20 janvier 2020

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 21 janvier 2020

Les arts content et recomptent.

Les arts comptent. L'art, ça raconte toutes sortes de choses dans lesquelles chacun peut-y voit ce qu'il veut.

Les archontes mènent la danse, les archives comptent et les arts content. Les archontes sont, à l'opposé des arpètes, ceux qui tirent les ficelles, les dirigeants politiques qui administrent.

Les arpètes à l'origine du mot sont les "riens", bien que le temps les a également requalifiés "bons à rien". Il y a aussi les bonzes ariens, mais ça n'a rien à voir.

Je m'demandais ce qui peut justifier qu'on s'en prenne à un rade. Un coin où des gens coinchent, pendant que les gens du coin, pas encore au bitcoin, comptent leurs pièces jaunes ou leurs petits billets pour un café.


Ben ça dépend du rade. L'estaminet de quartier reçoit pas les archontes, justement, et plier le bar sera jamais un truc de pilier de bar. Mais quand le troquet devient musée vivant des coincheurs impénitents, ça peut susciter des vocations d'andouilles.


Ça me fait penser à la rue des Martyrs ...

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
On peut tout ach'ter tout vendre le meilleur et le pire

Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire


... (auteur bien connu, je fais pas référence, j'honore un prince de la musique et de la chanson de tous les temps)

Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs ...
Ça sent le gras des frites, ou peut-être le mastic qui colle sur les murs et les poignées de portes, des années de poussières agglomérées sur le bois et par terre. Le bar tabac de la rue des Martyrs, ça sent le Paris qui vit aussi la nuit. On attrape des images, des odeurs, des sons ... eh ... toi ! Le petit qu'à le son, envoie plus fort !

Mes pensées se promènent dans le Paris de tout l'monde, et bordel, dans tout l'monde y a du monde qu'est pas vraiment du même monde.

Au milieu d'mes pensées, y a Monsieur Dessertine qui se met à briefer sauvagement ses sbires pour pas qu'ils lèvent le pied, pour pas qu'ils fassent grève. Il leur explique qu'il faut s'mettre au boulot ... sinon vois-tu ... panpan cucul.

Monsieur Graffouillères, vous êtes un meneur ! Une grève-surprise ?… Bravo ! Trente tonnes de barbaque sur le carreau alors qu'on crève de faim à Chandernagor ?… Hourra ! Monsieur Graffouillères, vous êtes un meneur et vos p'tits camarades des inconscients ! Vous semblez oublier, en effet, mes amis, que vous n'êtes que des salariés, c'est-à-dire les êtres les plus vulnérables du monde capitaliste !… Des chômeurs en puissance ! Le chômage… Le chômage et son cortège de misères… Y avez-vous pensé ? Finie, la p'tite auto, finies les vacances au Crotoy, fini l'tiercé… C'est pourquoi, mes amis, si vous avez des revendications d'salaire à formuler, vous m'adressez une note écrite et j'la fous au panier, et on n'en parle plus. Nous sommes bien d'accord ?


Çui-là, ça vient d'Un idiot à Paris, de la main même de M'sieur Audiard, j'ai mes références que veux-tu. N'empêche que vu que le film est créé en 1967 ... tu vois que la France a vachement évolué quand même ...

Au milieu des troupeaux il y a le bistouquet qu'est inquiet pour ses amygdales, à c'qui paraît. Il a la corde vocale qui émet souvent des trucs qui déplaisent on dirait, du coup il peut même plus vivre en liberté dans le pays qu'on lui a confié. Il voudrait avoir le pouvoir d'un Dessertine, mais il est pas de la bonne trempe.

Une étoile est nez.

Véga ! C'est le nom de code du bipode en chef chez ses unités de garde rapprochée, Vega, le macronpithèque agace ces temps-ci, et ça inquiète tout le monde autour de lui.

Une sortie au théâtre a failli tourner court, l'a fallu "exfiltrer" l'inconscient qui s'y était risqué.

L'heurt est grave si j'en crois la presse. La presse qui rapporte qu'un président d'un pas pressé s'est fait raccompagner au bureau-maison entouré de rangées de policiers.

