L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 6 octobre 2019

 

Scène de la vie courante, comme l'eau du même nom.

On n'est pas dans la merde !

Le téléphone, c'est l'élément central de toute l'actualité, ça ne fait pas de doute. Il accompagne les évènements du moment de bout en bout, et c'est rien de le dire.

D'abord, il y a quelques jours, on apprenait la mort d'une adolescente, au Kazakhstan, qui avait placé son téléphone sous son oreiller pendant la nuit. Le téléphone a explosé, et l'issue dramatique de cette histoire est consternante. Lâcher vos téléphones les enfants, posez-les à distance assez respectable, éteignez-les, ça peut vous rapporter que des emmerdes un jour ou l'autre.

On constate jusqu'à l’écœurement combien ce téléphone permet tout et ne protège pas de grand chose. Au mieux on peut y trouver un bénéfice quand on est dans les soucis pour appeler à l'aide, et encore. Il se trouve que ça permet surtout aux gens les plus pétés du casque de faire leur petite affaire en toute quiétude pendant que le reste du monde ignore ce qui risque de lui tomber sur la cafetière.

Même les services de renseignement les plus renseignés sont bien désappointés quand ils se rendent compte qu'ils écoutaient tout un tas de trucs sans avoir pu s'intéresser à ce qui était le plus digne de surveillance.

C'est seulement après, quand les pires forfaits finissent par être connus, qu'on s'inquiète de ce que les gens ont pu raconter dans leur appareil à crachotteries. On pourrait penser, à l'époque de big brother qui est la nôtre, qu'au moins les écoutes et le flicage généralisés pourraient avoir pour but de protéger un peu les gens, ou de faciliter l'émergence précoce de la vérité, ben pouët !

Du plus éminent dirigeant politique au plus petit fonctionnaire, chacun peut utiliser son téléphone pour tenter d'effacer des gens de son propre paysage d'ennemis personnels, en s'appuyant sur les services d'un pays ou sur le marchand de vaisselle local, ça fonctionne, et personne ne parvient à anticiper la folie ni de l'un, ni de l'autre pour éviter les dégâts.

Tout ça me laisse pantois.

Je vois qu'une issue à la folie de notre monde, c'est de couper les lignes, de mettre hors service les communications si c'est pour en arriver là, de revenir au bon temps de la poste à cheval pour rendre les communications plus lentes. Au moins du temps de la malle-poste, on mesurait la gravité des actes en mètres cubes de crottin alors que de nos jours un soupçon d'électrons suffit à te mettre un bordel sans limite ... et en plus ça fait des morts.

A quoi ça sert de claquer autant de fric pour mettre en service des équipées de bras cassés pour faire du renseignement, si c'est pour que les préposés à l'information la plus informée soient seulement capables de nous prédire le temps qu'il faisait hier, là où on pourrait espérer qu'ils nous permettent d'éviter les coups durs à venir.

Et puis quand une voiture part dans le décor, personne ne trouve anormal de mettre en cause le conducteur, mais là ... les services de renseignement, qui renseignent pas parce qu'on les empêche, ou ceux qui renseignent pas parce qu'ils sont affairés à écouter d'autres trucs ... on cherche pas tellement à mettre en cause ... la vraie cause.

De la même façon, on sait toujours pas vraiment si le feu qui a avalé plus de cinq mille tonnes de produits chimiques à Rouen a pris dans la rue ou sur le terrain de Lubrizol, on sait toujours pas grand chose sur la toxicité réelle d'un accident industriel dont tout montre que s'il est accidentel il n'en est pas moins aussi devenu aussi important en raison d'un laisser-aller ubiquitaire de la part de l'industriel comme des autorités locales. Il est peut-être compliqué à première vue de faire un parallèle entre Lubrizol et "Mickaël H.", dont tout le monde aura eu le temps de lire l'identité complète et le CV un peu particulier, pourtant il y a un point commun entre les deux qui donne sens à cette mise en perspective : dans un cas comme dans l'autre les préfets et les chefs à plumes se sont mis dans les emmerdes à vouloir expliquer les choses sans avoir la moindre idée précise de ce qui s'était passé.

