31 décembre 2019

Le discours d'un roué - 31 décembre 2019

Le discours d'un roué !.
- Françaises, français, je vous souhaite tous mes vieux pour la nouvelle bananée que je vais prendre.

Ces salauds de vieux qui vivent aux basques séparatistes de la génération qui est la mienne, veulent pas partager selon mes idées sociales de gauche, qui disent que tout ce qui est à toi est à moi, et tout ce qui est aloi reste à moi, en vérité je vous le dis si je mentalise je vais en enfer, alors que si je menthe à l'eau c'est quand même plus vert, et le dire c'est bien, mais le verre c'est mieux, c'est tout là le hic, trou lala itou.

Donc pour ces fêtes j'ai pris quelques jours pour réfléchir dans ma retraite présidentielle de Brégançon, quelques bulles dans la flûte qui me sert de micro, et je pense que la retraite à point vient à qui sait attendre. C'est pourquoi j'ai préféré ce soir la flûte et ses bulles à la concassée de verveine que me proposait Brigitte, je vous présente donc le flacon présidentiel sur lequel j'articule mon discours, et pour tout dire, un litre à l'heure c'est quand même bien moins que le Flalcon de chez Dassault même si ça vole moins haut.

Et donc, mes biens chères françaises, et mes onéreux français je vous promets pour cette nouvelle année de ne pas changer grand chose, vu qu'on ne change pas une équipe qui gagne, et pour l'heure c'est sûr on est champions sous les lampions, on n'avait jamais eu dans notre beau pays de France autant d'occasions de se prendre des gamelles, des tartes avec des pelles, et comme disait le célèbre personnage de Georges Remi, Séraphion Lampin, qui a chaque apparition veut vous vendre une police d'assurance : "Ah ça, c'est toute une histoire"

Ce à quoi Nestor répond : "Revoilà la lumière !", mais c'était à cause de l'orage.

Il se trouve que ce soir, contrairement à la dernière fois, on a mis des spots pour que j'ai l'air moins blafard, donc je vous adresse mes chè.e.r.e.s compatriotes tous mes remerciements pour le bronx que vous avez supporté, ce qui me laisse penser que ça doit pouvoir continuer comme ça encore un temps.

C'est donc une année deux mille vins, ... oh punaise ça en fait des bouteilles, je termine tout juste la première ... Édouard, le pinard ça devrait être obligataire, une année, nouvelle certes, mais déjà et avec certitude riche en évènements certains, ou incertains, on aura pas beaucoup de poils à gratter pour trouver quelques talents perturbateurs pour remplacer les pisse-froids qui voudraient prendre la tangente. Et même si certains de nos compagnons de route nous quittent déjà, ou bientôt, il y a donc des remplaçants tout prêts à répandre les flambeaux pour mettre la drepou en feu.

Donc faites la fête, ça durera pas forcément bien longtemps, et vibre la France.

J'ai bon là ?

- ????

- Ben la prise ? Elle est bonne ou pas, parce que moi, je vais pas tenir jusqu'au 2 janvier à ce rythme. Il a fallu que je vide une boutanche pour affronter mon destin, à la deuxième, si je rempile, tu penses pas que ça va se voir qu'il y a que mes yeux qui brillent ?

- Ben en fait, elle est pas bonne du tout Monsieur le Président, on n'a jamais vu pire.

- Même pas du temps du grand baiseur de poules ?



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https://youtu.be/FcdU3DBjr3sLa Croix (31/12/2018) : Vœux présidentiels, le précédent de Jacques Chirac en 1995

Guillaume Goubert

Sous la Ve République, un autre président de la République s’est trouvé dans la même situation qu’Emmanuel Macron en cette Saint-Sylvestre 2018 : présenter ses vœux aux Français alors que le pays vient de traverser une crise sociale de grande ampleur. C’était Jacques Chirac, le 31 décembre 1995.

La France a vécu à l’automne 1995 une période de grève comme elle n’en avait pas connu depuis Mai 68. L’annonce, le 15 octobre, par le premier ministre, Alain Juppé, d’une réforme de la Sécurité sociale et des retraites de la fonction publique, suscita une série imposante de journées d’action, un cumul de cinq millions de journées de grève et, ce que l’on a surtout gardé en mémoire, trois semaines de blocage de la SNCF et de la RATP.

