31 août 2019

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 31 août 2019




Le papa de Nounours nous a quitté. L'ancien journaliste, ex-attaché de presse de la foire internationale de Lille, marionnettiste qui a un peu bercé mon enfance, s'est éteint dans la nuit de jeudi à vendredi à Lille.

Marcel Ledun avait atteint l'âge de 90 ans, après une longue vie consacrée en partie à Nounours, Nicolas, Pimprenelle. Il y a des choses bien plus importantes que les fredaines des glands de ce monde, aujourd'hui une partie de mon patrimoine intérieur est orpheline.

Il faut bien que la vie continue, mais quand même.

Rien à voir avec les petits soucis des uns et des autres, Trump pété de trouille qui commente le moindre écart de conduite de l'ouragan Dorian qui en veut à sa résidence personnelle de Mar a Lago ou de Bolsonaro qui fait son caca nerveux à énoncer qu'il veut plus écrire avec un Bic.

Xi devrait arrêter de narguer les hongkongais à coups de matraque et de gaz, Poutine pourrait relâcher ses opposants et cesser de montrer les exactions des forces de police en France en boucle sur les chaînes de télé russes.

Et Macron ferait mieux de désinstaller sa version 2.0 qui est merdique à souhait, il a beau avoir remplacé le masque de zéro par celui d'un Hulk tout vert de pacotille.

Nounours a perdu son papa et c'est quand même bien plus grave que tout le reste.


Je vais avoir des moments difficiles, mon épigénétique va sûrement me transformer en un être humain nouveau, parce que sans le papa de Nounours on peut pas envisager l'humanité et l'Univers de la même manière.

Ah bah, maintenant, ça va marcher beaucoup moins bien, forcément ! C'est la victoire de Saroyan contre Maréchal.

On sentait bien qu'il allait se passer un truc vraiment grave ces derniers temps, avec le niveau des océans qui monte un peu plus vite, et celui des glaces polaires qui baisse moins lentement.

Et là ... paf, on a compris où est le bouleversement, la source des tensions, de ces déséquilibres. On comprend mieux le vrai sens des choses. Pourquoi l'autre âne bâté de Brasilia veut plus entendre parler des bics ? Il a pas reçu l'éducation nécessaire pour savoir en utiliser un ? En fait il a pas eu la chance d'apprendre à l'école tout ce qui a forgé un art de mieux vivre en construisant de belles histoires avec des moyens simples. Lui son truc, sans doute, c'était les comics, et les indiens qui se faisaient étriper par des gardiens de troupeaux. C'est pour ça qu'il est au diapason avec l'Agent Orange. Z'ont été biberonnés au street fight continu. Pour eux tant que ça zigouille pas des trucs, y a pas de progrès.

Alors qu'il existe des manières tellement plus douces de vivre ensemble ... en prenant soin des choses et des gens, du lever jusqu'au dodo du soir, sans distribuer des baffes.

Enfin bon, c'est une page qui se tourne, il va falloir trouver d'autres esprits éclairés pour en écrire de nouvelles désormais. Mais Nounours, c'est quand même, avec Pif, le socle fondateur de ma culture politique à moi. Donc je suis en deuil, et j'ai une pensée émue pour Monsieur Ledun et son imaginaire tendre.

Allez, on passe aux nouvelles du Monde maintenant, enfin j'ai déjà évoqué des trucs juste avant, mais il y a encore plein de choses à dire sur l'art et la manière d'emmerder les peuples.

J'ai vu un truc qui me fait tilter, c'est l'ambiance assez particulière qui s'installe en Inde. Récemment ils ont commencé à sortir de leurs gonds avec le Cachemire, état dont l'indépendance a été révoquée, ça sentait déjà un peu le roussi.

Là, on a une autre info, qui, je trouve, commence à faire beaucoup : l'état d'Assam vient de mettre à jour les listes de citoyens reconnus par l'administration, et ils ont tout simplement mis sur la touche à peu près deux millions de personnes qui vivent sur place, mais qui n'auront pas la citoyenneté. Histoire de dire qu'on pourrait peut-être, par exemple, leur demander de retourner au Bangladesh ?