Et d'ailleurs, la perspective poursuit également à d'autres endroits et dans d'autres circonstances des affreux comme Trump, qui en juillet tentait de soudoyer par téléphone le président ukrainien, en rompant le versement de subventions américaines qui pouvaient redevenir d'actualité si l'Ukraine voulait bien trouver le moyen de faire tonner l'orage dans le ciel de Biden, opposant sérieux à Trump pour la prochaine présidentielle. Il aura fallu un certain temps avant que l'exactitude des informations communiquées par les voix et les voies officielles deviennent un peu plus claires ... l'entreprise Lubrizol était mal gérée pour amonceler un dépotoir susceptible d'intoxiquer toute une région, Trump est un beau salaud qui cherche à valoriser sa personne en dévalorisant les autres et Mickaël H. était un frapadingue admis à s'occuper de la maintenance informatique de la préfecture de police à Paris. Tout ça n'a rien à voir, aucun lien direct, sauf un : dans aucun des trois cas les autorités compétentes n'ont su se montrer compétentes pour éviter des drames, ni pour en expliquer les tenants et aboutissants avant un long moment d'hésitations !

Et des situations diverses, avec leur lot de conséquences lourdes et dramatiques, on en trouve partout, et à tous les étages. Avec des conclusions provisoires différentes : Trump est en passe de se prendre la branlée du siècle, ça lui pend au nez pour de bon et ce ne sera pas sans impact conséquent sur le cours de la vie de plein de gens. Qu'il reste président ou qu'il soit éjecté en raison des témoignages qui se multiplient à son encontre, qu'il soit réélu ou non, les excès psychiatriques d'un Trump ont et continueront d'avoir un prix incalculable. A commencer par le devoir que ne manqueront pas de se donner les institutions des États-Unis pour éviter de risquer de voir le pays sombrer pour en avoir confié les rênes à un crétin.

Mais, j'y viens, si on peut tout à fait penser que Lubrizol ou Mickaël H. sont des problèmes différents, il ne faut pas douter que l'incompétence inavouable de toute une chaîne de personnes qui ne font pas leur boulot ont des conséquences à rebonds.

Dans le cas de Lubrizol, on pourra en particulier remarquer que si, dans un premier temps, on nous a seriné que l'affaire était banale et que la crise était pliée, on constate que petit à petit le ton monte au sein de l'exécutif, et que les industriels qui opèrent des sites classés Sevezo vont devoir sérieusement reprendre leur copie pour continuer de mener leurs petites réactions dans des éprouvettes à claire-voie.

Dans le cas de l'imbécile de la préfecture de police qui a zigouillé ses collègues en pensant qu'une force supérieure lui donnait raison de le faire, on comprend qu'il va falloir aussi payer un prix élevé pour comprendre comment, et mettre en place de nouvelles méthodes pour permettre d'assurer au renseignement français une qualité de travail plus efficiente. Et peut-être pour éviter qu'une chaîne de commandement confiée à un ministre et un préfet de police dont on nous avait dit qu'on allait voir ce qu'on allait voir ... ben on a vu ! Je n'ai pas envie de faire une querelle de Lallement, mais tout de même.

Il y a une chose, quoi qu'il en soit, qui me surprend, sur l'affaire de la préfecture de police, et au-delà de la compassion que l'on peut avoir pour les proches des fonctionnaires misérablement assassinés pendant qu'ils faisaient gentiment leur boulot, c'est qu'une partie de la classe politique vise Castaner au premier chef. Il ne nous a pas habitué à être d'un niveau de compétence très remarquable, et ce n'est pas à cet endroit précis, dans les affaires d'une préfecture de police, qu'on devait l'attendre à son meilleur niveau. Par contre le préfet Lallement me semble être un fusible bien plus évident si on devait absolument en trouver un, sa responsabilité immédiate est tellement plus crédible. Non pas qu'il soit acteur dans les dérives mentales de son personnel, mais il en a la charge et la responsabilité à tous points de vue.

