Capture sur le film "La vache et le prisonnier" ... une envie comme ça, je sais pas pourquoi.
La vache et les prisonniers !
On connaissait la vache, gentille, laitière, et même fromagère, mais on a un bovin, tout a fait calibré pour cristalliser une envie de lui filer des baffes, il nous fait pas du lait, que du fiel, pas de miel, il nous fout les abeilles ...
Recruté comme poil à gratter, il remplit sa mission avec obstination.
Sa dernière saillie est partie d'un jet. On le sentait précoce sur ce coup-là. Le père roquet, succédané de chef de division Panzer, toujours à l'affut d'un bon mot a ému le pays en articulant l'air froid et sûr de lui : les patients en réanimation sont ceux qui n'ont pas respecté le confinement.
On connaissait la vache, gentille, laitière, et même fromagère, mais on a un bovin, tout a fait calibré pour cristalliser une envie de lui filer des baffes, il nous fait pas du lait, que du fiel, pas de miel, il nous fout les abeilles ...
Recruté comme poil à gratter, il remplit sa mission avec obstination.
Sa dernière saillie est partie d'un jet. On le sentait précoce sur ce coup-là. Le père roquet, succédané de chef de division Panzer, toujours à l'affut d'un bon mot a ému le pays en articulant l'air froid et sûr de lui : les patients en réanimation sont ceux qui n'ont pas respecté le confinement.
Nous non plus, nous ne respectons pas le con ... finement, mon bon.
Donc, et malgré les excuses qui ont été publiées par la Préfecture pour tenter de déminer son coup de gueule froid, bête et méchant, on reste confinés, pour l'instant, mais on l'emmerde.
Ce qui devrait nous permettre, mais on n'osera pas, de lui dire en nous excusant :
Couillon.
Je m'excuse.
Branleur.
Pardon.
T'es qu'une burne.
Désolé.
Je m'excuse.
Branleur.
Pardon.
T'es qu'une burne.
Désolé.
Donc, et comme on est bien plus éduqué que ça, on le dit pas.
Bon, il y a eu des excuses, mais on doute un peu de la sincérité de la chose. Autant de bêtise impulsée par des neurones provenant d'une seule boite crânienne ? Est-ce vraiment possible. Lallement n'est-il qu'un abruti primé et décoré, ou bien fait-il office de complément à la panoplie nécessaire pour faire accroire que le Kéké est un vrai ministre ?
Dans les accessoires BDSM de Castaner, on a trouvé le rôle joué par Lallement, c'est le baton merdeux.
Je réitère toutes mes condoléances pour adoucir ma manière brutale d'agonir votre crétinité.
Le confinement à des côtés consternants, il permet des lâchers d'andouilles dans les rues de Paris pour contrôler le strict confinement des gens qui souffrent.
Donc, pour rassurer le reste de la population, les gens normaux, ou même celles et ceux qui sont limite, on n'est pas sectaires, on peut tout à fait tomber malade et même calencher du coronavirus en restant bien caché.
Il n'est pas nécessaire d'avoir fait la préfectorale pour en être persuadé.
Et quand on l'a fait, la préfectorale, on peut aussi essayer de ne pas ternir l'image de toute l'administration, de la fonction publique, et cracher sur la population. Surtout pour conclure l'injure par des excuses qui reviennent à se faire justice soi-même ... vraiment très déplacé.
On savait Lallemant être un choix emblématique pour Macron, à ce rythme il va devenir un boulet. Ce qui pour bistouquet va s'ajouter à d'autres. Il doit commencer à avoir la tête qui rentre dans les épaules à devoir trimballer toute son équipée.
On entend moins les ministres depuis deux jours. Il y a eu consigne pour tenter de limiter la casse, vu les nouvelles que l'exécutif doit égrener quotidiennement.
Tenir bon, chaque jour, sans jamais faillir à la mission de contrer la pandémie, sans jamais reconnaître qu'on a pris des décisions en fonction de l'impréparation.
Au point où nous en sommes, il reste beaucoup d'endroits où le manque de moyens amplifie la gravité de la situation. Les soignants morflent, les personnes qui ont la "chance" d'avoir encore un boulot s'exposent de manière inconséquente.
Édouard Philippe a beau tenter de reprendre la main en se montrant rassurant, de montrer qu'il maîtrise déjà presque bien la période du déconfinement, il n'est pas compliqué de comprendre qu'il n'en est rien.
Sans tests, sans masques pour tout le monde, le déconfinement est reporté. Et quand il commencera, ce sera au compte goutte.
