Image à base de Bing/coronavirus et de bangs ...
C'est thalamique ? Non c'est j'ai un peu la rage !
Plongé dans la lecture des niouses, l'étude des données du jour, je rêvassais benoîtement, pris dans mes pensées ...
Vous je sais pas, mais moi je commence à avoir l'aire d'agaçage saturée.
L'aire d'agaçage c'est une zone du système nerveux qui focalise tous les influx concernant des sujets qui fâchent.
C'est pas listé dans les aires de Broca, mais dans les aires de brocante, quand la situation commence à te submerger la bienveillance avec démangeaisons, surtout dans la jambe qui pied-au-cul-te.
Vous je sais pas, mais moi je commence à avoir l'aire d'agaçage saturée.
L'aire d'agaçage c'est une zone du système nerveux qui focalise tous les influx concernant des sujets qui fâchent.
C'est pas listé dans les aires de Broca, mais dans les aires de brocante, quand la situation commence à te submerger la bienveillance avec démangeaisons, surtout dans la jambe qui pied-au-cul-te.
Sans trop me départir d'un légendaire flegmatisme dans les moments les plus sombres, mobilisant mon énergie pour masquer, comme le Concombre, une impatience bien moins connue mais tout aussi réelle, j'ai des montées juste à peine angoissées de voir tout ce qui nous arrive et de constater qu'il y a des décideurs à différents endroits qui décident des trucs juste pour faire en sorte qu'on soit encore plus dans les emmerdes que s'ils s'abstenaient de prendre des décisions ... y compris en ne se les appliquant pas à eux-mêmes au passage, faut pas déconner non plus.
Je vais pas refaire les journaux d'hier et des jours d'avant, mais tout le monde est en train de comprendre, ou a déjà compris que la crise sanitaire est mal gérée, mais ça c'est une chose. Ça fait saturer les morgues et les funérariums, donc ce n'est pas une mince affaire, mais vu le merdier et comme on sait plus par quel bout le prendre, on va essayer de dénouer les choses par une autre ficelle.
Le hic, c'est que les décisions qui ont été prises font des pataquès et des victimes dont on a bien le sentiment que ça fait excès par rapport à une organisation qui aurait tenté de ressembler à ce qui s'est mis en place ailleurs là où ça fonctionne mieux.
Pour faire simple, par exemple, la question du confinement, on sent bien que c'est pas couronné de résultats rassurants. Ailleurs, le confinement au domicile sans faire le tri des contaminés avec des tests généralisés, ça n'a pas fonctionné. Le confinement strict des personnes contaminées s'appuyant sur des tests généralisés, ça a fonctionné, avec port du masque recommandé, ou obligatoire pour tout le monde.
L'arrêt total de l'activité économique ne donne pas des résultats meilleurs là où le confinement des personnes dans leurs foyers a été mis en place sans tests généralisés.
En trois phrases, et avec le recul, recul qui était déjà pratiquement possible fin février au vu de l'expérience des pays asiatiques, ceci résume à peu près l'ambiance qui doit siéger dans les réunions d'experts et de ministres ... quand les ministres sont pas en train de se branler le neurone pour savoir si il va être possible de favoriser le trafic Internet des sites pornos après vingt-deux heures tout en limitant Youtube en journée.
On savait la branlette devenue sujet d'importance dans l'entourage de Macron, c'est confirmé.
Donc il est clair que Macron et ses pioupious ont raté le coche pour bien gérer la crise, mais la crise n'étant pas finie, loin de là, et constatant tout ça depuis plusieurs jours, un certain nombre de jours quand même, on pouvait espérer que les pioupious et le sergent-chef pouvaient en tirer des leçons. Pas qu'on veuille, nous, en donner, mais bien que eux reviennent avec des idées un peu changées pour nous permettre d'espérer de pouvoir lire des nouvelles ... moins sévères.