Enfin bref ... Castaner, lui, il a trouvé le mot juste, dans sa bouche, il estime n'avoir aucune raison de démissionner même si il reconnaît au bout d'une poignée de jours, les plus longs de son ministère, qu'il y a eu des failles ... faille que faille il reste droit dans sabote. Mais vu ce qu'il disait dans les minutes qui ont suivi les assassinats de la préfecture de police, et l'évolution de son discours d'heure en heure, de jour en jour, on comprend que son niveau d'information à lui personnellement, ça vaut pas tripette. Tu prends n'importe quel quidam dans la rue, tu lui dis de traverser pour prendre un poste de ministre de l'Intérieur, il fait pas pire, peut être même mieux. Castaner, lui, il veut pas se laisser harponner si facilement hein.

Bon, passons aux choses sérieuses, les brèves dans l'actualité ça va cinq minutes hein. En ce dimanche, après la messe, le grand sujet du jour était la manifestation des droites unies pour râler contre la PMA. On y aura vu défiler tout ce que le pays compte de gens au mieux de leur forme. Bien sûr il y a tous les radicalisés de l'extrême droite et des fonds de bénitier, mais pas que ! En tête de la manif on trouve quand même 66% des candidats à la présidence du parti LR ... non mais. Deux candidats : Aubert et Larrivé sont venus pour montrer qu'ils en avaient sous la semelle ... mais pas Jacob.

En fait Jacob c'est le favori dans le camp Les Républicains. Donc pas besoin de se risquer dans une démonstration hasardeuse au coude à coude avec les lepénistes. On y a vu Gilbert Collard, avec deux haines, aussi. Enfin tout un tas de gens qui, pour une fois, trouvent une occasion de brandir des neurones pour tenter d'éclairer le débat sur le sens de l'existence.

La question étant de comprendre et de réglementer l'art et la manière de procréer. Ce qui devrait être le principal des préoccupations humaines de ce temps-ci, mais on voit bien que c'est pas tout à fait le cas.

De fait, à lire et écouter les uns et les autres, on est bien obligé de se mettre à penser aussi à l'utilité de légiférer sur ce qui peut permettre aux gens de faire des gosses, ou d'en adopter ... ce qui est vachement plus urgent que de bien ordonner ce qu'on fait de tous ces chiards une fois qu'ils sont-là. Mais c'est un autre sujet, qui ne préoccupe pas plus les tenants du nombre toujours plus élevés que ceux d'une éventuelle limitation. Non, ils s'en foutent, pour la plupart et dans le fond, de savoir si on fait tout pour que chaque être humain puisse être heureux quelle que soit sa condition. L'élévation intellectuelle s'arrête à ce stade de développement de l'humanité de nos jours : savoir si l’œuf appartient à la poule ou la poule à l’œuf.

En vérité, je vous le dis, mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, tant qu'on n'aura pas réussi à comprendre comment expliquer une bonne foi pour toute ce qu'est la vie, on n'arrivera pas à sortir  de ces cercles vicieux qui se forment pour tenter d'en définir les modalités. Et ça donne, en version du moment, ces grands débats de société qui fleurissent un peu partout pour savoir comment faire pour contourner les difficultés des uns à avoir des gosses, et celles des autres à les éviter. Mais plus on cherchera à réglementer ces points précis, plus on en perdra à éviter qu'une fois éclose, la vie puisse prospérer gentiment au milieu d'une troupe attentive et bienveillante.

François-Xavier Bellamy s'inquiète de la condition humaine qui se voit modifiée par la loi, même si le désir d'enfant est légitime, Nicolas Bay lui exprime son aversion pour une loi qui peut priver un enfant d'avoir un père, avec l'extension de la PMA aux couples de même sexe ... mais ont-ils compté combien d'enfants ont connu une famille parfaite, basée sur le modèle papa-maman avec une situation stable et sans jamais de moment brouillon ? Combien la nature a dû se débrouiller souvent pour que grandissent des marmailles dans des situations où la seule notion de famille au sens où ils l'entendent n'existe pas parce que le sort qui est fait aux peuples n'est pas si uniforme et bien modélisé.