Ce serait-y pas une méthode assez cavalière qui viserait à instaurer une forme d'apartheid rehaussée de tentations plus graves ? Faudrait quand même qu'ils prennent soin de la démocratie, l'Inde était réputée être, jusqu'à il y a peu, la plus grande démocratie de la planète.

T'imagine si, en France, il émergeait une andouille politique qui pouvait décider d'un seul coup que telle ou telle partie de la population n'est plus citoyenne à part entière ? Impensable chez nous ça. Enfin, impensable, sauf qu'on l'a déjà fait ce coup-là il y a un certain temps, on espère que c'était une erreur sans risque de redite. Mais faut être méfiant.

Les systèmes que les gens mettent en place, ou qu'ils acceptent par la force des choses, ça les mène des fois dans des situations très compliquées.

C'est comme ça qu'on peut avoir de grands moments de théâtre avec des acteurs assez moyens. Dans le genre, l'échange Macron - Poutine sur la liberté de manifester, il y a quelques jours, était un grand moment. Quand ils mettent sur la table les milliers de gens qui se font embastiller d'un côté ou foutre sur la gueule de l'autre, on atteint des sommets, on comprend mieux ce que sont les vrais premiers de cordée. Ou l'art de s'envoyer des vannes pourries sur le dos des gens qui se font péter la couenne sur ordre. Ils avaient l'air badin en plus en articulant leur texte.

Avec des numéros comme ça, on comprend finalement que les villages des forêts en Amazonie peuvent cramer sans qu'on s'en préoccupe plus que ça, ça n'a rien à voir avec Notre-Dame de Paris, forcément. Tout au plus y aura t-il des voix pour s'indigner quand on saura qu'ils ont terminé en barbecue, ces empêcheurs de déforester en rond. Et si la forêt guyanaise semble moins affectée par les politiques honteuses pratiquées, il n'en reste pas moins que beaucoup de gens pensent que la voix française qui tente de donner des leçons ferait bien de balayer d'abord devant sa porte.

Et pendant qu'ils s'invectivent et se font des concours de gonades, aucune avancée sur les choses essentielles. Le plus important est de savoir si la cote de popularité de Blanquer peut remonter ou si la Chine va enfin parvenir à calmer Hong-Kong sans en venir à un bain de sang. Ce qui n'est pas gagné.

Il y aurait pourtant des combats plus utiles à mener pour redonner un sens plus positif aux activités humaines, tout en cessant d'observer que des gens font des gosses en nombre pour qu'on puisse en voir disparaître prématurément une quantité significative sans que ça n'émeuve beaucoup les autres. C'est bien là que ça se complique puisqu'on voit qu'en moyenne ils font d'autant plus de mômes qu'ils risquent de pas les voir tous prospérer longtemps. C'est comme ça que les moins bien lottis sont les plus nombreux.

C'est compliqué dès qu'on est un peu trop nombreux à table. Un diner à deux ça peut être vachement sympa, les grands repas de famille c'est moins évident, ils sont souvent le lieu d'empoignades.

Enfin il y a des diners à deux qui sont aussi émaillés de jambonnades, mais c'est une autre histoire. D'ailleurs, non, c'est la même histoire, qui se reproduit à toutes les échelles. L'actualité ces temps-ci est ponctuée de prises de conscience sur les mauvais traitements infligés à des personnes par d'autres personnes qui savent pas comment faire pour bien aimer et être aimé. C'est comme ça que les uns se plantent complètement sur la nature des sentiments et des relations entre les êtres. On a des féminicides, et ce n'est pas qu'un exemple, là où la société devrait faire en sorte que les relations entre les gens soient apaisées. Et quand elles peuvent pas l'être, il serait préférable de pas laisser les gens se débrouiller tout seuls, enfin entre eux, pour que ça se termine par des coups et blessures, ou des meurtres, simplement parce que d'autres pensent avoir autre chose à foutre que de s'inquiéter de ce qui se passe à côté de chez eux.

