12 mai 2017

L'auto-parachutage de Mélenchon chez Patrick Mennucci

Message de soutien à Patrick Mennucci

(en réponse à son billet sur l'auto-parachutage du Mélenchon : https://www.facebook.com/patrick.mennucci/posts/645241139008315 )

Comment peut-on appeler cette manoeuvre mélenchonesque ?

Point de parachutage tant le terme correspond bien au largage d'un soldat opéré par un état-major.
En l'espèce, le cas Mélenchon sur votre circonscription, Patrick Mennucci, est un auto-parachutage opéré par l'état-major Jean-Luc Mélenchon du soldat Mélenchon Jean-Luc.

Point de fantassin, ni de marin, pas plus que d'aviateur. Le Mélenchon des insoumis s'est auto-catapulté en plein coeur de Marseille, au milieu d'une population qu'il connait si mal, et qui aura bien du mal à le reconnaître.

Prenez votre temps pour expliquer ce qu'est la gauche, notre gauche que nous aimons tant. Votre holographique adversaire n'y connait pas grand chose en gauche. La social-démocratie qu'il trouve désuète, et qu'il veut remplacer par une pseudo-démocratie par tirage au sort, l'ouverture au Monde qu'il veut hérisser de remparts au risque de faire de la France un château-fort dont il serait le seigneur et nous tous ses vassaux et serfs.

Que connaît-il de la gauche ? Les partis qu'il prétend pourfendre pour en créer aussitôt un à sa botte ? Les syndicats qu'il considère pour défunts et devenus inutiles ?

Et que connaît-il de Marseille, sinon un meeting prétenduement de 70.000 personnes là où l'on peut en faire tenir 30.000 seulement ?

Non Mélenchon n'est pas la Sartine, et il ne bouchera pas le port.

Mes premiers pas à Marseille, je les ai fait lorsque j'avais 4 ans. Je sais combien de rues il faut parcourir pour rencontrer les gens, et vous, Patrick Mennucci vous les connaissez bien.

Vous gagnerez cette échéance qui vous est offerte en gardant le contact parce que vous êtes proche et véridique dans cette ville.

Mélenchon n'est pas de gauche. Mélenchon est un fantoche, usurpateur, opportuniste.

Pas un seul mandat conquis durant sa vie politicienne au suffrage universel direct. Son heure de gloire, l'accès au Sénat, qu'il obtint pour avoir appelé au secours tous ses frères de droite dans les mairies de l'Essonne. Une carrière politique bien remplie, grassement rémunérée, pour finir au soir de son temps par cracher dans la soupe en revendiquant un programme populiste, nationaliste, réactionnaire en actualisant la lutte des classes à sa manière et en refusant la démocratie qui nous est chère.

Mélenchon n'est pas de gauche lui qui s'exprimant à Marseille aujourd'hui débute sa "campagne" en affirmant qu'il fera table rase, que son arme est le dégagisme, seule pratique qui lui permettrait d'exister encore.

Expliquez aux marseillais ce que veut dire le dégagisme, combien ce dégagisme est dictatorial et totalitaire, et combien cette méthode d'intoxication populiste ressemble au discours d'autres partis qui nous font horreur, à nous la multitude de toutes les couleurs, de toutes les origines, dans notre diversité et notre fraternité constante.

Mélenchon n'est pas de gauche lorsqu'il construit tout son programme sur le principe du travail opposant uniquement des employés à des capitalistes possédants, ignorant les arguments visionnaires et justes de Benoît Hamon sur la raréfaction du travail conventionnel.

Mélenchon se prétend peut-être de gauche, mais il n'est que mélenchonien.

Patrick Mennucci, votre circonscription de Marseille est en quelque sorte un repère, un symbole que nous regardons tous avec attention et bienveillance, et nous vous encourageons, nous vous accompagnons, même au loin, à distance, pour vous donner la force et le courage de continuer de faire claquer au vent l'étendard de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.

Soutien et amitiés socialistes.

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