Qu'avons-nous comme modèles en fait pour définir ce qu'est une famille idéale pour l'épanouissement de mômes à fabriquer ? Ils ont une réponse toute faite qui ne figure dans aucune statistique d'aucune période de l'Histoire ! Et je soupçonne que le fait de légiférer sur les modèles de famille qui seraient susceptibles de pouvoir profiter des progrès de la science pour procréer plus que les autres, sont des pièges à venir ... parce qu'en fait on introduit des notions visant à donner des droits à des catégories de personnes, donc à en priver d'autres de ces mêmes droits ? Est-ce bien raisonnable ?

En tout cas cette manifestation anti-PMA a donné une occasion à ce grand rassemblement LR-RN etc ... de briller un peu au firmament des nouvelles du jour, ce qui, ajouté aux cris anti-Castaner relevant de l'autre actualité du moment fait de ces merveilleux leaders politiques des personnalités remarquables. Enfin remarquées au moins pendant quelques jours.

Ça ferait presque de l'ombre à tous les plans de comm de bistouquet ces trucs-là ? Il avait un sujet tout trouvé pour se refaire un peu avec le décès de Chirac, mais pan : Lubrizol. Il tente de s'emparer du gadget grand débat en allant à Rodez faire la fête, repan : Mickaël Harpon.

On le sentait prêt à faire son marketing d'homme de gauche avec le plan Rodez. Il aurait pu faire son  truc à Carmaux carrément tant qu'il était debout, mais l'équipe de comm a sans doute finalement reculé devant le symbole ! En fait le débat de Rodez devait avoir lieu le jour où Chirac est tombé, une vie de merde président je te jure.

Le grand débat sur les retraites le même jour où un retraité parmi les plus éminents, grosse retraite celle d'ancien président quand même, ... enfin voilà, donc débat reporté d'une semaine, en priant le bon dieu que personne d'autre ne tombe sur le champ d'honneur ... et donc le débat a finalement eu lieu, malgré les fonctionnaires décédés à la préfecture de police, qui ont eu droit, eux, à une minute de silence. Il a fait des promesses d'ailleurs, pas mal de promesses. Mais bon, on va pas rentrer dans les détails, ça fait un an passé que le sujet est en cours d'analyse ... avec un Delevoye qui a phosphoré, rencontré tout le monde, et maintenant ça remonte au président qui va phosphorer et rencontrer tout le monde, et plus ils prendront leur temps, plus les retraités de maintenant vont trépasser avant de connaître la fin de l'histoire. On se demande si le débat sur les retraites sera réglé avant la retraite du président !

Les retraites, c'est un de ces sujets sur lesquels tout le monde s'interroge pour savoir si on connaîtra un jour enfin la vérité ?! Est-ce que le fait de mettre un peu de sous de côté toute sa vie doit permettre qu'on puisse en avoir un peu tous les jours où on n'aura plus la force de travailler ? Et donc, à cette question hautement existentielle, la réponse ancestrale était de dire que le mieux était de faire des gosses pour qu'ils puissent te nourrir quand tu serais devenu.e ancêtre ... et toc.

On nous aura tout fait avec ça. Même le coup de nous dire que si tout le monde paye un peu pendant sa vie de travailleuse, travailleur, comme disait si bien Arlette, et ben ça serait garanti sur facture, rubis sur l'ongle tu manquerais jamais ! Sauf que ... ben sauf que fallait pas être prix de mathématiques comme Villani pour comprendre que si tu demandes aux enfants de payer pour les parents qui ont bossé longtemps, ça peut encore le faire, mais quand les parents vieuzissent de plus en plus longtemps, les enfants finissent par avoir bossé longtemps, et les petits-enfants devraient payer pour les parents et les grands-parents ... enfin on sent le truc qui finit par ployer sous le poids de la charge ... ça finit par péter avant d'être livré.

Donc, Macron, il fait de la pé-da-go-gie, pour expliquer que avant on avait tout faux, et qu'on nous a raconté que des conneries parce qu'on est pas assez malins. Là il va falloir changer le système en foutant Pivot dans l'affaire ou j'ai pas tout compris ... parce que je suis pas assez malin.

