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| Non ce n'est pas de la pollution. Enfin si, mais c'est de la pollution naturelle. Enfin peut-être. Et puis d'abord c'est beau, et puis c'est tout. |
Mouton, dindon, ...
On est officiellement le jour du dindon ! 15ème jour de brumaire. Rien que de dire ça, tu sens le frais qui passe sous la porte.
Erk et Zul m'ont prévenu qu'ils arrivaient ... dans un bail. Alors je leur envoie des trucs pour les préparer. Parce que de là qu'ils arrivent dare-dare les pépères, ils ont pas fini de commencer à faire des découvertes en arrivant sur Terre, funéraille.
C'est pas gagné leur projet de ramener le calme et la sérénité sur sur la planète. Ces derniers jours on sent comme de la crispation à tous les étages. Les chefs d'Etat partent en vrille pour un oui ou pour un non, les ouailles en perdent tous les repères.
Tu vois des mômes foutre le feu dans leur quartier pour essayer de prendre du galon dans leur gang, et du coup ça énerve même Doudou du Havre ... il te les a traité d'imbéciles et d'irresponsables ... ce qui est plutôt bien choisi comme termes, mais je connais les zozos de banlieue, vont pas tarder à rendre la monnaie de la pièce.
«Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents (...) Je crois qu'en vérité il s'agit d'une petite bande d'imbéciles et d'irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses», a dénoncé le chef du gouvernement en marge d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, évoquant des «tensions en partie liées à l'effort très intense que nous livrons s'agissant des trafics de stupéfiants».
Je te fiche mon billet qu'il va se prendre un boomerang avec une sortie comme ça ... comme si qu'on aurait pas vu qu'un certain gouvernement pense que tout casser est une façon de faire avancer les choses ! Et les tensions en partie liées à l'effort très intense que d'autres vont livrer s'agissant de politique stupéfiante ?
Va expliquer aux poilus de Jponx comment départager des couillons qui vivent dans le même monde en disant les mêmes choses avec des objectifs aussi opposés ... t'as une solution Bérangère ?
Ca va trop vite les événements. Il y a pas si longtemps, quelques semaines, on focalisait sur le roi du Brésil qui voulait pas éteindre le feu à sa forêt, maintenant ce sont les peigne-zizis de banlieue qui font cramer un chapiteau de cirque. D'où leur vient à tous cette envie de faire brûler ce qui peut leur donner du bonheur ? Si c'est causé par un virus, il faut mettre les Poutine, Trump, Xi, Macron et tous les détenteurs de clefs du feu nucléaire sous cloche avant qu'ils attrapent un rhume, sinon on va passer Noël avec de la dinde aux neutrons. Et Erk et Zul finiront par orbiter autour d'une patate chaude sans pouvoir se poser.
Au secours, merde, quoi, faites quelque chose !
Heureusement qu'il y a des trucs positifs dans l'actualité, quand même ... Emmanuel serres-m'en-cinq est parti secouer la pogne à Xi. Visite à l'étranger, il va en profiter pour lâcher une perlouse sur les français à coup sûr ! En tout cas ils l'ont briefé les sinouzes ... pas un mot sur Hong-Kong sinon panpan cucul et contrats foutus !
Faut pas lui laisser la bouche ouverte au baigneur. Retour de voyage à la Réunion : même pas le temps de se poser en métropole, dans l'avion du retour il se fait une interview dans la presse facho et en profite pour balancer sur les bulgares et les ukrainiens ... tous pourris ! Style quoi. Le truc a fait monter la température dans les chancelleries.
Depuis qu'il a été élu, on a pris le pli. Quand il est en France il bave sur les étrangers, et quand il est pas en France il crache sur des français. Donc on va voir si l'adage se confirme pendant la visite à Shangaï.
" Qui crache sur le ciel, est comme le chien qui aboie sur la lune." ... ça c'est japonais ... et en général le ciel te le renvoie bien dans la tronche si tu glaviotes au dessus de ta tête ... ça c'est universel.
Misère quand même tout ça. On est dirigés par des gens qui calculent leur réélection du premier jour de leur arrivée au pouvoir, et qui mobilisent à peu près l'ensemble des forces du pays pour pouvoir dire et faire n'importe quoi sans avoir à s'excuser. Donc Xi peut dormir tranquille, personne n'ira lui contester son droit de faire tourner la Chine à coups de satons, à Hong-Kong ou au Tibet, c'est chou-vert et vert-chou, moyennant quoi il ne sera pas reproché à Macron de dire des bêtises ailleurs ou de faire jouer du LBD à tire l'arigot. Dis-moi comment tu dresses ton peuple et je te dirais qui tu es !
Ils doivent pisser de rire entre eux quand ils font leurs meetings de grands manitous. Tout sourire, l'un dit "j'ai maté mon opposition", l'autre répond "Opposition ? C'est quoi ça ?" .... "Ah ah ah ah ah ...".
En France il y avait une opposition ... avec des chefs de file. A droite il y a eu Fillon, mais ça on oublie ... en fait il doit y avoir des archives qui ont été planquées, on entend plus parler de ce temps-là. Ils ont remplacé Fillon par ce qu'il fallait ... y a plus de droite. Y a plus qu'une extrême-droite avec Le Pen. Elle, y a pas des archives, c'est une archive à elle toute seule. Elle appartient même pas au passé, mais au dépassé, au repassé ... enfin elle est là pour faire gagner les autres, ceux de l'extrême-centre, enfin la macronie dans tous ses états.
Et alors à gauche, il y a eu une opposition aussi, mais c'est plus compliqué. Les seules têtes qui dépassent un peu sont pas vraiment de gauche ... les vrais sont cachés dans le placard des archives aussi. Mélenchon .. de gauche ?