Le confinement au domicile pour toutes les familles du pays, ajouté à cette idée un poil mesquine de dire aux gens d'aller bosser, avec le petit papier à la con qui fait dégorger le poireau de certains pandores tellement c'est bon de pouvoir malmener un clampin qui l'a pas bien rempli, ce qui revient au bout du compte, je parle du confinement, à confiner une famille, pour pouvoir ramener le virus à la maison, et à coup sûr contaminer toute la maisonnée.
Ce qui est une des raisons qui rend le confinement à l'italienne, à l'espagnole ... ou à la française ... comment dire ? Bon, ça marche pas bien quoi. Surtout si on fait comme ça parce qu'on dépiste pas, et qu'on donne pas des masques aux gens etc ... parce qu'en fait on n'a pas les masques et les tests ...
Et, je suppose que c'est facile à comprendre tout ça. Mais ça ne semble pas percuter dans la culasse des crânes d'oeuf. Ils ont le canon inutile, le chargeur engorgé, ils ont beau enquiller des munitions, quand ils rentrent de la chasse, ils sont bredouilles.
A propos de bredouille, la dernière intervention de Macron, à laquelle je pense, justement à cause du mot ... j'ai trouvé qu'il avait tenté un geste désespéré en assurant, sur l'honneur et sans précision, d'un plan massif pour l'hôpital.
La charité qui se fout de l'hôpital, c'est sans doute ça la nouvelle politique. Il n'a pas donné le début du bout d'un élément permettant de comprendre ce qu'il entendait par-là, mais quand on tente d'expliquer des choses aux dirigeants de ce pays, on voit bien que ça ne sert à rien ... parle à mon cul ma tête est malade.
Du coup, et avec le temps et le pli pris, les dirigeants de ce pays subissent en retour l'effet rebond ... on les prend plus vraiment au sérieux. Plus du tout même. En fait, on peut supposer qu'ils nous prennent pour des cons, et comme on l'est pas et qu'on est généreux, on le leur rend bien.
Nous sommes dans un pays dont l'hôpital a été mis en ruines par le pouvoir, représenté par ses exécutifs successifs, et pour lequel l'hôpital est le dernier endroit sur lequel le pouvoir peut s'appuyer avant de se prendre, probablement, la branlée du siècle.
Parce qu'il ne faut pas s'y tromper, les gens acceptent de se confiner ... vu qu'ils ont pas le choix. Ils acceptent de confectionner à leurs frais ces petites attestations sur l'honneur merdiques, où on peut vous prendre sur le fait s'il y manque une virgule ... la virgule à cent trente cinq balles, avec accessoirement parfois le regard courroucé et condescendant d'un fonctionnaire de police dont la propriété est d'appliquer bêtement les ordres les plus imbéciles.
Et encore c'est la version cultivée, parce qu'il y a aussi sporadiquement des énergumènes qui trouvent le moyen de sanctionner le formulaire manquant avec des coups de matraques ...
Pendant ce temps-là, les gens qui vont bosser attrapent le virus, pour le ramener à la maison, où on leur avait bien expliqué qu'ils doivent appliquer les mesures de distanciation, ... sans les masques, sans les gants, sans même bien souvent le garage ou la chambre d'amis pour se calfeutrer, avec les gosses ou la mamie à disposition pour essaimer.
C'est juste à ce moment-là qu'il faut aller faire les courses, et bien entendu on va pas y envoyer celui qui bosse à l'extérieur, surtout à partir du jour où il doit se confiner dans le confinement. Vu qu'il est contaminé officiellement à ce moment-là, ce sera le conjoint "en bonne santé" qui va pouvoir aller au supermarché.
Et ... la caissière qui voit passer tout ce beau monde en prendra un peu au passage ... pour à son tour revenir chez elle bien enrhumée, éparpillant ainsi les petites bêtes dans son foyer.
Les "scores" de contamination, officiels, qui correspondent aux personnes testées en milieu hospitalier, s'expliquent assez bien grâce à tout ça.
