Fragment de l'une des quatre photographies d'Auschwitz-Birkenau dans la Pologne occupée par les nazis, faisant partie d'une série connue sous le nom de photographies du Sonderkommando. La photographie montre des corps qui attendent d'être brûlés. Les corps ont été brûlés dans des foyers extérieurs lorsque les crématoires étaient pleins.
J'ai plus qu'une pensée, et pas seulement de circonstance, sur un sujet qui s'est affiché d'actualité. Pitchipoï, destination lointaine, inconnue, redoutable où étaient envoyés les convois et leur cargaison de misère.
Pitchipoï, par euphémisme, ce serait comme qu'y dirait Trifouillis-les-Oies, ou encore Perpezat dans mon environnement de naissance ... le trou perdu au milieu de nulle part. En fait c'est un peu plus fort que ça, en vrai, c'est plutôt la chiure de l'humanité.
J'ai trouvé l'article qui suit assez cohérent et édifiant, au cas où il serait utile de se faire une piqure de rappel ... de nos jours il existe des gens qui sont climatosceptiques-platistes, il y a aussi, encore, et toujours des négationistes, des incultes, des brêles, il faut de tout pour faire un monde, il faut quand même un minimum embarqué dans nos esprits pour le faire bien.
Pitchipoï, par euphémisme, ce serait comme qu'y dirait Trifouillis-les-Oies, ou encore Perpezat dans mon environnement de naissance ... le trou perdu au milieu de nulle part. En fait c'est un peu plus fort que ça, en vrai, c'est plutôt la chiure de l'humanité.
J'ai trouvé l'article qui suit assez cohérent et édifiant, au cas où il serait utile de se faire une piqure de rappel ... de nos jours il existe des gens qui sont climatosceptiques-platistes, il y a aussi, encore, et toujours des négationistes, des incultes, des brêles, il faut de tout pour faire un monde, il faut quand même un minimum embarqué dans nos esprits pour le faire bien.
Une vue aérienne de l’entrée du chemin de fer du camp nazi d’Auschwitz-Birkenau, à Oswiecim, en Pologne. (Photo : Pablo Gonzalez / AFP) |
1,1 million de personnes, pour la plupart juives, ont été tuées par les nazis dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale. Libéré il y a 75 ans, ce lieu glaçant est aujourd’hui un musée. Voici à quoi il ressemble.
Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée rouge entrent dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, près de Cracovie, en Pologne, où se trouvent 7 000 survivants hommes et femmes. C’est peu : les forces allemandes, face à l’avancée soviétique, avaient dès le 17 janvier évacué 60 000 prisonniers vers d’autres camps situés plus à l’ouest lors de « Marches de la mort ».
Plus de 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs, ont été exterminées dans cet immense complexe de 42 km2 construit à partir de 1940 dans le sud de la Pologne occupée et qui deviendra le symbole de la Shoah, le génocide des Juifs. Le lieu est de sinistre mémoire. C’est là, dans les caves du Block 11, qu’a été expérimenté dès 1941 le Zyklon B, sur des détenus soviétiques et des malades. Cet insecticide a ensuite été utilisé à grande échelle par les nazis dans les chambres à gaz.
Auschwitz-Birkenau n’est pas le premier qui a été libéré. La libération des camps de concentration et d’extermination a débuté le 24 juillet 1944, avec la découverte du camp de Majdanek (dans la banlieue de Lublin, Pologne) par l’Armée rouge pour se terminer le 8 mai 1945 avec la libération de Theresienstadt (ou Terezin en tchèque) au nord de Prague.
Dès le mois de juin 1944, le Reichsführer Heinrich Himmler avait ordonné l’évacuation des camps avant l’arrivée des Alliés et le transfert des détenus vers d’autres camps. L’ordre concernait en premier lieu les camps situés dans les pays baltes, menacés par l’avancée de l’Armée rouge. Avant de prendre la fuite, les officiers SS avaient pour consigne d’effacer les traces de leurs crimes.
« Toute censure doit sauter »
La découverte des premiers camps d’extermination n’a eu guère de retentissement auprès du grand public. Des commissions d’enquête russes et polonaises avaient bien pris bien des photos à Majdanek et à Auschwitz, et les services photographiques de l’armée américaine réalisé un reportage sur le Struthof, seul camp de concentration nazi situé sur le territoire français actuel, mais les images n’ont pas été diffusées auprès du grand public.
En France en particulier, les autorités ne voulaient pas alarmer les familles sur le sort des « absents » (déportés, prisonniers de guerre, requis du travail obligatoire). Le véritable tournant dans le traitement médiatique est intervenu le 6 avril 1945, avec la découverte du camp d’Ohrdruf, une annexe de Buchenwald (Allemagne). Quand les Américains, accompagnés du correspondant de guerre Meyer Levin et du photographe de l’AFP Eric Schwab, y pénètrent, ils virent les brasiers encore fumants, les prisonniers décharnés exécutés d’une balle dans la tête.
