14 février 2020

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 14 février 2020


La boulette russe, où quand tirer vaudrait mieux pas.

La tempête a soufflé, et elle recommencera, ça a fait tomber des arbres, mais aucun d'eux n'a mis un premier de cordée hors d'état de nuire. Pourtant on pourrait se laisser aller parfois à espérer ... tellement il y a des gens qui se promènent dans les montagnes et qui sont désespérants. Mais les tempêtes font pas tomber les têtes.

Il aura suffit d'une accalmie pour qu'un petit bouleau de la taïga s'en mêle.

Ne compte pas sur les arbres pour résoudre les difficultés de la République ... des gugusses qui passent leur vie à user de la langue de bois ... forcément ils sont de la même famille. La tempête, même facétieuse, ne les affrontera pas. La seule forêt qui peut venir à bout de telles souches, c'est la forêt humaine.

La littérature alternative a transformé l'hypergonar du professeur Chrétien, aïeul du cinémascope, en hyper-connard du professeur Crétin, domaine dans lequel on a atteint des sommets ces derniers temps. Du temps de Saint-Louis ils avaient le connard du chêne, ... fait péter les bulles ... le roi du moment de maintenant s'est senti pousser des aises en allant prendre un petit vert sur la montagne, youpi youpi yaye, il a compris que ça commence à être chaud pour lui, il s'est mis au congèle un moment. Donc c'était son cinémascope, l'hypergonar ça le touche personnellement.

 
Aujourd'hui, on a cette affaire Griveaux, ourdie par un russe un peu trop dépoli pour être honnête, où l'on voit que le bon père de la famille marchiaque se colle une Saint Valentin minable. Tout ça, c'est pour faire passer d'autres pilules ... pendant que la France se questionne d'être sans doute un peu menée à la braguette, il y en a un qui doit savourer le bon coup qu'il a tiré sur la République, c'est Poutine. Ça a l'air tellement télécommandé ce truc, que je peux pas croire une virgule de sincérité quand on nous dit que la vie politique nationale s'américanise et que Griveaux est victime d'un déjanté. Ce russe est sans doute une matriochka envoyée par le Kremlin, missionné, peut-être même sans le savoir. Et pratiquement tout le monde tombe dans le panneau.
 
J'ai une pensée sincère pour le petit Benjamin qui s'est mangé une bûche terrible et qui doit avoir envie de disparaître tellement le sentiment d'avoir tout salopé doit le hanter.

Si ça pouvait remettre l'aiguille de la boussole intérieure des politiques pour emmener le peuple vers des moments meilleurs, mais j'ai quand même un doute, que dans la panique ils se montrent capables d'intelligence ? Ils doivent être tous tellement pétés de trouille que ça leur vienne à leur tour sur la tronche.

Fini le droit de se gratter les couilles, même plus possible de dormir avec les mains sous les draps, bientôt il va y avoir une application ordiphone qui montrera les miasmes de celles et ceux qui se seront gratté le cul pendant leur sommeil.

Dans un sens c'est bien fait, à l'échelle de l'humanité, et c'est dramatique à celle d'un individu. Ainsi va le darwinisme, c'est dans l'épreuve que les gènes suent, comme aurait dit Victor Hugo, c'est dans les preuves qu'ils s'expriment. La tendance à vouloir protéger des jardins secrets n'est pas coupable, c'est de se faire prendre qui est crétin. Immoral de voir les choses comme ça, mais c'est bien ce que traduit l'évènement. Et si on veut sortir un peu de ces cercles vicieux qui conduisent les imbéciles à suivre des troupeaux idiots ça vaudrait le coup de faire une analyse posée des faits, toutes proportions gardées, comparables qui ne produisent pas les mêmes effets .... !

Pourquoi Trump, qui est un gros dégueulasse totalement pervers et ouvertement prédateur sexuel avoué, s'en sort si bien alors qu'un Griveaux qui valait pas bien cher devrait passer de nombreuses et longues nuits à se fouetter pour avoir eu des pensées dans un univers consenti. On veut nous faire prendre des vesces, si, pour de lents ternes ?

Et si on apprenait à parler de choses sérieuses en rigolant au lieu de se gausser sur des pantalonnades qui empêchent de gouverner ?