Si on avait des usines pour fabriquer ... ! Et le hic c'est qu'on en avait. Mais c'était avant. Ce connard de virus est arrivé trop tard, en plein moment où on n'était plus prêt.
Donc l'exécutif a beau faire, ils voudraient faire ronronner la machine France, mais il manque de l'essence et de l'huile. Et là-dessus les forces de l'ordre font parler d'elles en réinventant le temps des ratonnades, revues et corrigées à la sauce de maintenant, avec pour couronnement les imbécilités du préfet Lallement.
Il y a bien deux mondes : le pays, son peuple, sa culture bariolée, et un autre dans lequel des dirigeants dépassés ont le choix entre faire ou dire des conneries.
Nous ne sommes pas du même monde ! C'est sûr. Le représentant de l’État à Paris nous le démontre. Des excuses ne valent pas un timbre poste qui n'est pas nécessaire dans son cas, il est déjà timbré.
Je vous propose une lecture, pour revenir à des choses plus raisonnables, lecture dont je ne reproduis aucun extrait, à vous d'en faire la découverte si vous ne l'avez pas déjà fait. Le carnet de notes d'Eric est un bijou. Un morceau de bravoure pour le soin qu'il prend à collecter des infos sorties du quotidien des gens : Verbalisé (parce que) mérite largement le détour, et peut-être est-il possible que vous y apportiez votre petit caillou blanc. Quand on fera l'inventaire des moments crétins qui auront essaimé le confinement, ce recueil devrait figurer en bonne place au tribunal des andouilles.
Dans les accessoires BDSM de Castaner, on a trouvé le rôle joué par Lallement, c'est le baton merdeux.
Je réitère toutes mes condoléances pour adoucir ma manière brutale d'agonir votre crétinité.
Le confinement à des côtés consternants, il permet des lâchers d'andouilles dans les rues de Paris pour contrôler le strict confinement des gens qui souffrent.
Donc, pour rassurer le reste de la population, les gens normaux, ou même celles et ceux qui sont limite, on n'est pas sectaires, on peut tout à fait tomber malade et même calencher du coronavirus en restant bien caché.
Il n'est pas nécessaire d'avoir fait la préfectorale pour en être persuadé.
Et quand on l'a fait, la préfectorale, on peut aussi essayer de ne pas ternir l'image de toute l'administration, de la fonction publique, et cracher sur la population. Surtout pour conclure l'injure par des excuses qui reviennent à se faire justice soi-même ... vraiment très déplacé.
On savait Lallemant être un choix emblématique pour Macron, à ce rythme il va devenir un boulet. Ce qui pour bistouquet va s'ajouter à d'autres. Il doit commencer à avoir la tête qui rentre dans les épaules à devoir trimballer toute son équipée.
On entend moins les ministres depuis deux jours. Il y a eu consigne pour tenter de limiter la casse, vu les nouvelles que l'exécutif doit égrener quotidiennement.
Tenir bon, chaque jour, sans jamais faillir à la mission de contrer la pandémie, sans jamais reconnaître qu'on a pris des décisions en fonction de l'impréparation.
Au point où nous en sommes, il reste beaucoup d'endroits où le manque de moyens amplifie la gravité de la situation. Les soignants morflent, les personnes qui ont la "chance" d'avoir encore un boulot s'exposent de manière inconséquente.
Édouard Philippe a beau tenter de reprendre la main en se montrant rassurant, de montrer qu'il maîtrise déjà presque bien la période du déconfinement, il n'est pas compliqué de comprendre qu'il n'en est rien.
Sans tests, sans masques pour tout le monde, le déconfinement est reporté. Et quand il commencera, ce sera au compte goutte.
Si on avait des usines pour fabriquer ... ! Et le hic c'est qu'on en avait. Mais c'était avant. Ce connard de virus est arrivé trop tard, en plein moment où on n'était plus prêt.
Donc l'exécutif a beau faire, ils voudraient faire ronronner la machine France, mais il manque de l'essence et de l'huile. Et là-dessus les forces de l'ordre font parler d'elles en réinventant le temps des ratonnades, revues et corrigées à la sauce de maintenant, avec pour couronnement les imbécilités du préfet Lallement.
Il y a bien deux mondes : le pays, son peuple, sa culture bariolée, et un autre dans lequel des dirigeants dépassés ont le choix entre faire ou dire des conneries.
Nous ne sommes pas du même monde ! C'est sûr. Le représentant de l’État à Paris nous le démontre. Des excuses ne valent pas un timbre poste qui n'est pas nécessaire dans son cas, il est déjà timbré.