Et si on regarde bien, on fait les mêmes erreurs à tous les étages, on peut s'abandonner aux feuilletons télé pendant que la voisine se fait tabasser ou pire, de la même manière qu'on peut s'inquiéter des états d'âmes de tel animateur télé au lieu d'aller se manifester d'une manière ou d'une autre pour expliquer à des prétentieux qui pensent pouvoir nous tondre ou nous faire cuire sans qu'on donne notre consentement conscient et éclairé,
qu'on n'est pas des ovins bêlants.

Ce sont les ingrédients : télé, inconséquence, occupations futiles, qui contribuent autant à réchauffer le climat plutôt que les relations humaines, et qui font produire des gosses un peu nombreux sans s'inquiéter de comprendre si on va bien s'en occuper. Quand il devient plus important de se créper le chignon en société pour savoir si les couples de toutes sortes peuvent en faire, et comment on doit les faire, plutôt que de maîtriser mieux la manière d'accompagner les vivants tout au long de leur vie, c'est sans doute qu'on est passé à côté de l'essentiel.

On vit dans un monde qui met autant de centimètres carrés sur ton écran ou ton journal papier pour expliquer que les gens qui vivent à Hong-Kong se préparent à des moments qui ressemblent à une guerre en vrai, que pour décrire en quelques lignes les trente-six ans que vient de passer en taule un condamné à la prison à vie pour avoir piqué cinquante balles dans une épicerie.

Et si pour l'un comme pour l'autre c'est quelques lignes, je te dis pas l'effort nécessaire au bout d'un moment pour mesurer la valeur des choses, quand il s'agit d'une victime morte sous les coups de son ancien jules, ça peut réduire à peau de chagrin. Misère, misère. 

Par contre on en a eu des pages sur le week-end de bistouquet dans la maison madamesque de la Côte d'Opale. Je sais pas où en est le compteur de frétillement de la queue du chien, mais je me demande si il n'y a que le chef de l’État qui soit à côté de la plaque. On sait donc que le président se tapera un tennis ... avec Madame aux opérations ? Parfois mes camarades journalistes devraient prendre la mesure de leur vacuité mentale.

Un des grands moments politiques, ces jours-ci, et cela affecte considérablement l'idéal démocratique, a pris place en Grande-Bretagne, avec la leçon voulue par Bojo, Boris Johnson, qui s'octroie une suspension de session parlementaire, dans un système où le droit constitutionnel lui permet de le faire, mais où l'usage avait pendant longtemps, trois bons siècles, fait que jamais personne n'avait osé museler le parlement. Il a usé d'une méthode qui commence à soulever pas mal d'objections au royaume qui est de plus en plus désuni. Si son but est de pouvoir obtenir un Brexit quel qu'en soit le prix, il n'est pas certain que les effets secondaires aient été bien mesurés.

La méthode Coué conjuguée à la brutalité des décisions, non concertées, redevient à la mode un peu partout. On avait eu, juste avant, la séquence Salvini, qui n'a sans doute pas dit son dernier mot en Italie, mais qui pensait probablement pouvoir obtenir un pouvoir sans partage en réclamant des élections après avoir provoqué la chute du gouvernement auquel il participait. A court terme il a perdu le tour, il est éjecté au bénéfice d'une improbable coalition. La paix politique en Italie ce sera pour dans longtemps à ce prix. Et le poids des difficultés politiques italiennes sur la cohésion européenne se fait sentir un peu plus du coup.

La cohésion européenne est d'ailleurs assez compliquée, le couple moteur, franco-allemand, faisant figure de canard boiteux, à chacun ses merdes, l'Allemagne commence à sentir passer le vent des difficultés économiques à son tour, et vu les éternuements de l'économie mondiale sur fond de compétition de branleurs de toutes sortes, il ne va pas falloir compter pour les mois qui viennent sur des choix et décisions qui seraient favorables à une meilleure intégration du développement durable dans les programmes et la production législative.

