21 décembre 2019

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 21 décembre 2019

 
https://www.youtube.com/watch?v=iH3oOVKt0WI&feature=youtu.be
Happy birthday to you, Mr President ... Marilyn Monroe - Madison square garden 1962. Il y a une video en ligne au bout du clic.
Il y a des gens qui se plaisent, se plaisaient à penser que Macron pouvait avoir une sorte de ressemblance avec JFK. Je sais pas, et je m'en fiche, je n'ai pas que de bonnes pensées sur JFK de toutes manières. La dame, ci-dessus, a chanté, en mai 1962, un bon anniversaire M. le président mémorable. Par les temps d'économies à la con qui sont les nôtres, je repasse le plat en réchauffé, ça mérite pas mieux pour les 42 balais du bistouquet.

https://www.youtube.com/watch?v=CxdBT9IJf_s
Vous pouvez là aussi accéder à la vidéo au bout du clic
Ma version préférée serait plutôt une autre, même chanson, autres mœurs, cet "un p'tit beurre des touyous" date d'un an plus tard, 1963.

Bon, les politesses et le protocole c'est fait, maintenant on passe à nos affaires à nous. Pour Noël, je vous ai préparé les niouzes façon cadeau. C'est emballé, je vous laisse vous dérouiller avec les nœuds.

Les contes du LOL (recueil de contes pour enfants de salon)

Il y a de la précipitation à l'approche des fêtes ? C'est toujours un peu comme ça ... courir les boutiques, arriver à trouver les dernières idées de cadeaux, remplir le réfrigérateur, enfin c'est au choix, ou pas, selon les possibilités, les usages, mais il y a toujours un peu de cette effervescence que l'on observe aussi avant que l'orage n'éclate ... on court un peu plus vite pour retrouver le confort, si possible douillet, d'un chez soi abrité.

J'ai vu passer des gens qui couraient comme ça ... Villani qui tente l'accord avec les verts à Paris pour essayer de venir à bout d'Hidalgo ... ce qui risque de lui valoir des projets de meurtre ... il y en a un qui doit être en train de se dire "il faut tuer l'épeire" ... Griveaux, lui, semble courir à une perdition certaine, avec l'ensemble des marcheurs parisiens aux municipales. Pris en sandwich entre les bords gauche et droit d'eux-mêmes, et qui voient médusés tout le paysage politique capitalesque se rouler des pelles contre nature en se liguant contre eux, il y a du soucis à se faire pour l'amère de Paris, mais aussi pour le petit benjamin local. Je suis curieux du résultat à venir pour les municipales, en souhaitant qu'en moyenne les gens s'expriment nombreux et surtout qu'ils en profitent pour dire le bien ou le mal qu'ils pensent.

Philippe court aussi, il court il court les banlieues, et les forces vives de la nation, pour essayer d'endiguer un mouvement social, soigneusement mis en vitrine par les organisations syndicales. Même si les dirigeants des syndicats font surtout bonne figure, les bases militantes montrent de plus en plus un visage assez indépendant des états-majors.

Le Premier ministre aurait sans doute préféré passer Noël avec les confiseurs et pouvoir jouer au train qui fonctionne, s'offrir un repos bien mérité. Il faut lui reconnaître une charge de travail hors toute réglementation. C'est le problème du chef d'équipe auquel la direction impose une troupe incompétente ... il doit faire front ... sur tous les fronts ! D'un autre côté, vu qu'il est membre de la direction, on va pas le plaindre, il peut toujours démissionner s'il veut retrouver sa liberté.

Sur le dossier des retraites, le voilà seul, bien seul, face à des partenaires sociaux qui concluent unanimement qu'il n'y a pas de changement proposé de nature à venir à bout des mouvements sociaux. Delevoye qui vient, lui, de démissionner pour d'autres raisons, avait pourtant un diagnostic précis et éloquent sur les problématiques du partage, de la cohérence d'une société, vue sous l'angle de la relation entre le peuple et les dirigeants ... à une certaine époque il apparaissait tellement convaincant Delevoye ... c'est à se demander ce qui a pu clocher au sommet de sa haute stature pour devenir l'affreux jojo qui cumulait tellement de mandats et de fonctions qu'il en oubliait de se souvenir qu'il pouvait y gagner au total bien plus qu'un chef de l’État ! Et ta sœur elle bat le beurre.

Philippe dont on ne sait pas si finalement il n'est pas en train de s'échauffer pour un footing municipal, dont certains prétendent qu'il trouverait place entre les bois de Vincennes et de Boulogne, tandis que d'autres plus poétiques l'enverraient bien se faire voir sur les hauteurs de Sainte-Adresse.

