31 décembre 2018

L'actualité sous le fifre de ma (presque) mauvaise foi. 31 décembre 2018


Meilleurs vieux ?

Que pourra bien annoncer Macron pour les vœux présidentiels à la Nation ?

On n'aimerait pas être à sa place, vu l'état du pays des Lumières et des Droits de l'Homme, il ne peut bien entendu faire référence à aucun bilan, catastrophique, à aucune idée, les siennes ont toutes été foireuses, à aucun entourage éclairant, les jours passent et ne font que confirmer le désordre et l'impéritie de ses acolytes.


Les rares performances du feu de ce Jupiter-là relèvent de la distribution de gnons, de la facilité déconcertante à faire passer la monnaie là où il y en a déjà, au jeu de bonneteau ne cherchez pas la main gagnante, les larrons sont partis avec vos bras.

Nous sommes sous le règne macronien du marchisme. Toute la Gaule est occupée ...

Toute ? Non ! Car des villages peuplés d'irréductibles résistants s'opposent encore et toujours à l'envahisseur.

Le Parisien (30/12/2018) : À Clermont-Ferrand, le musée Bargoin achète Jupiter aux enchères

Sonia Reyne

La statue a été acquise lors d’enchères à l’hôtel Drouot,
à Paris (IXe). Google Maps
La statue antique mesure plus de 1,70 m de haut et date du IIe siècle après J.-C.

C’est une sculpture monumentale que le musée Bargoin à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) a achetée aux enchères à l’hôtel Drouot, à Paris. Une statue antique représentant le dieu Jupiter à cheval terrassant un monstre mi-homme mi-poisson. Découverte en 1849 à Égliseneuve-près-Billom, elle mesure plus de 1,70 m de haut et date du IIe siècle après J.-C. « Cette œuvre a une symbolique politique mais aussi philosophique, raconte Cécile Dupré, chef de service des musées. Les Gallo-Romains y voyaient la victoire de la lumière sur les forces infernales et souterraines, de l’ordre sur le chaos, de la civilisation et de la culture sur la barbarie. »

Érigées en entrée de ville, seule une dizaine de ces statues ont été retrouvées en Auvergne, en très mauvais état. Acheté 76 560 €, le Jupiter du musée Bargoin était conservé dans une collection privée en Bourgogne. Son existence était jusqu’à présent plutôt confidentielle alors qu’au XIXe siècle, son découvreur la promenait de ville en ville en faisant payer dix centimes aux curieux qui souhaitaient l’approcher. Cette acquisition est une occasion rare pour le musée de compléter sa collection consacrée au monde religieux à l’époque gallo-romaine. L’œuvre sera présentée aux visiteurs après une bonne année d’étude et de restauration.

On ne sait pas ce que donnera cette réappropriation d'un exemplaire à l'effigie de Jupiter, mais on espère que cela permettra de retaper un peu l'Olympe, ou à défaut le moral des françaises et des français, qui n'ont pas trouvé la copie supposée bien adaptée, bien qu'adoptée par le club des crânes d’œuf qui nous ont donné accès à 2018 en version bien bousillée.

Côté "victoire de la lumière sur les forces infernales et souterraines, de l’ordre sur le chaos, de la civilisation et de la culture sur la barbarie", l'exemplaire picard a connu une gloire très brève suivie  d'une longue descente aux enfers. Donc c'est une version définitivement perdue pour l'esprit gallo-romain. Sans doute trop romain et pas assez gaulois. On aurait dû se méfier, tout le monde sait qu'ils sont fous ces romains.

Si par chance l'acquisition du Musée Bargoin s'avère efficace et que les abrutis se font discrets en 2019, qu'on vous souhaite bonne et heureuse quand même, ça représente à peine un centime par habitant d'investissement ramené à la population du pays, ça représenterait une belle réussite à mettre au bénéfice des protecteurs de Pascal (Blaise pas le vieux billet de 500 balles), et du Saint-Nectaire.