Véga, j'aime pas bien qu'on lui ait choisi c'blase, c'est plutôt un nom réservé chez moi pour une belle étoile. Véga qui brille bien fort dans la constellation de la Lyre.

T'imagines, toi, piquer un nom d'étoile parmi les plus belle du ciel pour désigner un truc aussi peu reluisant ?

La Lyre. Avec ses cinq étoiles et sa ch'tite nébuleuse très colorée. Purée que c'est beau.

Vega, star estivale, Vega est à l'été ce que Sirius est à l'hiver, et l'une comme l'autre de bleu sont joliment teintées.

Le ciel c'est un peu de l'art, même si on l'a pas peint nous-mêmes.

Retrouver bistouquet en plein milieu de la Lyre, ça va me donner moins envie de l'admirer ... la constellation. Enfin ça passera, Vega sera encore-là après 2022. En démocratie on élit pas des stars, seulement des éphémères.

Dans les constellations, y avait aussi en stock le Dragon, la Mouche, le Scorpion, le Serpent, le Cocher, qui doit toujours s'arrêter, tout un ciel possible pour trouver un trône à un archone ... qui gère déjà pas si bien son propre cabinet ... c'est dire.

Z'auraient pu lui choisir quelque chose d'autre que la Lyre, y a pas la constellation du Pipeau ?

La France c'est quand même un peu Ah la la land ces temps-ci. Imagine : serveu.se.r de bistroquet qui rêve de pouvoir s'élancer chez les premiers de cordée, le rôle principal va grignoter des snacks au piano bar d'un établissement en vue sur les Champs-Élysées. C'est pas le bar tabac de la rue des Martyrs, celui-là, et c'est pas La la land non plus d'ailleurs. Cramon dans le rôle principal, il y a des cons qui ont voulu transformer son débit de boisson en feu de joie en plein hiver ... Et le mec se fait passer pour Véga, les scénaristes ont tout mélangé, l'étoile se consume et met le feu au pays, et maintenant c'est son estaminet chicos qui prend feu ! Pas beaux les pyromanes.

Le PPF c'est vraiment pffff !

Le PPF, qui est à la politique ce que le PAF est à l'audiovisuel, c'est pas la joie.

Tout le monde s'agite sur les plateaux, l'entreprise France se cherche des voies de développement prospère, et ce qui croît plus vite que la population aujourd'hui c'est les distributions de gnons. Parfois mortels.

Thibaut de Montbrial, avocat de son métier, ancien parachutiste dans l'infanterie de marine, sans majuscule, lieutenant-colonel dans la réserve des spécialistes de la gendarmerie, et qui au demeurant défend assez équitablement la veuve, l'orphelin, mais aussi les pandores, a dit un truc qui m'agace un peu au sujet de "l'affaire Cédric Chauviat" : « Cette tragédie ne serait pas arrivée s’il avait rangé son téléphone ».

Mouiiich ... nooonch ...pas d'accord.

Si dans notre République on n'a pas de loi qui interdise de regarder les gens en face, de photographier ou de filmer les keufs en prospection, de leur lire le matricule apparent, de se documenter sur le bien fondé de leurs méthodes, il me semble que vouloir défendre les policiers qui ont bousillé la vie de Cédric Chauviat ne méritent pas qu'on se trompe de cible. Il semble bien que même notre cricri national et anciennement socialiste, ministre de l'Intérieur, n'est pas tout à fait disposé à défendre l'idée que si le pauvre garçon est décédé ce serait justifiable.

De fait, il n'existe pas d'interdiction d'observer, de photographier, d'enregistrer, de filmer, de retenir les traits de la tronche d'un meneur de revues policières, sauf dans le cas très particulier d'interventions sécurisées sur une scène au périmètre dûment marqué, matérialisé, avec des employés du ministère bienveillants pour prévenir les passants que le secteur est sous tension.

Souriez, vous êtes filmés !