En parlant de Sainte-Adresse, il y a une histoire belge qui court le PAB ces jours-ci ... ? Le PAB ? Paysage audiovisuel belge, ... bah oui. Une histoire qui court donc sur les chars mis au reconditionnement, à la rénovation. Une quarantaine de chars mis en situation idoine, en quarantaine, pour cause d'âge un peu mûr et de murs un peu vieux. Et un programme de dépenses de trente millions d'euros qui a, à ce jour, pour conséquence de ne permettre pour ces chars de n'être conduits que par des personnes dont la taille moyenne n'excèderait pas le mètre soixante dix ! Voui, c'est comme ça, de nos jours on fait des économies partout, et il n'y a pas à tortiller, le meilleur profil pour conduire un véhicule blindé c'est jockey ... mais bon, la livraison de la commande n'étant pas pour ce Noël-ci, on vous met quelques infos sur le sujet plus bas, tout s'arrangera pour deux mille vingt trois ... c'est beau et poétique dit comme ça non ? Curieusement, à un moment où d'aucuns aimeraient une Europe de la Défense,  avec des véhicules blindés dans lesquels les grands gabarits ne peuvent pas piloter en visuel vu qu'ils ont les genoux sur les yeux et la tête au dessus de la lucarne, on nous promet l'Europe de la défense d'y voir ? Tout le monde peut se tromper, n'est-ce pas.

"de nos jours on fait des économies partout, et il n'y a pas à tortiller, le meilleur profil pour conduire un véhicule blindé c'est jockey ... ", me voici des humeurs de marin aujourd'hui. En fait ça m'étonne pas que les mensurations de l'humain soient à la baisse dans ce domaine, vu que pour conduire un pays entier le meilleur profil ce serait plutôt un hybride McDo - Mickey. 

Ça pourrait passer pour du Alex Métayer avec le célèbre "mes c.... Mickey", Alex Métayer dont le réquisitoire écrit par Pierre Desproges dans un "Tribunal des flagrants délires", est un moment extraordinaire, adapté pour neurones souples et lestes quand même, réquisitoire intitulé "comment mourir sans avoir l'air d'un con", et dans lequel le "procureur" demandait à sa victime quelles seraient ses dernières paroles avant qu'on lui coupe la tête, ce qui provoqua la réponse suivante "merde, demain je verrai pas Marchais à la télé".

Et donc, hommage au susmentionné : l'actualité ça me fait un peu penser aux pâtes à la Boudoni.

Bon, l'approche des fêtes, ça précipite plein de choses, les gens voudraient en finir avec les tracas, pouvoir se détendre un peu dans la joie ...

Au lieu de ça, Trump fulmine de devoir se taper les fêtes avec un mot sur son livret scolaire. Mis en accusation de la manière la plus légale pour un tel garnement, ça doit quand même provoquer des excédents d'acidité. Pourtant il avait bien débuté dans la vie avec les meilleurs conseillers ... il s'est entouré des plus éminents si si, vous verrez.

Une petite lecture revigorante ? Je vous ai mis deux déclinaisons intéressantes d'un même phénomène : il y a des gens dont les neurones ne doivent pas habiter leur tête ... enfin des gens pour lesquels on trouve un certain décalage assez complexe à expliquer, mais facile à percevoir. Et donc, pour commencer, j'ai mis des précisions sur une histoire à coucher dehors, vu qu'il semble compliqué d'habiter dedans, et qui fait dire aux belges s'adressant à leur gouvernement "arrête ton char".


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lOl
Quarante-quatre chars Pandur ont été envoyés pour
rénovation dans une entreprise suisse, pour 31
millions d’euros. (Illustration)
Böhringer Friedrich/Creative Commons

31 millions d'euros, pour récupérer une quarantaine d'engins militaires flambant neufs. Sur le papier, l'armée belge pensait faire une bonne affaire. Mais elle se retrouve finalement avec des blindés inutilisables sur les bras, comme le relate cette semaine le média VRT.

En 2015, la Défense a confié 44 chars sur le déclin à une entreprise suisse, pour leur offrir une seconde jeunesse. Ces véhicules appelés Pandur, avaient été acquis en 1996. Mais au fil du temps, après 20 ans d'utilisation, ils se sont avérés dangereux, en raison d'une mauvaise tenue de route. Une défaillance des freins avait même fait trois morts, rappelle RTL Belgique.

Au lieu de les remplacer, il y a quatre ans, le ministre de la Défense d'alors, Steven Vandeput, a choisi d'en moderniser une quarantaine, avec un nouveau blindage et de l'air conditionné, pour la modeste somme de 31 millions d'euros.