La Montagne (19/12/2018) : Une statue exceptionnelle du dieu Jupiter acquise par le musée Bargoin de Clermont-Ferrand

Une statue remarquable représentant le dieu Jupiter
à cheval terrassant un monstre mi-homme mi-poisson
a été acquise lors d'une vente aux enchères,
vendredi 14 décembre, à l'Hôtel Drouot, à Paris.
Photo DR
Une sculpture monumentale d'un Jupiter à cheval, datant du IIe siècle après J.-C., a été acquise par le musée Bargoin de Clermont-Ferrand.

Le musée Bargoin, avec la participation de l'Association des Amis des Musées de Clermont-Ferrand, a acquis lors d'une vente aux enchères à l'hôtel Drouot, à Paris le 14 décembre, un groupe statuaire antique représentant le dieu Jupiter à cheval terrassant un monstre anguipède (torse humain et queue de poisson).
1,70 m de haut

Découverte en 1849 à Égliseneuve-près-Billom, cette sculpture monumentale de plus de 1,70 m de haut date du IIe siècle après J.-C. Conservée dans une collection privée, son existence était jusqu'à présent relativement confidentielle.

Elle a cependant connu son heure de gloire au XIXe siècle puisque le découvreur la promena de ville en ville pendant une vingtaine d'années, faisant payer 10 centimes aux curieux pour voir ce qu'il interprétait alors comme une statue équestre de César foulant aux pieds le Gaulois vaincu.

Une dizaine d'exemplaires en Auvergne

Ce type de sujet dit « cavalier à l'anguipède » est aujourd’hui bien documenté : il s'agit d'une représentation de Jupiter, typique de l'est de la Gaule et des Germanies. Seule une dizaine d'exemplaires a été mise au jour en Auvergne.

La statue a été découverte en 1849
à Egliseneuve-près-Billom.
Photo DR
Dans la plupart des cas, ils sont très fragmentaires et difficilement identifiables, à l'exception de celui de Neschers. Placées au sommet de colonne, ces sculptures ont souvent subi des chutes dommageables à leur intégrité.

Quelle symbolique ?

La symbolique de ce Jupiter luttant contre ses ennemis incarnés par un monstre anguipède est riche. Les Gallo-Romains y voyaient la victoire de la lumière sur les forces chtoniennes (infernales, souterraines), de l'ordre sur le chaos, de la civilisation sur la barbarie. Cette acquisition est une occasion rare pour le musée Bargoin de compléter ses collections d'une pièce d'archéologie locale d'un grand intérêt patrimonial.

Cette sculpture vient en effet enrichir le panorama du monde religieux à l’époque gallo-romaine développé dans les salles archéologiques du musée.

C'est pourquoi le musée Bargoin se réjouit de pouvoir présenter à ses visiteurs dans les mois qui viennent, après étude et restauration, cette pièce majeure, témoin des croyances de nos ancêtres gallo-romains.

Vous pourrez donc prochainement rendre visite à une représentation de Jupiter, avec ses poils au menton pariétaux, inaltérables. Méfiez-vous des imitations qui s'en laissent pousser de temps en temps, ce sont des faux ... derches entre autres. Ce Jupiter là utilise, comme on peut le voir, un cheval avec des baloches, contrairement au soi-disant Jupiter énarque amiéno-touquetesque, avec des valoches, sous les yeux ces temps-ci, à force d'invectiver les gaulois.

De plus, incommodés que nous sommes par l'anguipède , ce monstre vaguement anthropomorphe et piscicole, que Jupiter pourchasse dans ce statuaire, nous ne désespérons pas de voir enfin sortir des ministères de Lutèce grands et petits poissons, et de l’Élysée l'anguilliforme émanation, pour retrouver de vrais arvernes et autres abonnés à Nemossos pour festoyer autour de quelques bons festins agrémentés des bramées de bardes en chanteurs.

Qu’échansons et chansons peuplent vos têtes et vos fêtes. Tagada pouët, poête.

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Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...