 
Il n'y a pas plus d'autorisation pour les policiers en service de se promener sans matricule correctement affiché et visible. Et je n'ai pas trouvé, j'ai bien cherché pourtant, de texte qui autoriserait des policiers à se lancer dans des actions violentes qui provoqueraient le décès d'une personne quels que soient les faits qui lui sont reprochés, sauf si la vie des fonctionnaires ou de tierces personnes est explicitement menacée dans l'instant, ce qui décrit plus ou moins le principe de légitime défense, qui n'est pas un droit de tuer, mais de tenter de maîtriser, au risque de voir des effets indésirables.

Donc, Mètre de Montbrial devrait prendre un peu de hauteur avant de présumer que la Justice pourra l'entendre, sans réagir assez crûment, sur le fait que Cédric Chauviat devait mourir pour avoir eu une attitude dont il ne peut être préjugé qu'elle était agressive, c'est le tribunal qui le dira. Mais ce qui est certain, c'est qu'il est décédé, que les intervenants qui ont assisté, peut-être contribué à sa mort sont des imbéciles qui n'ont pas ingurgité correctement les règlements, procédures, méthodes, et qu'ils ont bousillé leur vie autant que supprimé celle d'une personne. Une bonne défense devrait permettre de poser des arguments assez sérieux et crédibles pour apaiser les choses et permettre aux survivants de poursuivre une existence supportable. Un avocat qui manque de maturité ne fait jamais un bon guacamole (où il faut faire attention à ne pas rater le mexicain pour tomber dans le mec si con, mais ça je publie pas officiellement).

Si Cédric Chauviat n'avait pas si violemment, peut-être violemment résisté, il n'y aurait pas eu interpellation musclée. Si Cédric Chauviat n'avait pas tenu son téléphone pour filmer l'intervention précédente des policiers qui s'en prenaient à une autre personne, il y aurait sans doute pas eu cette bavure, peut-être une autre, on s'en fout, le téléphone est un catalyseur d'angoisses pour les policiers mal formés. Il existe aussi des fonctionnaires un peu moins idiots qui parviennent à maîtriser correctement les méthodes et procédures.

Par contre, il y a eu mêlée nous dit-on, entre les policiers et la victime.

Là je reprends mes cahiers de rugby : peut-il y avoir mêlée entre un groupe de personnes d'un camp, et une seule personne de l'autre ?

Enfin, les flics vont être mal défendus si ça doit continuer sur ce mode-là.

Un autre incident ce dernier samedi, fait état d'un manifestant qui, là encore serait intervenu prestement pour défendre l'interpellation, encore, musclée d'une autre personne, et les choses auraient mal tourné. Le manifestant s'est fait un peu éclater la tronche, a connu les joies du jambon beurre sans beurre pendant quarante huit heures, doit être déferré, il porte plainte, le policier qui lui a fait des sommations à coups de satons porte plainte aussi, dorénavant la police est tellement bien formée et gérée qu'il va falloir déplacer les centres de formation dans les tribunaux qui n'ont que ça à foutre.

Bref, les poulets filment les manifestants, les manifestants filment les poulets, il y a même des gens dont la spécialité est de fixer des images sur les deux tribus à la fois, pour avoir des traces qui montrent bien que c'est vrai tout ce qu'on voit. C'est un peu comme les photos de la Lune avec Armstrong dessus, qui sont nécessaires pour envisager que des astronautes sont vraiment allés y laisser l'empreinte de leurs semelles ... et que non, la Terre n'est pas plate.


Pas sûr que le meilleur montage possible permette de faire un grand film en affichant cette société qui se surveille mutuellement, tout en multipliant les occasions de se faire des misères et du tracas. Y a peut-être les ingrédients d'un bon polar, mais en vrai c'est un gros nanar.

Misère, misère ...

Ces derniers jours, on a vu un certain nombre d'actions diverses et variées qui semblent vouloir sonner le rappel des troupes après des semaines de mouvements sociaux. Ca a le timbre d'une veillée après la bataille tout ça.

Les grèves sont plus ou moins levées, le retour à la normale du trafic semble bien être acté. Ce ne sont pas quelques coups et blessures, ni même la mort de Cédric Chauviat qui auront raison de la situation, pas plus qu'un troquet à peine calciné.