Quand j'aurai le temps d'écrire, je tâcherai de dire combien ce qui est choquant n'est pas la vie privée de Griveaux, dont il fait ce qu'il veut en tentant très certainement de faire le moins mal possible, en espérant faire du bien, en ayant peut-être envie aussi d'en profiter parfois, c'est son affaire, et toute personne qui s'en fait juge ou témoin est complice d'un désordre coupable.

Ce qui est choquant c'est l'attirance de tellement de gens pour le métier si mal payé de colporteur. Les médias se jettent sur un malheureux qui avait des projets de tentations, ou même de plaisirs sexuels pourquoi pas, consentis (et j'imagine parfumé) ... par les temps qui sont les nôtres on parle bien trop de sexe qui fait mal, et dont pendant bien trop longtemps presque tout le monde se contrefoutait. 

Pour une fois, on avait un gentil coquin qui voulait avoir des moments tranquilles dans son coin, j'aime pas du tout la politique qu'il soutient, mais là je le trouve attendrissant. 

Les médias se jettent comme des fauves affamés sur une si fragile proie, on pourrait croire qu'ils sont en manque de matière à raconter, mais en fait ils sont en carence des qualités nécessaires pour regarder le monde là où il ne va pas bien.

Je me suis fait journaliste tout seul, dans mon coin-coin, comme un petit canard sans prétentions, chez moi la pensée est gratuite, je me refuse à prendre une carte de presse, et ce n'est pas aujourd'hui que je trouve le métier grandi.

La classe politique outrée peut donner de la voix, alors que quelques heures plus tôt on ne l'entendait pas. Un connard virus trônait sur le cours de la vie terrestre.

Maintenant dans la basse-cour France on parle plus que de Griveaux, ça cacarde, ça cancane et même ça s'encanaille, il y a déjà des connes, et peut-être aussi quelques représentants du genre masculin pour affirmer que Griveaux s'est montré inconséquent, que bien sûr sa sexualité est à l'image de sa politique, on lui attribuerait si ça pouvait se dire en société, une petite bite. On reconnaîtra la grandeur d'âne de celles et ceux qui dénoncent une personne après qu'elle soit bêtement tombée, sans aucune capacité de la part des commentateurs à parler de politique.

Ce qui se passe dans la culotte à Griveaux, c'est un séisme, avec une magnitude imprononçable sur l'échelle de Richter, et insupportable : pour lui. On n'avait pas à le savoir, et quand bien même on l'apprend, on s'en tape, on s'en cogne, on s'en tamponne.

Ça ne change rien aux inégalités, à la perte de confiance dans les qualités d'une République, aux problèmes qui sont les mêmes la veille, le jour et le lendemain, même quand on nous fait miroiter de meilleurs temps, en vrai toujours repoussés à plus tard dans le calendrier.

Aujourd'hui le thermomètre a passé les vingt degrés dans l'Antarctique, les pingouins aussi doivent avoir la libido émoustillée.


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1 commentaire:

François M. a dit…

Oui, tout ça c'est bien minable ! Que fait-on pour plaire à ses électeurs ? on se fait faire une double page dans Marie Patch, avec toute la famille. Car ça titille la bonne petite bourgeoisie, un jeune homme bien sur soi avec un ménage heureux avec une femme épanouie d'être la femme d'un grand homme ... Que de bulletins Marie Patch a fait mettre dans les urnes !

Mais que fait on pour rendre sa vie supportable ? On se tripote par électrons interposés en face d'une webcam avec son amante ! Que(ue) de carrière brisées quand la matière s'anéantit en rencontrant l'antimatière.

C'est nouveau, en France, cette façon de mettre en avant sa famille pour ramasser quelques voix. Nouveau depuis Sarkozy, et cela coute cher ; Hollande doit s'en souvenir, et Macron n'a qu'à bien se tenir ...

Quelle pitié quand-même, la démagogie ! mais quelle horreur cette immersion dans la culotte des zouaves ...

Si on veut me faire choisir, je diras simplement qu'à la démagogie répond maintenant l'ignominie et que ni l'un ni l'autre ne me va.


Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...