28 mai 2017

Mon beau pays, roi des faux derches

Ah France, ma France, toi qui m'a vu naître et qui m'a porté sur les fonds baptismaux. Moi qui suis devenu un parfait laïque, agnostique par conviction, athée par raison, pour que les multiples croyances que portent mes gènes ne plus jamais me gènent.

"Françaises, Français. Belges, Belges. Mon président, mon chien. Monsieur l'avocat le plus bas d'Inter. Mesdames et Messieurs les jurés. Public chéri, mon amour ! Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou"



Hommage à toi qui te tais avec de bons motifs, Ami Pierre. Si la vie vous en avait laissé le temps, à toi, et à mon autre Ami Luis, que ne nous auriez vous pas laissés en paix pour nous secouer de soubressauts provoqués par un zygomatique exacerbé à nous dire ce que nous sommes, combien le luxe qui nous entoure, et nous atteint parfois, nous rend dociles et imbéciles.

Mon Général, dont un idiot, dans le village de sa dernière demeure, a renversé la croix de pierre, piètre symbole de la croix qu'il portait pour permettre à la France, ma France, d'être un peu plus libre, un peu plus belle, et surtout un peu moins désordonnée, Le Grand Charles ne se retourne probablement pas dans sa tombe, quand bien même tout un peuple de Caïn le regarde. Les français ne sont pas des veaux, ils sont dévôts.

L'actualité me met en rogne. Aujourd'hui, comme chaque jour, vont naître et mourir tant d'humains, dans des conditions pas toujours les plus sereines pour alimenter la bête humanité, elle qui choisit toujours le chemin le plus long pour devenir meilleure.




 Nous n'en finissons pas d'apprendre combien l'épreuve suprême de la poignée de main, la poignée de fiers va permettre à l'ensemble de la planète de décider de son parcours futur. Macron a résisté, il est le premier à le faire, à la tentative d'intimidation de Trump par le salut viril de ses doigts crispés et de son bras agité, avant de s'en servir.


Que n'a t-il pas continué de pratiquer plutôt le harcèlement sexuel qui aura été probablement son activité préférée tout au long de sa vie. Un sommet de chefs d'états dans lequel on verrait Trump tenter se frotter contre ses homologues, et ces derniers parvenir à lui échapper, surtout pour les plus jeunes ou les plus sportifs.

Macron a résisté à la poignée de main imbécile d'un sénile abruti, mais il est reparti sans avoir obtenu allégeance aux accords sur le climat. On en déduira ce qu'on voudra, moi ce que je comprends c'est que le climat attendra.

Par contre les médias nous abreuvent de hauts faits du Prince, de l'Elu, de l'aspirant monarque.


 Alors ... nous avons ce matin à la Lune de l'actualité :

- Macron : sa première au Stade de France,
- Brigitte Macron, ses premiers pas au G7,
- Melania Trump s'est fait voler la vedette par Brigitte Macron,
- Le néophyte Macron fait un sans-faute sur la scène internationale,

et une caisse pleine de trucs comme ça.

Les médias ont reçu ordre de se mettre au pas sur l'image du jeune Macron, débutant, maîtrisant pourtant ... ce qu'il peut. C'est à dire pas grand chose.

Vous m'emmerdez médias, et je vous le rends bien, à ne plus vouloir verser un sou pour nourrir vos métiers.

Quand à Monsieur Macron, je crois que je finirai un jour par comprendre ce qu'il fait là. Ce jour-là j'aurai commencé à trouver du sens à ce qu'il raconte. Pour l'instant je n'y suis pas prêt, et lui non plus.

Vous m'emmerdez Monsieur le Président, et je vous le rends bien, je continue le combat contre la médiocrité apparente qui s'installe pour mieux nous prendre dans les filets des inégalitaires.

France, ma France, je te désire à un autre futur.


1 commentaire:

Mathilde Gbt a dit…

Ils nous emmerdent les médias à se conduire en bergers savants fous pour un bout de popularité !

Créerons un média objectif ! Nos blogs pourraient-ils le devenir ? Finalement l'humain est-il capable d'objectivité ?

Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...