Imaginez qu'avant d'être à son tour consciente d'avoir contaminée la caissière encore joyeuse d'avoir un boulot, quand même, s'en va porter un petit pot de beurre et un litre de lait à son papa qui séjourne en EHPAD ... on appelle ça des transports en commun ... des mortels.
Moi, ça me désole. Parce que tout est organisé pour que personne ne puisse plus rien y faire, et finalement ce confinement là est une imbécilité, de laquelle on ne peut pas sortir. Impossible d'échapper à un système aussi crétin quand on est immergé, avec des consignes strictes, elles, aux forces de sécurité de verbaliser le mieux possible pour que ça continue jour après jour à entretenir la prospérité d'une pandémie qui ne peut que se réjouir d'être autant aidée.
Les hôpitaux débordent, les lits de réanimation sont désormais tous occupés, on déplace les malades d'une région à l'autre à grand renfort de moyens ... pour une fois on utilise les lignes de chemin de fer qu'on refuse habituellement au transport marchand pour mieux nous polluer, on utilise même l'armée ... pourquoi pas l'aérospatiale ou les troupes sous-marinières ... on teste toujours bien trop peu les gens pour savoir qui est porteur ou pas d'un virus qui n'est pas vraiment l'objet des attentions des personnes qui décident, pensent à la place des autres et commandent au troupeau de se diriger vers un précipice.
Symboliquement, parce que la situation ne va pas basculer, c'est juste qu'elle progresse, la semaine prochaine on va sans doute pouvoir connaître un nombre de nouveaux cas aussi important, peut-être plus important que le nombre total des cas officiellement recensés depuis le début de la crise.
Je sais pas vous ... mais moi j'associe l'information, c'en est une qu'on n'ose qu'à peine partager, au ratio du nombre de décès sur le nombre de cas "avérés". Je laisse piteusement à celles ou ceux qui voudront imaginer ce que ça peut donner ... outre la saturation des services d'urgences, malgré l'ouverture maintenant précipitée des mêmes services dans le secteur hospitalier privé, on est en train d'arriver à la saturation des morgues et des services funéraires ... ce qui va faire extrêmement désordre. Désordre pour des ordres désordonnés.
Si d'aventure des facteurs plus positifs ressortent des traitements proposés à base de chloroquine, le foutoir est devenu tel que ça n'enrayera pas avant plusieurs semaines l'hécatombe, la dispersion du virus ... pour aboutir certainement à un bilan sur lequel on préfère ne pas se pencher.
On se trouve, d'une certaine manière devant un problème majeur d'un ordre aussi incommensurable que le changement climatique, où il est devenu clair que même si on arrêtait de déconner totalement aujourd'hui, on ne manquerait pas tout de même de morfler pour des années. On va morfler ... quoi qu'on puisse faire.
Est-ce le constat qui présidait lors des réunions de comités, de commissions, qui décident, qui pondent des textes ... ? Qui le sait ? La mise en situation d'urgence avec pouvoirs étendus de l'exécutif pour faire passer par ordonnances tout un tas de choses n'ayant aucun rapport avec la santé ou la médecine empêche que les représentants du peuple ou le Sénat puisse avoir une réelle conscience, ou simplement un peu prise sur les préparatifs aux décisions.
Mais tout cela renvoie un reflet consternant : la plupart des gens, experts ou pas, imaginaient bien que la technique de l'immunité grégaire était vouée à l'échec, et, en France "nous" avons changé de "doctrine" ... ce mot me donne de l'urticaire à force d'être utilisé par des esprits faits cons, et nous avons basculé dans un confinement qui confine ... tout simplement au principe de l'immunité grégaire. On laisse baigner tout le monde dans un océan de contamination, et on verra bien de quels individus, de quelles familles, de quelles lignées l'humanité pourra se satisfaire d'avoir encaissé la crise.