Je vous propose une lecture, pour revenir à des choses plus raisonnables, lecture dont je ne reproduis aucun extrait, à vous d'en faire la découverte si vous ne l'avez pas déjà fait. Le carnet de notes d'Eric est un bijou. Un morceau de bravoure pour le soin qu'il prend à collecter des infos sorties du quotidien des gens : Verbalisé (parce que) mérite largement le détour, et peut-être est-il possible que vous y apportiez votre petit caillou blanc. Quand on fera l'inventaire des moments crétins qui auront essaimé le confinement, ce recueil devrait figurer en bonne place au tribunal des andouilles.
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Le préfet de police de Paris sur un point de contrôle routier dans la capitale, le 18 mars 2020. (THOMAS SAMSON / AFP) |
franceinfo (03/04/2020) : Coronavirus : "Impossible de continuer son trajet en voiture" sans justifications, prévient le préfet de police de Paris à la veille des vacances
Un dispositif de 38 points de contrôles dans les gares et aux portes de la capitale vise à empêcher les Parisiens de partir en vacances.
Une amende, mais aussi une obligation de faire demi-tour. Didier Lallement, préfet de police de Paris, a indiqué lors d'un point-presse, vendredi 3 avril, qu'"il y aura[it] une impossibilité de continuer son trajet en voiture s'il n'y a pas de justifications" après un contrôle de police.
En effet, ce week-end, les forces de l'ordre mettent en place des contrôles renforcés pour faire appliquer les mesures de confinement et dissuader les Français de partir pour les vacances de printemps en pleine épidémie de coronavirus.
"Nous serons extrêmement sévères"
"Nous serons extrêmement sévères", a martelé Didier Lallement devant la presse. "Les gens qui n'ont pas leur attestation ou qui n'ont pas de justifications seront empêchés de partir, les véhicules seront détournés". Même chose dans les gares, avec "une impossibilité de monter dans les trains" sans raison valable.
Le dispositif de contrôles sera maintenu "tout au long du week-end sur chacun des péages mais aussi sur plusieurs portes de Paris, de manière à faire ces filtrages". Au total, le dispositif comprend 38 points de contrôles dans les gares et aux portes de Paris. "Et pour ceux qui échapperaient à nos contrôles, sur Paris ou l'Ile-de-France, ils rencontreront d'autres forces de police et de gendarmerie en cours de trajet et sur leur lieu d'arrivée", prévient Didier Lallement.
Plus de 8 000 policiers et militaires sont mobilisés en Ile-de-France ce week-end, précise le préfet de police Lallement. La Gendarmerie nationale a indiqué de son côté qu'environ 60 000 militaires seraient mobilisés pour assurer les contrôles dans toute la France, dont sept escadrons de gendarmerie mobile et trois hélicoptères en Ile-de-France.
Une amende, mais aussi une obligation de faire demi-tour. Didier Lallement, préfet de police de Paris, a indiqué lors d'un point-presse, vendredi 3 avril, qu'"il y aura[it] une impossibilité de continuer son trajet en voiture s'il n'y a pas de justifications" après un contrôle de police.
En effet, ce week-end, les forces de l'ordre mettent en place des contrôles renforcés pour faire appliquer les mesures de confinement et dissuader les Français de partir pour les vacances de printemps en pleine épidémie de coronavirus.
"Nous serons extrêmement sévères"
"Nous serons extrêmement sévères", a martelé Didier Lallement devant la presse. "Les gens qui n'ont pas leur attestation ou qui n'ont pas de justifications seront empêchés de partir, les véhicules seront détournés". Même chose dans les gares, avec "une impossibilité de monter dans les trains" sans raison valable.
Le dispositif de contrôles sera maintenu "tout au long du week-end sur chacun des péages mais aussi sur plusieurs portes de Paris, de manière à faire ces filtrages". Au total, le dispositif comprend 38 points de contrôles dans les gares et aux portes de Paris. "Et pour ceux qui échapperaient à nos contrôles, sur Paris ou l'Ile-de-France, ils rencontreront d'autres forces de police et de gendarmerie en cours de trajet et sur leur lieu d'arrivée", prévient Didier Lallement.
Plus de 8 000 policiers et militaires sont mobilisés en Ile-de-France ce week-end, précise le préfet de police Lallement. La Gendarmerie nationale a indiqué de son côté qu'environ 60 000 militaires seraient mobilisés pour assurer les contrôles dans toute la France, dont sept escadrons de gendarmerie mobile et trois hélicoptères en Ile-de-France.
Il a dit sévère. Il a pas dit méchant. Mais si on a des bonnes volontés pour compter les abus de pouvoir et les excès de zèle, ça devrait battre les records ce week-end ?