Le 12 avril, une visite officielle d’Ohrdruf est organisée pour les généraux Patton, Bradley et Eisenhower. « Je n’ai jamais de ma vie éprouvé un choc aussi profond », dit ce dernier. Leur décision est immédiate : « Toute censure doit sauter ». Le soir même, le quotidien français Ce Soir publie à sa Une l’image d’un charnier.
Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée rouge entrent dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, près de Cracovie, en Pologne, où se trouvent 7 000 survivants hommes et femmes. C’est peu : les forces allemandes, face à l’avancée soviétique, avaient dès le 17 janvier évacué 60 000 prisonniers vers d’autres camps situés plus à l’ouest lors de « Marches de la mort ».
Plus de 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs, ont été exterminées dans cet immense complexe de 42 km2 construit à partir de 1940 dans le sud de la Pologne occupée et qui deviendra le symbole de la Shoah, le génocide des Juifs. Le lieu est de sinistre mémoire. C’est là, dans les caves du Block 11, qu’a été expérimenté dès 1941 le Zyklon B, sur des détenus soviétiques et des malades. Cet insecticide a ensuite été utilisé à grande échelle par les nazis dans les chambres à gaz.
Auschwitz-Birkenau n’est pas le premier qui a été libéré. La libération des camps de concentration et d’extermination a débuté le 24 juillet 1944, avec la découverte du camp de Majdanek (dans la banlieue de Lublin, Pologne) par l’Armée rouge pour se terminer le 8 mai 1945 avec la libération de Theresienstadt (ou Terezin en tchèque) au nord de Prague.
Dès le mois de juin 1944, le Reichsführer Heinrich Himmler avait ordonné l’évacuation des camps avant l’arrivée des Alliés et le transfert des détenus vers d’autres camps. L’ordre concernait en premier lieu les camps situés dans les pays baltes, menacés par l’avancée de l’Armée rouge. Avant de prendre la fuite, les officiers SS avaient pour consigne d’effacer les traces de leurs crimes.
« Toute censure doit sauter »
La découverte des premiers camps d’extermination n’a eu guère de retentissement auprès du grand public. Des commissions d’enquête russes et polonaises avaient bien pris bien des photos à Majdanek et à Auschwitz, et les services photographiques de l’armée américaine réalisé un reportage sur le Struthof, seul camp de concentration nazi situé sur le territoire français actuel, mais les images n’ont pas été diffusées auprès du grand public.
En France en particulier, les autorités ne voulaient pas alarmer les familles sur le sort des « absents » (déportés, prisonniers de guerre, requis du travail obligatoire). Le véritable tournant dans le traitement médiatique est intervenu le 6 avril 1945, avec la découverte du camp d’Ohrdruf, une annexe de Buchenwald (Allemagne). Quand les Américains, accompagnés du correspondant de guerre Meyer Levin et du photographe de l’AFP Eric Schwab, y pénètrent, ils virent les brasiers encore fumants, les prisonniers décharnés exécutés d’une balle dans la tête.
Le 12 avril, une visite officielle d’Ohrdruf est organisée pour les généraux Patton, Bradley et Eisenhower. « Je n’ai jamais de ma vie éprouvé un choc aussi profond », dit ce dernier. Leur décision est immédiate : « Toute censure doit sauter ». Le soir même, le quotidien français Ce Soir publie à sa Une l’image d’un charnier.
Les bâtiments d’Auschwitz I, qui faisaient partie de l’ancien camp d’extermination nazi allemand Auschwitz-Birkenau. Le site a été transformé en musée et site de mémoire. (Photo : Pablo Gonzalez / AFP)
Les vestiges de casernements des prisonniers du camp
d’Auschwitz-Birkenau. (Photo : Pablo Gonzalez / AFP)
Les bâtiments d’Auschwitz 1. Le camp a été créé en
1940. Au cours des années suivantes, le camp s’est
agrandi et se compose de trois parties principales :
- Auschwitz I,
- Auschwitz II-Birkenau et
- Auschwitz III-Monowitz.
(Photo : Axel Schmidt / Reuters)
Les ruines des chambres à gaz et crématorium
d’Auschwitz. (Photo : Pablo Gonzalez / AFP)
L’entrée par laquelle les convois ferroviaires transportant les
déportés arrivaient à Auschwitz. (Photo : Pablo Gonzalez / AFP)
Le camp d’Auschwitz est un immense complexe de 42 km2.
(Photo : Pablo Gonzalez / AFP)
Vidéo accessible en cliquant sur l'image |
Diaporama sonore. Auschwitz, c’est plein de vertige et de fantômes. Jean-Michel Niester, photo-reporter à Ouest-France, et François Simon, ancien journaliste à Ouest-France, s'étaient rendu sur ce lieu de cauchemar à l'occasion du 70e anniversaire de la libération du camp. Nous republions ici leur bouleversant récit en diaporama. Il est à regarder avec le son.
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