Ne crions pas au génie, sans bouillir, c'est volontairement ou pas de l'eugénisme. La sélection naturelle assurera le devenir de l'espèce humaine, sauf pour une petite quantité d'esprits dénaturés qui ont assez d'oseille pour échapper au quotidien des petites gens. Parce que pendant ce temps-là il y a des gens qui attrapent le SARS-Cov2, se font traiter, s'en sortent plus ou moins bien, y compris en faisant appel au traitement à base de chloroquine à laquelle pour l'instant ... la caissière n'a pas droit sauf quand elle aura rejoint un service d'urgence débordé avec une pneumonie aggravée ... ce dont on sait qu'elle ne se relèvera pas probablement, vu la sévérité du virus.
En effet, le traitement à base de chloroquine est un moyen de faire baisser, ou disparaître la charge virale, de manière à éviter les symptômes collatéraux les plus graves qui sont nettement moins gérables.
Pauvre caissière ... et encore, même cela va changer à partir de la semaine prochaine. La fonction la plus en vue dans les services d'urgence devient la répartition. Les cas non graves repartent à la maison avec ordre de se sur confiner, port de masque, gants, capotes si besoin, et interdiction aux enfants de respirer le même air. Les cas les plus graves, trop pour être susceptibles de connaître un dénouement "standard", direct dans un endroit isolé, normalement ça prend pas deux jours pour calancher, et les cas entre les deux, au pif, au doigt mouillé, ben oui, parce qu'il y en a trop de toutes manières.
Et les personnes âgées dans les EHPAD ? Les maisons de retraite, les mal logés dans 20 mètres carrés à six, et les prisons, et la rue, ... je sais j'exagère ... on devrait pas se mêler de tout ça. Tous les gens qui se portent volontaires pour tenter d'apporter un petit mieux pendant la crise sont confinés ! Et les médecins, les infirmières et infirmiers, qui ne le sont pas, confinés, sont ou bien envoyés au casse-pipe, ou bien interdits de planifier eux-mêmes comment employer leur temps, faute de moyens ou par le miracle du carcan d'un système devenu débile quand il était urgent de se montrer intelligent.
Des entreprises qui veulent fabriquer des masques, des médicaments, des appareils respiratoires restent dans l'attente de décisions qui ne viennent pas pour leur donner la garantie qu'ils ne le feront pas pour rien. Mais Amazon va rapidement délivrer par correspondance des tests que l'on pourra commander sur Internet ... ça c'est un truc que je trouve effarant.
C'est triste. Parce que franchement ça aurait pu ne pas se passer si mal.
Et si on tourne le regard vers les autres pays, malgré des mieux, ou en fonction de moins bien, la réalité est plus triste encore que ce que reflètent les informations. En Espagne, c'est un chaos complet, dont on sait qu'il est principalement dû à un système public de santé qui s'est délité au bénéfice du privé. Aux États-Unis, il n'y a pas photo sur l'état d'incurie totale de la gestion du pays. En Russie, on pourrait croire que tout va mieux qu’ailleurs, si on ne tient pas compte des centaines de nouveaux cas quotidiens dans un pays où le meilleur endroit pour être hospitalisé est le fond de son lit. Dans ces pays, comme dans tous les autres, il vaut mieux être confronté à des pandémies avec un compte en banque grassouillet.
Macron a dit à la presse italienne, entre autres, qu'il souhaitait la solidarité budgétaire européenne, caressant l'Italie dans le sens du poil et l'Allemagne dans le sens inverse, mais il a dit aussi un truc qui m'énerve :
... « parce que l’Italie nous a précédés dans cette crise », « nous avons pris en France les mesures les plus dures le plus tôt (…) à nombre de cas comparables »
Cette partie de phrase, avec la précision qu'elle porte, signifie qu'en France on a connu des prises de décisions qui avaient pour logique de faire comme l'Italie, peut-être mieux que l'Italie, les faits prouvent le contraire ... mais nous avons fait selon ce qui arrivait en Italie en attendant d'avoir autant de cas, autant de décès ?