La voix du Nord (03/04/2020) : Pour le préfet de Paris, les patients en réanimation sont ceux qui n’ont «pas respecté» le confinement
Le préfet de Paris, Didier Lallement, estime que ceux qui sont aujourd’hui en réanimation sont les mêmes que ceux qui n’ont pas respecté les règles du confinement au début. Il a présenté ses excuses.
« Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, désormais aujourd’hui, ce sont ceux qui au début du confinement, sont ceux qui ne l’ont pas respecté, c’est très simple. Il y a une corrélation très simple. » Didier Lallement, préfet de Paris, était interrogé en marge d’une opération de contrôle visant à empêcher les Parisiens de partir en vacances pendant la crise du coronavirus. Si le préfet voulait probablement dire que sortir de chez soi, c’était exposer sa santé et celle des autres, ses propos peuvent choquer alors que plus de 4 500 personnes sont décédées en France du coronavirus et que près de 60 000 cas de contamination ont été confirmés. Des salariés contaminés
Autant de vies qui auraient pu être épargnées si les consignes avaient été « respectées » ? Évidemment pas si simple : le samedi 21 mars, jour de l’annonce du confinement, la France déplorait déjà 562 morts et plus de 6 000 patients hospitalisés, dont près de 1 500 en réanimation. L’épidémie était déjà en circulation sur le territoire.
Et le préfet omet surtout de préciser que parmi les malades en réanimation aujourd’hui se trouvent des personnes qui avaient le droit de sortir de leur domicile pour aller travailler, dans la grande distribution ou tout simplement pour aller soigner les gens par exemple, et qui ont donc « respecté » les règles du confinement.
Pas de départs en vacances
Didier Lallement a annoncé ce vendredi matin un renforcement des contrôles tout le week-end avec un dispositif qui mobilisera 8 277 fonctionnaires et militaires à Paris.
« Nous ne baisserons pas la garde. Nous serons là pour le départ, pendant le trajet et à l'arrivée, donc évitez les ennuis, évitez des verbalisations répétitives », a dit le préfet de police.
« Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, désormais aujourd’hui, ce sont ceux qui au début du confinement, sont ceux qui ne l’ont pas respecté, c’est très simple. Il y a une corrélation très simple. » Didier Lallement, préfet de Paris, était interrogé en marge d’une opération de contrôle visant à empêcher les Parisiens de partir en vacances pendant la crise du coronavirus. Si le préfet voulait probablement dire que sortir de chez soi, c’était exposer sa santé et celle des autres, ses propos peuvent choquer alors que plus de 4 500 personnes sont décédées en France du coronavirus et que près de 60 000 cas de contamination ont été confirmés. Des salariés contaminés
Autant de vies qui auraient pu être épargnées si les consignes avaient été « respectées » ? Évidemment pas si simple : le samedi 21 mars, jour de l’annonce du confinement, la France déplorait déjà 562 morts et plus de 6 000 patients hospitalisés, dont près de 1 500 en réanimation. L’épidémie était déjà en circulation sur le territoire.
Et le préfet omet surtout de préciser que parmi les malades en réanimation aujourd’hui se trouvent des personnes qui avaient le droit de sortir de leur domicile pour aller travailler, dans la grande distribution ou tout simplement pour aller soigner les gens par exemple, et qui ont donc « respecté » les règles du confinement.
Pas de départs en vacances
Didier Lallement a annoncé ce vendredi matin un renforcement des contrôles tout le week-end avec un dispositif qui mobilisera 8 277 fonctionnaires et militaires à Paris.
« Nous ne baisserons pas la garde. Nous serons là pour le départ, pendant le trajet et à l'arrivée, donc évitez les ennuis, évitez des verbalisations répétitives », a dit le préfet de police.
Les excuses du préfet
Dans un communiqué ce vendredi midi, Didier Lallement a présenté ses excuses après ses propos qui ont choqué. « L’intention de Didier Lallement n’étais pas de d’établir un lien entre non-respect des consignes et présence des malades en réanimation. Il s’agissait de rappeler la nécessité d’une stricte application du confinement dans cette période, pour la protection de la santé de chacun. »
Dans un communiqué ce vendredi midi, Didier Lallement a présenté ses excuses après ses propos qui ont choqué. « L’intention de Didier Lallement n’étais pas de d’établir un lien entre non-respect des consignes et présence des malades en réanimation. Il s’agissait de rappeler la nécessité d’une stricte application du confinement dans cette période, pour la protection de la santé de chacun. »
Sur BFMTV, Frédéric Adnet, directeur médical du Samu de Seine-Saint-Denis, très choqué et très en colère, a appelé à la démission du préfet de Paris, dénonçant des propos « scandaleux » à ce niveau de responsabilité. « On est là pour soigner les gens, pas pour les culpabiliser. »
On hésite et on s'interroge. Est-ce simpliste de tenir des raisonnements bien trop courts pour être honnêtes, ou bien est-ce Simplet qui porte une trop grande casquette ?