Mais par contre, sans avoir tout compris, il y a une chose que je sais, c'est que qui que ce soit qui a payé toute sa vie de travailleuse, travailleur pour mettre de côté, ou financer la retraite des autres, enfin pour mettre au pot commun, et qui se retrouve baisé à la sortie parce que le commerçant est parti avec la caisse, il peut lui prendre des envies de s'esspliquer vivement en utilisant son téléphone ou autre chose. Et si on vient te proposer, pour avoir une meilleure retraite, de cotiser à un truc comme-ci, ou un machin comme-ça, le vendeur qui te cause, t'as qu'une envie, c'est de l'étaler sur un plateau pour lui faire les poches et voir si il a pas déjà alpagué ton flouze avant que t'aies ouvert la porte. Quand y t'a pas démarché par téléphone.

Parce que ce putain de téléphone, en fait, il te fout le merdier tout le temps, à tout bout de champs. Il pète à la figure d'une jeune fille qui voulait écouter de la musique pour bien s'endormir, c'est le même outil qui permet à un vendeur d'assurance-retraite de tenter sa chance pour vider ton compte, que celui qui permet à l'Agent Orange de tenter de renverser l'ordre mondial dans l'espoir de rééditer son exploit d'être élu président. Et c'est le même téléphone qui vaut à Castaner de passer pour un kéké, quand un radicalisé supposé, mais surtout frapadingue, travaillant à la préfecture de police, se félicite toute une matinée d'avoir acheté les bons couteaux pour transpercer ses camarades de taf et qu'une fois son forfait commis, le ministre de l'Intérieur souligne l'étonnement de l'ensemble des services de police et de renseignement.

Et en plus, on nous apprend maintenant que ça peut te foutre mal au cul ! Le téléphone.

Je dis pas de connerie, faut lire la presse ... tu me crois pas ? Ben j'ai mis l'article tu vas voir.

En tout cas, plus jamais, plus jamais tu me dis : on se téléphone et on se fait une bouffe hein ! Tu m'écris d'accord, mais tu me téléphones plus c'est terminé !

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Pourquoi docteur (5/10/2019) : Utiliser son smartphone aux toilettes peut causer des hémorroïdes

Camille Sabourin

nito100/iStock

C’est la mise en garde d’une médecin britannique : non seulement utiliser son smartphone aux toilettes n’a rien d’hygiénique, mais cette fâcheuse manie peut aussi causer une crise hémorroïdaire.

Pour passer le temps quand vous êtes aux toilettes, vous avez pris l’habitude d’emporter votre téléphone pour consulter vos mails, lire les infos ou jouer à Candy Crush ?

Selon le Dr Sarah Jarvis, médecin généraliste et directrice clinique du site britannique patient.info, cette mauvaise habitude pourrait être bien plus néfaste que vous le pensez. Interrogée par le site The Sun Online, elle explique que rester longtemps assis.e aux toilettes face à son téléphone peut entraîner l’apparition d’hémorroïdes. 

La position assise aux toilettes en cause

Affections très répandues, les hémorroïdes sont des réseaux de vaisseaux présents à l'état normal dans la paroi du rectum et de l'anus. Il faut distinguer les "hémorroïdes internes" qui tapissent l'intérieur du canal anal, des "hémorroïdes externes" qui ne sont visibles à l'extérieur de l'anus que lors d'une crise hémorroïdaire. Celle-ci se manifeste par une douleur intense, une sensation de tension et de brûlure, ainsi que par un saignement.

La survenue des hémorroïdes est favorisée par de nombreux facteurs : les troubles du transit intestinal (constipation ou diarrhée), la grossesse, l'accouchement, les périodes avant les règles, certains efforts physiques, la consommation d'alcool et de plats épicés… et la position assise aux toilettes.