En France, on en deviendrait presque enchantés de constater que les ministres reprennent un peu d'initiative pour présenter toutes les belles choses qu'ils nous ont concoctées. Edouard Philippe explique à tout va combien la réforme des retraites va prendre son temps pour écouter les gens ... le haut commissaire Delevoye a passé des mois pour écouter les gens, en a tiré des conclusions et des propositions, et là, on va donc écouter les gens et en tirer des conclusions et des propositions ... dans moins d'un an. Et le dialogue est la clef pour le gouvernement, qu'on se le dise. Désormais, quand il y aura des décisions à prendre, on consultera, encore et encore. Si on lit entre les lignes, ça doit vouloir dire que désormais il va plus y avoir grand chose comme réformes, jusqu'aux prochaines élections, les municipales, pour éviter les embûches et les désordres sociaux. Peut-être même que l'on pourrait connaître un marais, une mer sans vent, jusqu'à la présidentielle, avec promesse de remettre le couvert si le président est réélu. Mais c'est juste en lisant entre les lignes, sinon rien de neuf sous le Soleil.

Je sais pas si vous avez saisi l'importance et l'épaisseur du travail réalisé par Delevoye, et de celui qui reste à faire ? Moi pas, mais par contre il y a des crânes d’œufs qui doivent avoir saisi, parce que Delevoye prend du galon dans les jours qui viennent, il passe de haut commissaire à ministre. Je vais tâcher de me souvenir de ça pour la fin de ma carrière, il y a encore des trucs qui m'échappent. Le mec a produit un boulot qui a été contredit par Macron lui-même, les conclusions "Delevoye" n'ont pas eu l’heur de plaire assez on dirait, et donc on repart pour un tour de calendrier, mais le mec devient ministre. Géant.

L'argument est simple : il défendra mieux le dossier pendant la nouvelle phase de consultation. Il le défendait pas bien avant ?

Ce que je comprends, c'est qu'il a fait des propositions, que Macron lui a mis une traverse dans les pieds pour différentes raisons ... pas convaincu par le modèle de la durée avec pivot à quarante deux ans d'activité, et la trouille que ça soulève les gens contre l'exécutif. Un Macron qui a la trouille, ça donne un avis contraire à celui des conseillers. Et un conseiller qui a des idées c'est chiant, alors qu'un ministre ça ferme sa gueule, comme ça, tout est plus simple.

Après des mois de dur labeur, la réforme des retraites en est arrivée au point où ... elle a pas avancé d'une virgule. Et le pire c'est qu'il y a des gens qui pensent depuis le début que ça pouvait pas déboucher sur autre chose qu'une impasse, probablement parce qu'il faut d'abord unifier les régimes avant de changer les autres paramètres comme la durée ou les modes de distribution. Et que donc, la réforme peut pas se faire en moins de quelques années, étape par étape, avant de parvenir à un système qui permettrait de faire en sorte que les plus démunis le soient moins, quitte à ce que les moins démunis apprennent à leurs dépens à se démerder un peu plus tout seuls.

On n'y peut pas grand chose, mais tant que tout le monde n'aura pas compris le principe général du partage, ça restera difficile, laborieux, d'obtenir un système socio-économique avec lequel tout le monde aura une juste part du gâteau. Et si on veut que le pâtissier puisse fabriquer le gâteau, ce serait pas mal d'arrêter de laisser les uns se barrer avec la farine pendant que les autres se goinfrent le beurre et le sucre. Bien entendu c'est plus compliqué comme notion à aborder quand on est habitué à se faire servir sans penser à la manière de s'y prendre pour que les assiettes soient propres et bien servies, ce qui s'applique de nos jours à peu près à tout le monde à force de bâtir une société qui dialogue de moins en moins. En gros, c'est une société déstructurée dans laquelle il y a quelques piliers qui morflent et qui n'assure plus aucune cohésion entre les gens pour former ... une société. Un bordel quoi. Donc tu fais en sorte que les agriculteurs sèment et récoltent, par exemple, que les policiers mettent un peu d'ordre au milieu, et que l'on puisse se taper l'incruste à Brégançon avec des potes slaves, des frères, puisque s'ils sont slaves c'est qui s'néttoient et si ce n'est toi, c'est donc ? Ton frère, c'est bon je vois que tout le monde suit.