Si je comprends bien la pensée du chef de l’État, la "doctrine" était donc calquée sur l'Italie, sans chercher à trouver une voie d'amélioration des procédés et méthodes ?
Je comprends peut-être mieux pourquoi nous en sommes-là, et dans ce cas, nous prenons, en France, le chemin d'un "score" à l'italienne.
Et, au bout du compte, au vu de tout ce qui précède, la promesse de Macron - Philippe d'un après qui sera différent, mieux géré avec lui, j'en ai, au présent, vraiment rien à foutre, qu'ils se cassent. La colère, des fois, ça fait ça. Et à la clef on n'en meurt pas plus, peut-être même pas autant qu'avec leur bordel.
Eh ?
Ah oui. Ben oui, je rêvassais, c'est bon, je me remets à mes affaires.
Il fait beau aujourd'hui par ici. Et vous ?
Je vais pas refaire les journaux d'hier et des jours d'avant, mais tout le monde est en train de comprendre, ou a déjà compris que la crise sanitaire est mal gérée, mais ça c'est une chose. Ça fait saturer les morgues et les funérariums, donc ce n'est pas une mince affaire, mais vu le merdier et comme on sait plus par quel bout le prendre, on va essayer de dénouer les choses par une autre ficelle.
Le hic, c'est que les décisions qui ont été prises font des pataquès et des victimes dont on a bien le sentiment que ça fait excès par rapport à une organisation qui aurait tenté de ressembler à ce qui s'est mis en place ailleurs là où ça fonctionne mieux.
Pour faire simple, par exemple, la question du confinement, on sent bien que c'est pas couronné de résultats rassurants. Ailleurs, le confinement au domicile sans faire le tri des contaminés avec des tests généralisés, ça n'a pas fonctionné. Le confinement strict des personnes contaminées s'appuyant sur des tests généralisés, ça a fonctionné, avec port du masque recommandé, ou obligatoire pour tout le monde.
L'arrêt total de l'activité économique ne donne pas des résultats meilleurs là où le confinement des personnes dans leurs foyers a été mis en place sans tests généralisés.
En trois phrases, et avec le recul, recul qui était déjà pratiquement possible fin février au vu de l'expérience des pays asiatiques, ceci résume à peu près l'ambiance qui doit siéger dans les réunions d'experts et de ministres ... quand les ministres sont pas en train de se branler le neurone pour savoir si il va être possible de favoriser le trafic Internet des sites pornos après vingt-deux heures tout en limitant Youtube en journée.
On savait la branlette devenue sujet d'importance dans l'entourage de Macron, c'est confirmé.
Donc il est clair que Macron et ses pioupious ont raté le coche pour bien gérer la crise, mais la crise n'étant pas finie, loin de là, et constatant tout ça depuis plusieurs jours, un certain nombre de jours quand même, on pouvait espérer que les pioupious et le sergent-chef pouvaient en tirer des leçons. Pas qu'on veuille, nous, en donner, mais bien que eux reviennent avec des idées un peu changées pour nous permettre d'espérer de pouvoir lire des nouvelles ... moins sévères.
Le confinement au domicile pour toutes les familles du pays, ajouté à cette idée un poil mesquine de dire aux gens d'aller bosser, avec le petit papier à la con qui fait dégorger le poireau de certains pandores tellement c'est bon de pouvoir malmener un clampin qui l'a pas bien rempli, ce qui revient au bout du compte, je parle du confinement, à confiner une famille, pour pouvoir ramener le virus à la maison, et à coup sûr contaminer toute la maisonnée.
Ce qui est une des raisons qui rend le confinement à l'italienne, à l'espagnole ... ou à la française ... comment dire ? Bon, ça marche pas bien quoi. Surtout si on fait comme ça parce qu'on dépiste pas, et qu'on donne pas des masques aux gens etc ... parce qu'en fait on n'a pas les masques et les tests ...
