implantées au cours de différentes interventions chirurgicales menées à crâne ouvert dans le cerveau de patients épileptiques. Ils ont ensuite procédé à des mesures d’électroencéphalographie intracrânienne.

Une expérience invasive, réalisée à crâne ouvert

Pendant 30 minutes, les chercheurs ont demandé aux patients d’écouter des histoires qui leur ont été lues par différents intervenants, hommes et femmes. Ce procédé devait permettre à l’intelligence artificielle d’apprendre à reconnaître les signaux émis par le cerveau au cours de la lecture. L’IA a ensuite comparé les signaux électriques enregistrés avec les textes lus.

Elle a aussi été confrontée aux chiffres de zéro à neuf et les a retranscrits devant 11 volontaires. Résultats : 75 % des chiffres ont été correctement traduits. L’IA a également été capable d’identifier le genre du locuteur avec un
taux de réussite de 80 %.
 
Un procédé potentiellement révolutionnaire

Bien que prometteurs, ces résultats ne sont qu’un premier pas vers la difficile reconstitution de la parole humaine. La prochaine étape des recherches portera sur la reconstruction de mots et de phrases plus complexes.

Les scientifiques devront également travailler à une version moins invasive de ce système. S’ils parvenaient à leurs fins, cette future IA pourrait un jour servir à commander des appareils par la pensée, voire redonner la parole à ceux qui ont perdu cette capacité.

Une expérience qui est présentée avec tambour et trompette, les deux amuseurs de foules. En fait, pour ma part, j'ai un avis très, très critique sur les qualités scientifiques des gens qui se lancent comme ça dans des travaux de "deep-learning". Ils prennent des gens au hasard, j'en prends dix et je vous fous tous dedans, et ils expliquent qu'ils vont profiter d'une occasion de percer le mystère du langage en faisant des trous dans la tête !

Et donc ils présentent tout ça sous l'étiquette IA les mecs, pas gênés qu'ils sont. Pour moi l'IA dont on nous rebat les oreilles, que ce soit dans la presse ou dans beaucoup de publications dont les auteurs sont financées souvent par des fonds publics, parfois privés, c'est une grande partie de contenus destinés à obtenir les financements distribués par des gens qui ne savent pas du tout de quoi ils parlent.

Quand on considère la perspective de l'intelligence autour de la reconnaissance faciale par exemple, on dispose de systèmes de reconnaissance qui sont assez performants, mais basés sur un apprentissage préalable et un ensemble d'applications qui représentent un travail considérable, et qui, pour être très performants, font appel le plus souvent à une mobilisation de moyens matériels très puissants.

Reconnaître le visage d'un repris de justice sur les vidéos de surveillance de la gare de Châtelet à 17h15, à la volée, c'est un truc qui fonctionne depuis plusieurs années ... uniquement dans les séries télés. Pour que ça fonctionne sur le poste de travail du lieutenant Bredouille, il y a encore quelques étapes qui ne sont pas réalisées.

A comparer avec des réalisations humaines beaucoup moins techniques à la base, on se demande si il n'y a pas un gros tas d'intox dans tous ces sujets d'IA et plein de gens prêts à piquer des thunes avec de bons alibis, et qui laisseront l'humanité, dans vingt ou trente ans, avec de vieilles questions non répondues pendant qu'eux pourront puiser dans leur retraite dorée, comme des pompes de première dame.

Prenons un exemple de réalisation humaine beaucoup technique et qui peut répondre à la question de la reconnaissance faciale en mode totalement autonome, sans avoir une prise branchée quelque part. Un bébé d'un an vous permettra de comprendre qu'il fait parfaitement la différence entre le logeur Jawad de Saint-Ouen et sa mamie préférée. Et la seule énergie qu'il consomme c'est des petits pots mixés pour permettre à un petit cœur unique de s'éclater en rigolant quand il est content.

Mon PC portable six cœurs, j'ai essayé les petits-pots, sur le modèle précédent en fait, ce qui a occasionné l'achat du nouveau. Ils font la gueule pour l'instant les robots quand on les force à ingurgiter des petits pots.

Aucun commentaire:

Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...