"Si tentant que cela puisse être de faire défiler vos applications sur votre smartphone pendant que vous êtes aux toilettes, nous médecins ne le recommandons pas", rappelle le Dr Jarvis. "Au lieu de cela, renforcez votre alimentation avec beaucoup de fibres, buvez suffisamment de liquides, faites de l'exercice régulièrement et laissez votre téléphone portable derrière (ou au moins verrouillé) lorsque vous visitez le petit coin." 

Le smartphone, nid à bactéries

La crise hémorroïdaire n’est pas le seul risque que l’on prend lorsqu’on emporte notre smartphone aux toilettes. "Vous risquez de le recouvrir de germes", prévient le Dr Lisa Ackerley, également interrogée par The Sun Online. "Dans les toilettes, il y a des germes sur le siège, sur la poignée ou le bouton de la chasse d’eau, sur le porte-rouleau, ainsi que la porte des cabinets. Ces germes peuvent inclure n’importe quoi, du norovirus à la salmonelle."

Une étude de la London School for Hygiene and Tropical Medecine datant de 2011 l’atteste. En prélevant 390 échantillons sur les téléphones portables et les mains de passants dans 12 villes britanniques, ses auteurs ont constaté que 16% des téléphones abritaient la bactérie Escherichia coli (E. coli), d’origine fécale, qui peut provoquer de graves intoxications alimentaires si elle passe dans le tube digestif.

"Ainsi, si vos mains sont sales et contaminées par des virus ou des bactéries, et que vous ramassez votre téléphone après avoir utilisé les toilettes, vous transférerez vos germes et tous les autres que vos mains ont ramassés sur le téléphone, puis de nouveau sur vos mains, même si vous les lavez après", souligne le Dr Ackerley. "Les germes peuvent alors aller directement dans votre bouche - en vous rongeant les ongles ou en mangeant des chips - ou de vos mains à la nourriture - comme pour faire un sandwich."

Pour remédier à ce problème et vous éviter toute maladie, nettoyez régulièrement votre téléphone avec un coton ou un mouchoir imbibé d'alcool, notamment en période d'épidémie de grippe ou d'angine… et évitez de l’emmener avec vous aux toilettes.

Ben ... ils disent ça, moi je dis rien ! Mais transformer les ouatères en centrale de communication, d'une manière  ou d'une autre je crois que ça pose plein de problèmes. D'un côté on fait une ch'tite pièce bien fermée pour éviter de voir débouler un troupeau de gens pendant qu'on fait le nécessaire, et le superflu, pour libérer de la place dans nos entrailles, et de l'autre on voudrait pouvoir poursuivre des conversations avec le reste du monde sans perdre une seconde. C'est sûr que ça peut faire des encombrements de lignes tout ça.

Évidemment il y a la solution qui consiste à utiliser le téléphone en vocal. Mais bon, je sais pas si t'as déjà vu le truc de la personne en plein mist, ou pire en train de caguer pendant qu'elle s'explique sur les derniers développements de sa journée de taf ... ça prévient pas côté émetteur, mais côté destinataire l'amplification des sons, surtout les bruits de fond,, y pas de pardon.

Ou alors tu te sers du téléphone en commande vocale mais seulement pour dicter des messages. Ça doit être ça la solution, sauf que là on nous dit qu'en plus ton trou de balle risque de prendre ses aises plus que de raison et que tu finiras par payer cher le couscous bien épicé au bout d'un certain temps de forfait dépassé ! Faut voir. Question de choix. Si tu communiques tu vas en chier, et inversement. Moralité, dans ce monde, plus tu limites tes relations avec les autres moins tu prends de risques avec ta santé.

Et puis cette histoire de microbes qui se baladent à travers les téléphones, moi ça laisse penser qu'on est fliqué à tous les niveaux. Pas pouvoir en placer une sans que des individus, même micropoilesques en profitent pour te saboter ta joie de vivre, tout de même ... dans 1984 Orwell était loin du compte.

Tu crois que les services de renseignements sont au courant de ce truc toi ? Ministre de l'intérieur, ça couvre aussi les chiottes ou bien ?

Bon, en tout cas je retiens, avant de se torcher soi-même, il faut d'abord commencer par le téléphone.