Non t'es sérieux toi ? Le mec qui après avoir réfléchi à ce qu'il allait dire confirme que la réunification de l'Allemagne n'est qu'une annexion de l'Allemagne de l'Est ? Il pense et il sort ça ! Non il pense pas. Il doit réciter, un truc enregistré, automatique.
Pour avoir vécu suffisament avec des allemands, c'est pas ce qu'ils me disaient de leurs pensées les osties au sujet de la réunification. Même si ils ont la dent dure, pour partie, sur les conséquences du libéralisme outrancier. Mais échanger une vie de misère avec la Stasi sur le dos, contre une vie de merde sans la Stasi, avec ou sans vote démocratique, le mur ils l'ont bien démonté, et plus vite que ça.
Donc, à propos de Mélenchon, il paraît qu'il serait encore de service en 2022 ? Ou pas ? Il se prononce pas trop vite pour faire en sorte que la gauche coincée entre lui et Jadot puisse pas tenter de se rassembler ... Que c'est crétin tout ça. Finalement, à ce train, les municipales vont pas y changer grand chose, ça commence à ressembler à une présidentielle pliée en 2022 ! L'un dans l'autre si Macron veut être réélu, le mieux qu'il aurait à faire serait de se taire pour éviter de donner prise à des critiques et sur le finish du premier mandat il colle toutes les merdes et les erreurs sur le dos à Philippe, en promettant une révision de son orientation politique ... un nouveau programme !
Macron - programme ? Candidat en 2017, le programme plus ou moins bouclé en 2018. Pour 2022, il va la tenter comment ? Il devrait faire des promesses pour le mandat 2027 ! Avec un référendum pour modifier la Constitution et autoriser plus de deux mandats successifs à une même personne. En fait le programme il s'en fout, sauf sur un point, c'est que le fauteuil est rodé à son derche et qu'il y a pas de raison de changer de séant.
Normalement, dans un monde qui serait pas déjanté au point qu'il est, la question du prochain mandat présidentiel avec Macron devrait même pas se poser, ni avec Le Pen et Mélenchon comme compétiteurs. Vu les résultats, et les avantages qu'on en tire, faut pas déconner quand même. Le Président, lui au moins, n'est pas poursuivi en justice, jusqu'à présent. Mais les compétiteurs ... ! Euh.
886 jours avant la bagarre. Erk et Zul ont le temps d'apprendre à connaître les humains avant de les voir. Et moi j'ai bien envie d'apprendre à connaître Sponx pour aller m'y faire voir. Me suis laissé dire qu'on devrait faciliter les échanges migratoires avec les gens de l'espace.
L'humanité parfois, ça pourrait faire penser à un troupeau de moutons. Sauf que les moutons ça peut paraître assez paisible, les humains pas trop. Et surtout toujours prêts à suivre des voies tordues pour avancer.
La politique française consacre un temps considérable pour traiter de la manière dont on baise ou pas pour faire des gosses, ou de celle qui abouti à porter des voiles plutôt que d'en trouver à Greta Thunberg pour rentrer en Europe ... misère. Si on faisait le compte de tout ce qu'on gagne pas comme temps à en perdre, et qu'on l'utilisait mieux, on serait déjà tous en train de rouler dans des bagnoles qui enfumeraient pas l'espace. Et pendant ce temps-là, les moutons ça intéresse pas que les gouvernants. Si si, j'ai mis ça qui faut en dessous pour montrer où on en est de la douce réflexion humaine pour tenter de trouver des solutions pas possibles pour répondre à des besoins que la plupart des gens pourront jamais se payer.
Le Petit Prince voulait qu'on lui dessine un mouton, mon con. T'en veux du mouton, y en a qui en tripatouillent en prétendant que ce sera un jour un bon moyen pour réparer des gens. N'empêche que ça ouvre des boites de pandore leurs trucs. Assembler des moutons avec des humains, ça fait des millénaires que les esclavagistes font ça sans manipulations génétiques. Donc les moutons en bas du journal !
T'en veux du mouton ? Y en a plein les rues et les campagnes pour laisser faire des maquignons qui mettent des miséreux dans des camions frigorifiques, à les trimballer jusqu'à la mort après leur avoir piqué tout le blé qu'ils avaient pu récolter en espérant des jours meilleurs. Le mouton y en a plein nos maisons. C'est les mêmes qui versent une larme quand on sort des cadavres d'un frigo sur pneumatiques, et qui regardent le JT en se disant que de toutes manières on peut pas éviter de subir ce qu'on nous impose. Et sans moufter ils font touner manège avec tous les commerçants les plus hideux qui te vendent leurs saloperies en dépoilant les outils de production chez ceux qui consomment, et en déménageant les usines là où les gens ont perdu toute envie de réclamer leur dû quand ils bossent jusqu'au sang. Le mouton vous dis-je : qui trouve que c'est bien la grève quand ça t'empêche pas de faire ce que t'a prévu de faire, et que les bastons dans les manifs ça devrait pas exister quand c'est la manif où c'qu'on va, mais sinon .. hein !
On se demande souvent "mais en fait c'est quoi qui va pas dans not' monde ?". Et Toinette elle, elle la connait la réponse !
- Ce sont tous des ignorants. C'est du mouton que vous êtes malade.
- Du mouton ?
- Oui. Que sentez-vous?
- Je sens de temps en temps des douleurs de tête.
- Justement, le mouton.
- Il me semble parfois que j'ai un voile devant les yeux.
- Le mouton.
- J'ai quelquefois des maux de coeur.
- