25 décembre 2018

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 25 décembre 2018


Eh ben ! C'est le jour de Noël et il y en a qui ont pas rangé les savates sous le sapin, nom de dieu.

On a un député qui se prend les pieds dans le tapis contre une sénatrice, pour une sombre histoire de maquillage qui agrémente une bête histoire d'ego surdimensionné. L'ego surdimensionné est celui du marcheur Joachim Son-Forget, député La République en marche des Français de l’étranger, la sénatrice pitoyablement insultée est Esther Benbassa, Europe-Ecologie-Les Verts.



Je vous ai mis un article pour la bonne cause.

Et le président de l'Assemblée Nationale n'a pas encore réagit par une sanction exemplaire ? Il pourrait au moins priver son pioupiou agité d'escargots à l'ail ou de moules frites, à moins que l'élu de la Nation n'ait abusé d'autres substances ? Il semble avoir pris la grosse tête pour le reproche fait à Brigitte Macron des termes utilisés par Madame de l'Elysée au sujet des gilets jaunes.

Décidément on en sort avec peine de ce truc. Il y a même eu des GJ qui ont fait le réveillon sur quelques rond-points, enfin assez peu, et vu la baisse des températures ça va pas aider à faire nombre dans les jours qui viennent. De toutes manières les chapons et les dindes sont passés au four et ce n'est pas la saison des poulets rôtis, même farcis aux marrons.

Les pauvres pandores de base qui se sont fait mener en bateau avec une paire de ministres qui leur ont proposé un plat de lentille contre un royaume de gloire.

Et les pandores à plumes, eux, ben ils ont eu moins que bézef, nada.

Bon c'est la trêve, hormis pour quelques accros à la lutte politique argumentée, on note que côté zèle Joachim Son-Forget est un cas à part, il insulte en public, en spammant une sénatrice, heureusement qu'il a l'immunité parlementaire pour protéger sa carrière. N'importe quel quidam se comportant comme ça risquerait l'interpellation avec comparution immédiate et injonction de soins. Mais député ... ça permet à certains de faire n'importe quoi sauf de s'occuper de représenter les électeurs, de la rafale de tweets odieux au jeté de casque, on n'est jamais puni, ou peut-être plus tard, beaucoup plus tard ...

C'est Noël, et bistouquet se le tape en catimini au ski. On sait pas si il écume La Mongie, mais il le fait très discrètement, sur chaudes recommandations diverses, pour ne pas crisper l'opinion publique. Après avoir passé quelques rapides étapes entre quelques capitales africaines, le chaud-froid lui requinquera peut-être son biorythme personnel ?

Il est passé au Tchad, serrer longuement la cuillère d'Idriss Déby, ce qui ne fait pas plaisir à tout le monde. C'est vrai que Macron passe son temps à serrer les louches de chefs d'état à poigne, et on voudrait pas que ça lui donne des idées sur la bonne conduite à tenir en démocratie ... n'est-ce-pas ? Si il passait un peu plus de temps avec le Pape ou le Prince de Monaco, ça nous rassurerait sur son envie d'être plus souple sur la méthode et plus vrai sur le discours.

Enfin le discours de la méthode c'est de la vraie culture, ça doit échapper un peu à la sienne.

Et donc, bizarrement, pas mal de gens se demandent ce que foutait Alexandre Benalla à N'Djamena quelques jours avant le passage de Macron, mais ce dernier fait dire par l’Élysée que l'ex meilleur ami du couple Macron n'est ni émissaire officiel, ni même officieux. Pourtant l'esprit frappeur a voyagé en avion privé, dormant dans les meilleurs hôtels ... au total, soit il à casqué de sa poche un sacré pognon, soit on lui a affrété grand train pour de bonnes raisons. Enfin bref, on va pas épiloguer, tout le monde comprendra que si il y a des petits arrangements à entretenir entre nos plus hauts dirigeants, c'est mieux quand même d'envoyer des personnes de confiance vérifier qu'il y a bien du papier dans les cabinets, on ne sait jamais.

Alors pour un Noël, on a quand même plein de chefs alpinistes qui font discrétos le réveillon du bout des fesses.

Trump reste à la maison ... Maison Blanche ... pour cause de "shutdown". Le Congrès, Sénat et Chambre des Représentants américains, ne parvient pas à se mettre d'accord pour signer le budget comprenant 5 milliards de dollars pour financer le mur demandé à la frontière mexicaine par Trump. Et il a dit que tant que son mur ne serait pas financé il souhaitait maintenir le shutdown. Et toc.

Bon, là, les américains laissent filer les fêtes, pour beaucoup d'entre eux c'est un peu les vacances. Mais c'est une situation qui implique que l'ensemble de l'administration du pays se met en chômage technique en quelque sorte, et ça devient en général vite problématique.

En tout cas ça a eu pour effet de donner des idées sombres aux marchés financiers qui voient d'un mauvais oeil se président fantasque ajoutant aux problèmes de commerce mondial et de relations internationales des difficultés intérieures. Le mouvement d'érosion des marchés, qui ne font pas vraiment de réveillon, se poursuivent, non seulement aux Etats-Unis, mais, bien entendu, un peu partout dans le Monde.

Bon, on est encore à Noël, chacun y a été de ses vœux, on verra ça en vite plus bas.

Les miens accompagnent tout le monde, sans distinction, avec une pensée pour les avides, si ils pouvaient se calmer un peu, une pensée pour celles et ceux qui ont pas trop à se plaindre, et une pensée pour les démunis en espérant qu'il y ait assez des autres pour partager un peu.

Vu que ça caille, je suis Vent debout, je ne suis pas seul, mais je souffle pas fort à cause des courants d'air.


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20 Minutes (25/12/2018) : «Le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête» : Un député LREM accusé de sexisme

Le député LREM Joachim Son-Forget
sur le plateau de RMC, le 22 juin 2017.
Capture d'écran / RMC
ATTAQUES De nombreux internautes, mais également plusieurs personnalités politiques, ont dénoncé un harcèlement moral et une attaque sexiste...

Le député La République en marche des Français de l’étranger a visiblement passé les fêtes de Noël accroché à son compte Twitter. Joachim Son-Forget a été accusé de sexisme, par de nombreux internautes, après s’en être pris à la sénatrice écologiste Esther Benbassa sur le réseau social.

« Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer. Vous le sentez l’amalgame violent maintenant ? », a écrit Joachim Son-Forget, dans un tweet, publié dimanche, adressé à Esther Benbassa


Le député des Français à l’étranger réagissait à un tweet d’Esther Benbassa, qui dénonçait les termes de « violence » et « vulgarité » employés par Brigitte Macron pour décrire les comportements de certains « gilets jaunes ».
« 50 tweets en 97 minutes »

Joachim Son-Forget a ensuite partagé, sur son compte Twitter, une cinquantaine de photographies de la sénatrice en moins de deux heures.


Cette dernière n’a pas tardé à réagir : « Il m’insulte sur mon physique et me harcèle : 50 tweets en 97 minutes », a affirmé Esther Benbassa, demandant à Gilles Le Gendre, le président de LREM à l’Assemblée nationale, de « lui trouver une occupation ».

De nombreux internautes, mais également plusieurs personnalités politiques, ont immédiatement réagi pour soutenir la sénatrice d’Europe-Ecologie-Les Verts, dénonçant un harcèlement moral et une attaque sexiste. « Qu’attendez-vous pour condamner les propos sexistes et minables de votre député ? » a demandé le député socialiste Luc Carvounas à l’attention Gilles Le Gendre.

Nathalie Goulet, membre de l’UDI, tout comme Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris, ont pris la défense de la sénatrice sur Twitter.
« Je lui montre que quand on fait des amalgames violents, on peut choquer »

Interrogé par Franceinfo, Joachim Son-Forget s’est défendu, arguant qu’il ne s’agissait pas « d’une attaque sexiste » : « Le problème, c’est elle et sa méthode : elle falsifie une phrase qui aurait été prononcée par la Première dame dans le but de faire croire à mépris de classe vis-à-vis des Français les plus modestes. Le sexisme, c’est une parade », a-t-il expliqué à nos confrères. « Je lui montre que quand on fait des amalgames violents, on peut choquer. Ce n’est pas une affirmation de Joachim Son-Forget qui dit : "Madame Benbassa se met trois tonnes de peinture sur la tête" », s’est-il justifié.