Finalement, le 15 décembre, le gouvernement retira sa réforme des retraites de la fonction publique et des régimes spéciaux. En revanche, les mesures concernant la Sécurité sociale furent maintenues.

Deux semaines plus tard, Jacques Chirac vient donc présenter ses vœux aux Français. C’est la première fois qu’il se livre à cet exercice depuis son élection au printemps précédent. Élection remportée, on s’en souvient, grâce à une campagne sur le thème de la lutte contre la fracture sociale.

Si l’on regarde aujourd’hui l’enregistrement de cette allocution de 14 minutes, on éprouve une relative surprise. Il faut attendre près de trois minutes pour que le chef de l’État évoque « la crise que nous venons de traverser ». Auparavant, il a rendu un hommage appuyé au premier ministre pour « l’action courageuse qu’il a menée avec détermination dans des circonstances particulièrement difficiles », affirmé la priorité de la lutte pour l’emploi et l’impératif de la remise en ordre des finances publiques.

« Des réformes trop longtemps différées »

Dans son analyse de la crise, Jacques Chirac emploie des termes qui résonnent fortement avec 2018 : « Elle a mis en lumière des inquiétudes, des angoisses (…) face à des réformes trop longtemps différées. Elle a révélé un manque de confiance dans des pouvoirs qui sont parfois ressentis comme éloignés des réalités quotidiennes et qui n’auraient d’autres réponses aux problèmes de l’heure que l’accroissement des contributions de chacun. »

En dépit des difficultés traversées, le président de la République affirme sa volonté de continuer les réformes : « Nous devons bouger, nous devons nous adapter. » Pour atteindre ce but, affirme-t-il, « tous ensemble, nous devons retrouver les voies du dialogue ». Il forme le vœu « que nous apprenions à nous écouter davantage ».

« Nous sommes sur le bon chemin »
Ayant énuméré les nombreux atouts de la France, « quatrième puissance du monde », Jacques Chirac conclut en souhaitant « une année sereine, une année heureuse ». « Nous sommes au début du chemin mais nous sommes sur le bon chemin. »

Le premier mandat présidentiel de Jacques Chirac souffrira cependant des conséquences de la crise de l’automne 1995. Pour tenter de reprendre de l’élan politique, le chef de l’État procédera en avril 1997 à une dissolution de l’Assemblée nationale. Mais les élections législatives furent remportées par la gauche, ce qui fit subir à Jacques Chirac cinq ans de cohabitation avec Lionel Jospin.

Nous sommes au début, mais sur le bon chemin ... tu crois ? En tout cas La Croix y était sur le chemin, en publiant ça l'an dernier, et donc plus beaucoup longtemps à attendre pour jouer au jeu des sept différences entre 1995 et aujourd'hui.

Et si avec le temps on est toujours plus un peu pliés, ça ne veut pas dire qu'il faut nous prendre pour des arbres, pas pour des chênes, ni pour des glands. A part du temps du bon Louis bâton croix, Saint-Louis qui fut rénovateur et démocratisateur de la rouelle en son temps, la justice ne cherche plus à utiliser la forêt pour être rendue, même si elle est parfois vomie.

 
Pour l'heure, qui est celle des vœux que nous formons les uns pour les autres, sauf pour quelques égos sans trique, il ne faut pas se leurrer que les seuls vrais bons vœux sont ceux qui, gratuitement, nous invitent à essayer d'aller le mieux possible dans un monde qu'on voudrait quand même un peu meilleur, sans céder au champs des sirènes, enfants de troupeaux, mais éventuellement plutôt au chant des enfants de Calliope ... non mais.

Euh ... je vous souhaite donc une belle fin d'année, y en a qui sont plutôt sur la moche fin damnée, et le plus souvent comme on l'observera sûrement ce soir encore, entre minuit moins une seconde et l'an prochain, la différence c'est juste une seconde, le reste ne change pas vraiment. Donc on se retrouve avec les mêmes plaisirs.

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