1m70 maximum pour conduire le char
Manque de chance, les quatre premiers véhicules récemment sortis d'usine ne sont guère concluants… Ils présentent des difficultés de freinage et de direction. Autre déconvenue : le blindage ajouté à l'intérieur des chars a rétréci l'espace disponible pour le pilote, rendant ardue toute entrée et sortie du véhicule ainsi que tout accès aux pédales.

Conclusion : « Les membres de l'équipage ne doivent plus dépasser 1m70 à cause du blindage supplémentaire », résume RTL Belgique. Si des modifications peuvent être apportées pour le reste, selon le ministère de la Défense, la taille de l'habitacle pourra être modifiée pour les 40 autres chars attendus.

« Les soldats qui devront rentrer dans ces véhicules devront avoir un gabarit un peu particulier : pas plus d'un mètre septante », a indiqué Philippe Goffin, le nouveau ministre de la Défense, à RTL Belgique. Il précise « qu'il y a d'autres engins de l'armée qui requièrent des gabarits particuliers ».
 
Une audition du ministre réclamée
Le ministère a demandé quelques modifications à l'entreprise suisse, afin de pouvoir utiliser les blindés au plus vite. Mais les premiers tâtonnements ont nécessairement fait prendre du retard sur le planning initial : les chars qui devaient être envoyés au Mali en 2021, ne devraient pas être disponibles avant 2022.

Le ministre, belge, de la défense, Philippe Goffin a bien raison, il y a d'autres engins de l'armée, et pas seulement de l'armée d'ailleurs, qui requièrent des gabarits particuliers. Les ministres en général ont tous un gabarit un peu particulier.

LOL

Captation d'une intervention datant probablement du 3 octobre 2013, ou l'intervenant tient un propos très intéressant sur la notion d'équilibre du partage, de peur de manquer et d'inégalités sociales. Je vous ai fait une transcription que je crois fidèle, à un mot près, inaudible et remplacé par des points de suspension.

Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), tient alors conférence sur l'altruisme en présence du moine bouddhiste Matthieu Ricard et de Christophe André, médecin psychiatre. Extrait de son intervention introductive.
Cliquez l'image pour voir la vidéo
"Ma thèse, et qui est celle qui est partagée par un certain nombre de conseillers, c'est qu'aujourd'hui nous sommes dans une société extrêmement dangereuse, car pour la première fois il y a un décrochage entre la performance économique et la performance sociale, et c'est dur d'être pauvre dans un pays de plus en riche, c'est dur d'être sous-payé et surdiplômé, et quand une société débouche sur des ... et qu'elle a l'impression que ses dirigeants ne savent pas bien ou aller, les sentiments deviennent des ressentiments.

Et nous voyons bien que ce qui faisait l'amour du village, ou l'amour des autres dans nos sociétés rurales, quelquefois avec des pays vides, manque de besoins éventuellement presque naturels, alimentaires, dans cette société de consommation, voir d'abondance, voir de déferlement d'envies télévisées publicitaires, nous voyons bien que les regards que nous portent les uns les autres sont des regards soit de jalousie, soit de tension, soit d'augmentation de la violence dans les rapports humains.

Il y a donc une véritable interrogation sur : est-ce que ce sont nous qui nourrissons cette violence, ou est-ce que l'individu par nature est violent, et ce que j'avais appelé à l'époque en tant que président de l' "Association des maires de France", est-ce que nous ne sommes pas rentrés dans un racisme d'assiette, qui fait que quand j'ai peur d'avoir moins, j'ai moins en vie de partager."


Il est singulier d'écouter, ou lire les propos de Delevoye, propos qui étaient prononcés en 2013 mais qu'il aurait pu tenir à l'identique ces derniers mois. Une forme de grande sagesse dans la pensée, pour expliquer combien les questions relevant du partage, des inégalités conduisent à la crispation d'une société quand les peurs prennent le pas sur la confiance. Pris isolément, cette intervention pourrait sortir d'une bouche de droite ou de gauche, la parole est sociale. Hormis, peut-être, l'idée qu'il y aurait des dirigeants légitimes à constituer un groupe "à part", ce qui installe un principe de classe que j'exècre. Si les dirigeants s'estiment visés par une forme de colère à leur encontre, c'est qu'ils s'habillent d'un élitisme qui voudrait les rendre différents des autres, c'est leur affaire et leur problème. Lorsque le diable s'habille en Prada, c'est une comédie, quand les dirigeants s'habillent en dépravés, ça complique singulièrement les choses.