Et, je suppose que c'est facile à comprendre tout ça. Mais ça ne semble pas percuter dans la culasse des crânes d'oeuf. Ils ont le canon inutile, le chargeur engorgé, ils ont beau enquiller des munitions, quand ils rentrent de la chasse, ils sont bredouilles.
A propos de bredouille, la dernière intervention de Macron, à laquelle je pense, justement à cause du mot ... j'ai trouvé qu'il avait tenté un geste désespéré en assurant, sur l'honneur et sans précision, d'un plan massif pour l'hôpital.
La charité qui se fout de l'hôpital, c'est sans doute ça la nouvelle politique. Il n'a pas donné le début du bout d'un élément permettant de comprendre ce qu'il entendait par-là, mais quand on tente d'expliquer des choses aux dirigeants de ce pays, on voit bien que ça ne sert à rien ... parle à mon cul ma tête est malade.
Du coup, et avec le temps et le pli pris, les dirigeants de ce pays subissent en retour l'effet rebond ... on les prend plus vraiment au sérieux. Plus du tout même. En fait, on peut supposer qu'ils nous prennent pour des cons, et comme on l'est pas et qu'on est généreux, on le leur rend bien.
Nous sommes dans un pays dont l'hôpital a été mis en ruines par le pouvoir, représenté par ses exécutifs successifs, et pour lequel l'hôpital est le dernier endroit sur lequel le pouvoir peut s'appuyer avant de se prendre, probablement, la branlée du siècle.
Parce qu'il ne faut pas s'y tromper, les gens acceptent de se confiner ... vu qu'ils ont pas le choix. Ils acceptent de confectionner à leurs frais ces petites attestations sur l'honneur merdiques, où on peut vous prendre sur le fait s'il y manque une virgule ... la virgule à cent trente cinq balles, avec accessoirement parfois le regard courroucé et condescendant d'un fonctionnaire de police dont la propriété est d'appliquer bêtement les ordres les plus imbéciles.
Et encore c'est la version cultivée, parce qu'il y a aussi sporadiquement des énergumènes qui trouvent le moyen de sanctionner le formulaire manquant avec des coups de matraques ...
Pendant ce temps-là, les gens qui vont bosser attrapent le virus, pour le ramener à la maison, où on leur avait bien expliqué qu'ils doivent appliquer les mesures de distanciation, ... sans les masques, sans les gants, sans même bien souvent le garage ou la chambre d'amis pour se calfeutrer, avec les gosses ou la mamie à disposition pour essaimer.
C'est juste à ce moment-là qu'il faut aller faire les courses, et bien entendu on va pas y envoyer celui qui bosse à l'extérieur, surtout à partir du jour où il doit se confiner dans le confinement. Vu qu'il est contaminé officiellement à ce moment-là, ce sera le conjoint "en bonne santé" qui va pouvoir aller au supermarché.
Et ... la caissière qui voit passer tout ce beau monde en prendra un peu au passage ... pour à son tour revenir chez elle bien enrhumée, éparpillant ainsi les petites bêtes dans son foyer.
Les "scores" de contamination, officiels, qui correspondent aux personnes testées en milieu hospitalier, s'expliquent assez bien grâce à tout ça.
Imaginez qu'avant d'être à son tour consciente d'avoir contaminée la caissière encore joyeuse d'avoir un boulot, quand même, s'en va porter un petit pot de beurre et un litre de lait à son papa qui séjourne en EHPAD ... on appelle ça des transports en commun ... des mortels.
Moi, ça me désole. Parce que tout est organisé pour que personne ne puisse plus rien y faire, et finalement ce confinement là est une imbécilité, de laquelle on ne peut pas sortir. Impossible d'échapper à un système aussi crétin quand on est immergé, avec des consignes strictes, elles, aux forces de sécurité de verbaliser le mieux possible pour que ça continue jour après jour à entretenir la prospérité d'une pandémie qui ne peut que se réjouir d'être autant aidée.