Donc les vrais piliers de la société sont les paysans et les flics, dans l'histoire, et tu remarques au passage que ce sont parmi les taux de suicidants les plus élevés. Tu peux être mafieux, zarbi, gros con et irascible, si t'es politicien tu tentes rarement la vie plus courte. Flic ou paysan si. Tu vois pas un peu pourquoi ? Ces temps-ci l'indien d'Amazonie aussi se suicide quand il arrive plus à pisser dessus pour éteindre le feu aux arbres. Comme quoi pilier est un job tuant, bien plus que sommet de la pyramide.

Partager : petit à petit, on finira sans doute, et enfin, par voir les gens se rejoindre sur l'idée que la clef universelle à toutes ces batailles de chapeaux ce serait le revenu du même nom ... qui aurait au moins l'avantage de résoudre assez bien les questions posées par les inégalités à tous âges et quelle que soit la situation particulière de chaque personne. Mais là, on parle pas d'une échelle du temps à la Philippe - Delevoye. Ce serait plus à l'échelle de l'évolution des espèces en général qu'à celle des espèces d'impuissants qui essayent de gouverner.

J'ai trouvé, quand même, un truc réjouissant au milieu des tempêtes. Un projet voit le jour, mais avec quelle ténacité aura t-il fallu résister à toutes les pressions pour qu'il en soit ainsi. Carole Delga, présidente de la région Occitanie, a pu montrer un peu de fierté autour de l'annonce de la SNCF, pour la prochaine mise en œuvre, en 2022, de rames de train à hydrogène "vert". Ce qui par les temps qui sont les nôtres est remarquable, puisque les régions sont assez peu écoutées par le pouvoir central qui leur interdit d'investir, que la SNCF fait figure de potentielle victime du progrès, et Alstom, le fabricant des trains, de potentielle victime de faux progressistes, on ne manquera pas de se souvenir de l'influence de Macron depuis quelques années sur l'état et le devenir du groupe industriel.

Et donc, la région pilote pour le lancement de cette belle œuvre, est le pays de Comminges. Incroyable, mais il sera bientôt possible de se rendre en train de Montréjeau à Luchon grâce à de l'hydrogène produit par du renouvelable, dans des rames principalement conçues à Tarbes. On espère que ça aura un effet boule de neige pour le retour du train comme mode préféré de transport humain et marchand, et un effet rafraîchissant sur le climat, si tout le monde veut bien se donner la main.

Le pays de Comminges plus avancé technologiquement que Paris ! On garderait Paris embouteillé si on n'y prend garde.

A propos de Paris, encore quelques jours de patience avant de savoir le sérieux de la bataille qui nous est annoncée. Les municipales représentent un enjeu dès qu'il s'agit de prendre la ville capitale. Mais depuis que Cédric Villani a confirmé son intention de devenir candidat malgré la victoire intense de Griveaux à l'investiture LREM, Paris se corse ... et basta !

J'avais annoncé il y a à peu près un an la candidature de Villani à Paris, ce que personne ne prenait au sérieux à l'époque. Ça me donne un peu de joie d'avoir vu juste sur la question. Reste à savoir si Cédric Villani va réussir le tour de passe-passe qu'il prépare, faire union, large, avec une campagne intelligente qui pourrait faire tomber des adversaires avant même le scrutin. Villani n'est pas un politicien dans l'âme, c'est un homme de projets, et il est sur ce chapitre d'une réelle efficacité. Si Paris le choisissait pour maire, il est bien possible que ce puisse être un vrai progrès.

Revenons-en aux Pyrénées, pays des avions, des trains, c'est un peu aussi le pays des ours, il y a des gens qui en attrapent des oursins d'ailleurs ...

Je sais pas si il est possible de choisir où se trouve le pays des ours, ça me tortille de voir que l'on peut difficilement mettre tout le monde d'accord sur la question. Ça devrait être là où ils sont contents de se trouver et que tout le monde soit content qu'ils y soient, au milieu des autres. Comme ça Nounours pourrait terminer sa journée en souhaitant à qui veut bien l'entendre : bonne nuit les petits !



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