Ce qui est bien plus singulier, ce n'est pas tant sur le fond ou la forme de cet extrait d'intervention d'un Delevoye pensant, mais sur la fracture intérieure qui peut être la sienne aujourd'hui, à être potentiellement poursuivi pour des fautes légales, à être mis au pilori pour des approximations administratives diverses qui en font d'un seul coup un délinquant haï. Il n'est d'ailleurs pas si clairement défini si c'est lui qui est seul coupable d'avoir bouffé à tous les râteliers sans l'avoir dit, ou si son employeur ne serait pas franchement complice d'avoir su et rien dit. Quoi que réponde Édouard Philippe sur la responsabilité du gouvernement, éclairer la lanterne d'un mauvais élève avant de lui remettre un diplôme de ministre incombe forcément à l'employeur plus qu'à l'employé. A l'école des cons, il n'y a pas que les étudiants qui sont à blâmer.

Enfin bref, moi j'ai pris du plaisir à écouter, à lire les paroles du Monsieur qui a gaffé le plus fort en cette fin d'année. Mais j'ai aussi un soupçon de sympathie pour lui, il ne faudrait pas qu'on en vienne à le pendre ou à le trucider, les turpides dont il s'est affublé ne sont finalement que de basses questions d'argent ... pour des montants qui ne diffèrent pas vraiment de ce que nous avons pris l'habitude de voir détourné à des fins privées.



Et relol
Le Figaro (20/12/2019) : «Poutine me l’a dit»: Trump convaincu que Kiev s’est ingéré dans la campagne en 2016
Roland Gauron

D’après le «Washington Post», Vladimir Poutine pourrait avoir conforté le président américain dans cette idée lors de leur première rencontre en 2017, lors du G7 à Hambourg.

Une rencontre entre les deux dirigeants en marge du G20 à Hambourg, en juillet 2017, aurait conforté Trump dans l’idée que Kiev a voulu l’empêcher d’accéder à la Maison-Blanche. SAUL LOEB/AFP

Donald Trump en est persuadé: l’Ukraine a cherché à l’empêcher d’accéder à la Maison-Blanche en 2016. Vladimir Poutine n’y serait pas tout à fait étranger, avance le Washington Post jeudi 19 décembre. Une rencontre entre les deux dirigeants en marge du G20 à Hambourg, en juillet 2017, aurait conforté l’Américain dans cette idée, selon plusieurs sources interrogées par le quotidien. «Poutine me l’a dit», aurait confié le président à un ancien conseiller à la Maison-Blanche. Il n’existerait aucune retranscription de l’entretien entre les deux dirigeants. Le président américain s’était emparé des notes de son interprète à l’issue du rendez-vous, lui demandant même de ne pas partager sa teneur avec les autres membres de son administration, avait déjà révélé en début d’année le Washington Post . Au terme de cette rencontre en Allemagne, Donald Trump avait assuré avoir confronté son homologue aux accusations d’ingérences russes dans la présidentielle et obtenu de lui un démenti. Un second rendez-vous sans interprète avait, lui, été tenu secret.

La thèse d’une ingérence ukrainienne, et non russe, est très répandue dans certains médias russes, comme chez les partisans de Donald Trump. À les croire, Kiev a piraté les e-mails du Parti démocrate, dont le contenu avait été dévoilé par Wikileaks à l’été 2016 en pleine investiture d’Hillary Clinton. Ces messages montraient la méfiance et le mépris de l’appareil du parti pour son rival Bernie Sanders. Les services de renseignement américains avaient conclu à l’implication de hackers liés au Kremlin. Seulement, d’après les milieux complotistes, le FBI a été dupé par Crowdstrike, l’entreprise chargée par le Parti démocrate de neutraliser et trouver l’origine de l’attaque. Celle-ci n’aurait pas fourni l’un des serveurs piratés, qui se trouverait en Ukraine. La société appartient selon eux à un prétendu riche Ukrainien. En réalité, ce dernier se trouve être citoyen américain d’origine russe, et cette théorie n’a jamais été étayée d’aucune preuve.