Les hôpitaux débordent, les lits de réanimation sont désormais tous occupés, on déplace les malades d'une région à l'autre à grand renfort de moyens ... pour une fois on utilise les lignes de chemin de fer qu'on refuse habituellement au transport marchand pour mieux nous polluer, on utilise même l'armée ... pourquoi pas l'aérospatiale ou les troupes sous-marinières ... on teste toujours bien trop peu les gens pour savoir qui est porteur ou pas d'un virus qui n'est pas vraiment l'objet des attentions des personnes qui décident, pensent à la place des autres et commandent au troupeau de se diriger vers un précipice.
Symboliquement, parce que la situation ne va pas basculer, c'est juste qu'elle progresse, la semaine prochaine on va sans doute pouvoir connaître un nombre de nouveaux cas aussi important, peut-être plus important que le nombre total des cas officiellement recensés depuis le début de la crise.
Je sais pas vous ... mais moi j'associe l'information, c'en est une qu'on n'ose qu'à peine partager, au ratio du nombre de décès sur le nombre de cas "avérés". Je laisse piteusement à celles ou ceux qui voudront imaginer ce que ça peut donner ... outre la saturation des services d'urgences, malgré l'ouverture maintenant précipitée des mêmes services dans le secteur hospitalier privé, on est en train d'arriver à la saturation des morgues et des services funéraires ... ce qui va faire extrêmement désordre. Désordre pour des ordres désordonnés.
Si d'aventure des facteurs plus positifs ressortent des traitements proposés à base de chloroquine, le foutoir est devenu tel que ça n'enrayera pas avant plusieurs semaines l'hécatombe, la dispersion du virus ... pour aboutir certainement à un bilan sur lequel on préfère ne pas se pencher.
On se trouve, d'une certaine manière devant un problème majeur d'un ordre aussi incommensurable que le changement climatique, où il est devenu clair que même si on arrêtait de déconner totalement aujourd'hui, on ne manquerait pas tout de même de morfler pour des années. On va morfler ... quoi qu'on puisse faire.
Est-ce le constat qui présidait lors des réunions de comités, de commissions, qui décident, qui pondent des textes ... ? Qui le sait ? La mise en situation d'urgence avec pouvoirs étendus de l'exécutif pour faire passer par ordonnances tout un tas de choses n'ayant aucun rapport avec la santé ou la médecine empêche que les représentants du peuple ou le Sénat puisse avoir une réelle conscience, ou simplement un peu prise sur les préparatifs aux décisions.
Mais tout cela renvoie un reflet consternant : la plupart des gens, experts ou pas, imaginaient bien que la technique de l'immunité grégaire était vouée à l'échec, et, en France "nous" avons changé de "doctrine" ... ce mot me donne de l'urticaire à force d'être utilisé par des esprits faits cons, et nous avons basculé dans un confinement qui confine ... tout simplement au principe de l'immunité grégaire. On laisse baigner tout le monde dans un océan de contamination, et on verra bien de quels individus, de quelles familles, de quelles lignées l'humanité pourra se satisfaire d'avoir encaissé la crise.
Ne crions pas au génie, sans bouillir, c'est volontairement ou pas de l'eugénisme. La sélection naturelle assurera le devenir de l'espèce humaine, sauf pour une petite quantité d'esprits dénaturés qui ont assez d'oseille pour échapper au quotidien des petites gens. Parce que pendant ce temps-là il y a des gens qui attrapent le SARS-Cov2, se font traiter, s'en sortent plus ou moins bien, y compris en faisant appel au traitement à base de chloroquine à laquelle pour l'instant ... la caissière n'a pas droit sauf quand elle aura rejoint un service d'urgence débordé avec une pneumonie aggravée ... ce dont on sait qu'elle ne se relèvera pas probablement, vu la sévérité du virus.
En effet, le traitement à base de chloroquine est un moyen de faire baisser, ou disparaître la charge virale, de manière à éviter les symptômes collatéraux les plus graves qui sont nettement moins gérables.