Le
préfet de police de Paris, Didier Lallement, lors d'une opération de contrôle des mesures du confinement place d'Italie, le 18 mars 2020. (THOMAS SAMSON / AFP) |
Le préfet de police de Paris a affirmé qu'il existait une "corrélation très simple" entre le non respect du confinement et l'admission à l'hôpital, ce matin. Ce qui a provoqué l'indignation d'une partie de la classe politique ainsi que de médecins, et un recadrage du ministère de l'Intérieur.
La déclaration n'est pas passée. Le préfet de police de Paris a fait le lien entre le non-respect du confinement et l'état grave de malades atteints du Covid-19, vendredi 3 avril dans la matinée. "Pas besoin d'être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple", a affirmé Didier Lallement, lors d'une opération de police à la porte d'Orléans pour empêcher les départs en vacances de printemps.
La déclaration n'est pas passée. Le préfet de police de Paris a fait le lien entre le non-respect du confinement et l'état grave de malades atteints du Covid-19, vendredi 3 avril dans la matinée. "Pas besoin d'être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple", a affirmé Didier Lallement, lors d'une opération de police à la porte d'Orléans pour empêcher les départs en vacances de printemps.
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Cette "corrélation très simple" est pourtant loin d'être évidente, selon plusieurs médecins et scientifiques interrogés par Le Parisien. "Les modes de contamination sont suffisamment variés et complexes pour qu'on ne puisse pas dire cela, estime notamment Stéphane Gayet, infectiologue et hygiéniste au CHRU de Strasbourg. Pour l'affirmer, il faudrait, a minima, une enquête. Là, c'est dur à entendre car cela ne repose que sur des probabilités." "Ce propos du préfet de police est inexact", reconnaît l'entourage du ministre de l'Intérieur, contacté par Le Parisien.
"Son intention n'était pas d'établir un lien direct", affirme la préfecture
Les propos de Didier Lallement ont rapidement créé un tollé. "Comment peut-il culpabiliser tous les malades ? Et les centaines de milliers de salariés qui continuent à bosser et qui se font contaminer, on leur dit que c’est de leur faute ?" s'est agacé Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur Twitter. Le député Matthieu Orphelin a, lui, dénoncé une déclaration "lamentable et grave". "Traiter des malades qui sont en danger de mort de délinquants, c'est un scandale", a estimé sur BFM TV le professeur Frédéric Adnet, du Samu de Seine-Saint-Denis, appelant le préfet à la démission "au nom de tous les soignants et de tous les malades".
Face à la polémique, Didier Lallement a dit "regretter" ses propos, dans un communiqué publié vendredi midi. "Son intention n'était pas d'établir un lien direct entre le non-respect des consignes sanitaires et la présence de malades en réanimation, poursuit le texte de la préfecture de police de Paris. Il s'agissait de rappeler la nécessité d'une stricte application du confinement dans cette période, pour la protection de la santé de chacun."
"Son intention n'était pas d'établir un lien direct", affirme la préfecture
Les propos de Didier Lallement ont rapidement créé un tollé. "Comment peut-il culpabiliser tous les malades ? Et les centaines de milliers de salariés qui continuent à bosser et qui se font contaminer, on leur dit que c’est de leur faute ?" s'est agacé Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur Twitter. Le député Matthieu Orphelin a, lui, dénoncé une déclaration "lamentable et grave". "Traiter des malades qui sont en danger de mort de délinquants, c'est un scandale", a estimé sur BFM TV le professeur Frédéric Adnet, du Samu de Seine-Saint-Denis, appelant le préfet à la démission "au nom de tous les soignants et de tous les malades".
Face à la polémique, Didier Lallement a dit "regretter" ses propos, dans un communiqué publié vendredi midi. "Son intention n'était pas d'établir un lien direct entre le non-respect des consignes sanitaires et la présence de malades en réanimation, poursuit le texte de la préfecture de police de Paris. Il s'agissait de rappeler la nécessité d'une stricte application du confinement dans cette période, pour la protection de la santé de chacun."
Ah. On n'avait pas tout compris. Donc c'était pour établir un lien entre les consignes et la maladie. Donc on va dire que ce journal était pour tenter une prise en charge clinique contre le syndrome de Gilles de la Brouette.
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