On a aussi des actions inopinées pour tenter de déstabiliser les directions nationales de la CFDT, de la CGT ... méthodes pour l'instant encore assez soft il faut dire. Mais ce sont des dérapages qui en laissent d'autres mûrir si on doit aller vers une fin de crise non résolue. Pas besoin de se demander si ce sont les têtes des syndicats qui tentent de s'étriper, ce n'est pas le cas, il y a des gens bien plus bas dans l'échelle sociale, du genre avec lesquels personne ne négocie jamais, qui ont en tête que ça suffit comme ça de voir qu'on les écoute pas. Et ils aiment moyennement pas l'idée que le retrait de l'âge pivot, retrait provisoire (!), puisse justifier de lever les piquets.

Nous saurons dans les jours et semaines qui viennent si le gouvernement parvient à reprendre la main sur la situation. Si tel est le cas, on peut s'attendre à une augmentation des actes d'incivilités, des débordements non encadrés d'activistes très énervés ... ce ne sera pas le retour au calme pour de vrai.

Pour résoudre une crise qui débute il y a plus d'un an, sur les ronds-points et avec les gilets jaunes, pour être redessinée plus récemment sous forme de mouvements sociaux centrés sur les retraites, crise qui porte en elle non seulement les retraites, mais tous les maux du pays, il faudra bien plus qu'une promesse de retirer l'âge pivot de la réforme. Il serait temps de considérer le pays autrement que comme une entité qui est bien gérée, ce qui n'est pas le cas.

Ce sera la dernière séquence, et le rideau sur l'écran va tomber ?

Aujourd'hui, grande journée, Macron s'est fendu d'un programme de premier choix pour tenter d'ouvrir une nouvelle séquence pendant que son Premier ministre fait semblant d'avancer sur le reste.

On a eu bistouquet du côté de Dunkerque le matin, puis son excellence est venue à Versailles en journée. Il recevait des remerciements pour sa présence, le matin, chez AstraZeneca qui investit des sous et créé des emplois dans le Nord. Adroitement scénarisée, la journée enchaînait sur la réception à Versailles de 200 patrons étrangers. Le but de cette ouverture de nouvelle séquence : montrer que les résultats sont là, et ceci grâce aux réformes.

J'ai trouvé quand même que choisir le château de Versailles pour faire une réception commerciale, ... c'est out non ? Ce truc qui sert de salon de mariages pour chevaliers d'industrie décatis ? Un ange passe, mais Carl has gone.

Enfin donc, une nouvelle séquence, avec le jeune jet-d'aïl, on sait juste que le but du jeu est de compter les jours avant que ça pète ... normalement pas beaucoup à compter.

Ce qui serait bien, ce serait de voir le chef de l’État s'occuper vraiment de l'état de la France.

Il y a une chose qui ne fait pas partie du langage de l'exécutif, et c'est vraiment pas très malin : nous avons, en France, selon les sources et les modes de calcul, entre 6 et 15 millions de personnes qui vivent sous le niveau de revenus correspondant au seuil de pauvreté.

Nous sommes, en France, 68 millions d'habitants recensés officiellement.

Il y aurait donc nettement plus d'un dixième des françaises et des français qui vivent entre la misère et pas loin.

Le seuil de pauvreté est calculé en prenant 60% du niveau de vie médian de l'ensemble de la population. Le niveau de vie médian est de  l'ordre de 1.000 euros par mois. Autant dire que si il reste des sous-cultivés pour penser qu'on peut s'en sortir avec le seuil de pauvreté ... on ne s'en sort pas, même quand on est obligé de faire avec.

D'ailleurs, il est remarquable de constater que les gens qui ont le moins ne sont pas celles et ceux qu'on entend le plus, les "bénéficiaires" d'un niveau de ressources correspondant au maximum au seuil de pauvreté, ce ne sont ni des syndiqués qui se plaignent pour leur retraite, ni des gilets jaunes pour la plupart.

On peut dire qu'en gros, vu le nombre de gens qui vivent, mal, avec si peu, le Macron de base qui lance une nouvelle séquence un lundi matin, il doit pas être bien réveillé.