Pauvre caissière ... et encore, même cela va changer à partir de la semaine prochaine. La fonction la plus en vue dans les services d'urgence devient la répartition. Les cas non graves repartent à la maison avec ordre de se sur confiner, port de masque, gants, capotes si besoin, et interdiction aux enfants de respirer le même air. Les cas les plus graves, trop pour être susceptibles de connaître un dénouement "standard", direct dans un endroit isolé, normalement ça prend pas deux jours pour calancher, et les cas entre les deux, au pif, au doigt mouillé, ben oui, parce qu'il y en a trop de toutes manières.
Et les personnes âgées dans les EHPAD ? Les maisons de retraite, les mal logés dans 20 mètres carrés à six, et les prisons, et la rue, ... je sais j'exagère ... on devrait pas se mêler de tout ça. Tous les gens qui se portent volontaires pour tenter d'apporter un petit mieux pendant la crise sont confinés ! Et les médecins, les infirmières et infirmiers, qui ne le sont pas, confinés, sont ou bien envoyés au casse-pipe, ou bien interdits de planifier eux-mêmes comment employer leur temps, faute de moyens ou par le miracle du carcan d'un système devenu débile quand il était urgent de se montrer intelligent.
Des entreprises qui veulent fabriquer des masques, des médicaments, des appareils respiratoires restent dans l'attente de décisions qui ne viennent pas pour leur donner la garantie qu'ils ne le feront pas pour rien. Mais Amazon va rapidement délivrer par correspondance des tests que l'on pourra commander sur Internet ... ça c'est un truc que je trouve effarant.
C'est triste. Parce que franchement ça aurait pu ne pas se passer si mal.
Et si on tourne le regard vers les autres pays, malgré des mieux, ou en fonction de moins bien, la réalité est plus triste encore que ce que reflètent les informations. En Espagne, c'est un chaos complet, dont on sait qu'il est principalement dû à un système public de santé qui s'est délité au bénéfice du privé. Aux États-Unis, il n'y a pas photo sur l'état d'incurie totale de la gestion du pays. En Russie, on pourrait croire que tout va mieux qu’ailleurs, si on ne tient pas compte des centaines de nouveaux cas quotidiens dans un pays où le meilleur endroit pour être hospitalisé est le fond de son lit. Dans ces pays, comme dans tous les autres, il vaut mieux être confronté à des pandémies avec un compte en banque grassouillet.
Macron a dit à la presse italienne, entre autres, qu'il souhaitait la solidarité budgétaire européenne, caressant l'Italie dans le sens du poil et l'Allemagne dans le sens inverse, mais il a dit aussi un truc qui m'énerve :
... « parce que l’Italie nous a précédés dans cette crise », « nous avons pris en France les mesures les plus dures le plus tôt (…) à nombre de cas comparables »
Cette partie de phrase, avec la précision qu'elle porte, signifie qu'en France on a connu des prises de décisions qui avaient pour logique de faire comme l'Italie, peut-être mieux que l'Italie, les faits prouvent le contraire ... mais nous avons fait selon ce qui arrivait en Italie en attendant d'avoir autant de cas, autant de décès ?
Si je comprends bien la pensée du chef de l’État, la "doctrine" était donc calquée sur l'Italie, sans chercher à trouver une voie d'amélioration des procédés et méthodes ?
Je comprends peut-être mieux pourquoi nous en sommes-là, et dans ce cas, nous prenons, en France, le chemin d'un "score" à l'italienne.
Et, au bout du compte, au vu de tout ce qui précède, la promesse de Macron - Philippe d'un après qui sera différent, mieux géré avec lui, j'en ai, au présent, vraiment rien à foutre, qu'ils se cassent. La colère, des fois, ça fait ça. Et à la clef on n'en meurt pas plus, peut-être même pas autant qu'avec leur bordel.
Eh ?
Ah oui. Ben oui, je rêvassais, c'est bon, je me remets à mes affaires.
Il fait beau aujourd'hui par ici. Et vous ?
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