«Une fiction»

La supposée ingérence ukrainienne a néanmoins surgi sur le devant de la scène à l’automne, au bénéfice de l’Ukrainegate. Quelque mois plus tôt, lors de son coup de téléphone polémique avec Volodymyr Zelensky, le locataire de la Maison-Blanche a en effet mentionné le nom de Crowdstrike. Outre l’enquête visant les activités du fils de Joe Biden, il a aussi demandé à son interlocuteur l’ouverture d’investigations sur le mystérieux «serveur» caché dans son pays. Pendant les auditions publiques à la Chambre des représentants, le républicain Devin Nunes n’a cessé d’évoquer la théorie. «Trump avait de bonnes raisons d’être inquiet des ingérences ukrainiennes dans sa campagne électorale», a-t-il ainsi estimé. Plusieurs personnalités conservatrices très en vue, le fils du président Donald Trump Junior ou le présentateur vedette de Fox News, Sean Hannity, s’en sont aussi fait l’écho. Et le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a jugé qu’une enquête était nécessaire, sans dire s’il y croyait personnellement.

Plusieurs témoins cités devant le Congrès se sont inquiétés de la propagation de pareilles idées. Aux yeux de David Holmes, diplomate en poste en Ukraine, cette thèse donne du crédit aux dénégations des Russes et les aide dans leur conflit avec Kiev, en minant la confiance des États-Unis pour leur allié. «Certains d’entre vous semblent croire que la Russie et ses services de sécurité pourraient ne pas avoir mené de campagne contre notre pays, et que peut-être, l’Ukraine l’a fait», s’est de son côté offusqué Fiona Hill, ancienne responsable du Conseil de sécurité nationale cité devant le Congrès. «C’est une fiction qui a été créée et propagée par les services de sécurité russes eux-mêmes.» Et d’implorer: «S’il vous plaît, ne propagez pas pour des raisons politiques des mensonges qui servent clairement les intérêts russes.» Seulement, cette théorie complotiste devrait retrouver une tribune en 2020 lors du procès de Donald Trump devant le Sénat.

Voici un compte de faits ... une histoire à la Walt Disney, mais uniquement pour les vieux briscards. Jeunes et âmes sensibles s'abstenir. Donc un conte de fées d'un niveau inédit de connerie.

Trump tient de source sûre que l'Ukraine a tenté de déstabiliser la campagne présidentielle 2016. Et il le tient de Poutine en personne, un retraité des services de renseignement de l'Union Soviétique ! En gros Trump reçoit des informations de première main d'un désinformateur professionnel et il en fait l'ancrage de sa politique.

Et il est à peu près certain que Poutine a soufflé à Trump que l'Ukraine ... ce qui ne rend pas la thèse plus vraie pour autant, mais si une chose est vraie aussi, c'est que Trump est un candidat au titre de plus grand benêt de la vie politique américaine. Et Poutine pourrait recevoir la couronne du belligérant soft le plus économe de toute la création, d'un sourire et une dizaine de mots, il aura réussi à provoquer un conflit désarmé aux conséquences planétaires, aux effets secondaires économiques galactiques ...

D'une certaine manière, la question que je me pose, c'est par rapport à la peine subie par les peuples, celui des USA en particulier d'ailleurs. En effet les citoyennes et les citoyens américains sont exposés à des dépenses importantes qui sont induites par l'imbécilité d'un président. On peut toujours considérer les choses différemment, mais si ils sont dirigés par un crétin est-ce vraiment leur faute ? Et la réponse n'est pas évidente du tout !

Je n'arrive pas bien à faire la part des choses pour statuer sur l'idée que les citoyens devraient être responsables, pécuniairement, de l'incurie de leurs dirigeants. Il y a tout un système qui permet au dirigeant d'arriver au pouvoir et de diriger ensuite. Et même si une partie des gens pensent qu'il devrait rent' lacaz et ferm' son guél, il y a tout un système prêt à taper sur les tronches pour que le dirigeant dirige, et puisse même espérer continuer longtemps.

Forcément ... ça retombe sur tout le monde à un moment ou à un autre. Mais on devrait penser peut-être à un truc comme une assurance, une réserve financière, une provision, qui permettait de couvrir les risques matériels, et même psychologiques liés à l'exercice foireux de mandats confiés à des débiles. Non ?

Trop compliqué ? Sans doute. A défaut, le principe de mettre au point un pied au cul automatique en cas de défaillance ?




Bon, heureusement tout ceci n'est que conjectures, un conte de Noël, dan,s la réalité, le président des États-Unis, le vrai, est une personne réfléchie, le président de Russie est un homme sage et avisé, Jean-Paul Delevoye est un homme honnête dont la pensée, le discours, et les actes à aucun moment ne se télescopent, et je regardais le ciel étoilé joliment décoré par la constellation d'Orion, dont la vue m'a toujours fasciné, j'ai même cru apercevoir discrètement passer le traineau du Père Noouelle.

Je me suis quand même demandé où tombait le crottin de rennes. Mais pas d'urgence sur ce point.

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Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...