A propos des nombreuses photos qu’il a postées de la sénatrice, le député LREM des Français à l’étranger a avancé qu’il s’agissait d’humour : « J’ai posté deux photos que je trouvais très drôles, explique-t-il. L’une où on voit madame Benbassa avec un panneau au-dessus de la tête sur lequel est inscrit 'Je ne me tairai jamais'. Et l’autre qui a une demande politique que je trouve d’un loufoque au possible. » « Ai-je posté une seule photo pour attaquer physiquement madame Benbassa ? La réponse est non », a conclu l’élu.

Il tient 97 minutes le mec ! Mais uniquement pour envoyer des rafales de tweets, et je te fiche mon billet qu'en plus d'être bête et vindicatif, il ne laisse de bons souvenirs à personne.

RTL (25/12/2018) : Emmanuel Macron adresse des vœux de Noël tout en sobriété

Paul Véronique


Le président de la République Emmanuel Macron
le 22 décembre 2018.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
Le président de la République a souhaité ses vœux aux Français par un tweet d'une phrase ce mardi 25 décembre.

En cette période de Noël, les vœux adressés aux Français sont un exercice traditionnel pour l’ensemble de la classe politique. Un moment propice aux messages d’apaisement, qui se déroule désormais principalement sur les réseaux sociaux. Le message d'Emmanuel Macron est arrivé en fin de matinée et se dénote par sa sobriété.

C'est sur le réseau social Twitter que le chef de l’État a décidé de prendre la parole. Celui-ci a tweeté un très court message d’une phrase en guise de vœux de Noël à ses concitoyens. "Brigitte se joint à moi pour souhaiter un joyeux Noël à chacun d’entre vous", a-t-il simplement déclaré.

C'est bref, comme dirait Pépin ! En même temps j'ai trouvé aucune faille dans son discours. Il fait des progrès ?

franceinfo (25/12/2018) : Pour Noël, le pape François lance un appel contre un consumérisme vide de sens

 
Le pape François lors de la messe de Noël,
le 24 décembre 2018 à la basilique Saint-Pierre, au Vatican.
(TIZIANA FABI / AFP)
L'homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie", a dénoncé le chef de l'Eglise catholique, lors de son homélie de la nuit de Noël, lundi soir.

Un message lancé aux quelque 1,3 milliard de catholiques à travers le monde. Le pape François a appelé les fidèles à laisser de côté leur "voracité" consumériste, afin de réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus humbles, lundi 24 décembre, lors de son homélie de la nuit de Noël.

"L'homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie", a regretté le souverain pontife, devant une dizaine de milliers de fidèles rassemblés, comme chaque année, dans la majestueuse basilique Saint-Pierre, au Vatican.

"Une insatiable voracité traverse l'histoire humaine, jusqu'aux paradoxes d'aujourd'hui ; ainsi quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d'autres n'ont pas de pain pour vivre", a martelé le pape argentin. Ce dernier a appelé les fidèles à "ne pas glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme".
"Mener une vie plus simple"

"Le petit corps de l'enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie : non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner", a plaidé le pape lors de sa messe, qui commémore dans la tradition chrétienne la naissance de Jésus de Nazareth à Bethléem.

"Est-ce que j'arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple ? Demandons-nous : à Noël, est-ce je partage mon pain avec celui qui n'en a pas ?", a lancé le souverain pontife.

Le chef de l'Eglise catholique, qui vient de fêter ses 82 ans, adressera son sixième message de Noël "Urbi et orbi" ("à la ville et au monde") mardi, devant les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.

Oui, j'adhère complètement à l'idée. Consumérisme vide de sens, et absence de partage équitable. Bon d'un autre côté, moi j'ai pas investi à Lourdes ou Lisieux, mais il y a des commerçants qui doivent grincer quand il fait ce coup-là en s'adressant à la multitude des peuples. Si il prenait ses galons de chef d'état pour aller engueuler directement ses pairs ... par exemple il pourrait dire ouvertement à Macron "c'est pas avec tes billets et tes pièces" que tu vas changer les choses petit. Il faut par-ta-ger !"

Parce que si c'est pas bien rentré dans les boites craniennes décideuses ce truc, tu vas encore avoir des gens qui feront la gueule pour la galette des rois dans quelques jours.

Il y en a toujours qui ont des miettes et d'autres des couronnes en plus des fèves ! Tu trouves ça juste toi ? C'est-y pas qu'on voudrait nous enseigner à rester cons dès de bonne heure ?

1 commentaire:

Hélène a dit…

Perdu de vue sur fb,quesako ?francky donc

Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...