Yslapeth se la ramène pour dire que sa politique fonctionne, que ses réformes sont efficaces, en précisant les bienfaits reçus de AstraZeneca qui va créer quelques centaines d'emplois avec un investissement total de 500 millions d'euros, la moitié pour la recherche, l'autre pour des lignes de production de produits aérosols pour l'asthme. Mettre 500 millions d'euros pour probablement 250 emplois à ce qu'on nous dit, ça promet. On est heureux pour les 250 bénéficiaires.

J'en veux pas si c'est pas des nouilles, si c'est pas des nouilles j'en veux pas.

Mais les millions de gens qui ont pas le niveau de ressources nécessaire pour s'en sortir, vont faire la gueule, il est probable que la politique macronesque ne leur trouvera pas d'emploi, et de salaire minimum interprofessionnel garanti un peu mieux que le seuil de pauvreté. Il est probable que même en réélisant Macron en 2022 ça le fera pas. Parce qu'au prix de la création d'emploi, l'exemple AstraZeneca c'est deux millions d'euros investis par emploi créé ... je suppose qu'ils ont dû créer un poste pour 10 robots ! En tout cas j'ai pas ouï-dire que les jobs ouvriers soient proposés à dix mille balles par mois, ni par moi non plus.

Ils sont impardonnables de ne pas s'attaquer à ce genre de problème-là.

Préférer faire sonner la troupe sans tenter de mieux construire la société, le partage, retrouver une bienveillance entre les gens, bâtir une solidarité, ça doit être trop compliqué pour eux. La solidarité est un mot qui n'a pas de destination pratique dans l'organisation de leur merdier. Et il semble qu'il ne sera pas possible de les remettre dans un juste chemin en prétendant négocier ... négocier quoi ? 250 emplois qui font déplacer bistouquet pour chanter la victoire ? Foutaises.

A ce jeu de vouloir négocier quand c'est plus l'heure, que c'est trop tard, ça fait penser à des gens qui sont face à la tempête qui dévore le paysage, et qui vont sortir des girouettes pour maîtriser le vent.

La position des réformistes est perdue d'avance, ils font le jeu du gouvernement, et le lit de toutes sortes de révoltes.

Le plan-séquence concocter pour tenter de redorer le blason d'Macron, c'est éventé, et ça va pas fonctionner longtemps.

On ne déplacerait pas un ministre, ni même un député, si les choses fonctionnaient mieux, pour 250 emplois, et surtout pas un président. Tout juste verrait-on un maire venir féliciter une entreprise, caresser un dirigeant dans le sens du poil.

A ce train-là, bistouquet finira un jour dame-pipi. Si mon P'tit Casino ferme, tu crois qu'on peut l'inviter ? On finit par lui trouver une ambition plus mesurée que le Prince Albert ou le Grand-Duc Henri.

Ca se voit à des petits détails. On nous ressort l'opération pièces jaunes qui passe entre les mains de Madame. Madame qui, dans une interview récente, a tenté l'explication de texte sur "traverser la rue ...". Je l'ai trouvée assassine quand elle a dit que son jules avait entendu la veille du jour fatidique un restaurateur utiliser l'expression. Le mitron affirmait qu'il avait du mal à trouver du personnel et promettait d'embaucher le premier qui traversait la rue.

Donc, en fait, nous apprenons une chose que je trouve nouvelle : Macron ne fait que répéter le lendemain ce qu'il entend la veille, et en plus il le place au mauvais moment. Un truc genre perroquet, avec option foireuse. Pas sympa la présidente. Moi j'aurais résolument gardé secret un tel défaut de personnalité.

Véga !
Ça me travaille ce truc ... me piquer une belle étoile pour ça.

Il y a avait Don Diego de la Vega, le nom complet de Zorro, et le sergent Garcia, maintenant on a Don Macron de la Vega, zéro est arrivé, et son sergent Casta. désormais c'est même Macron 2.0, on nous fait le coup du Beaujolais nouveau, il sent bien la banane, mais y a un os dedans. De toutes manières dans deux point zéro, il y a zéro. Et hop !

Bon c'est pas le tout, on est tard pour l'édition du jour. Je m'édite donc.


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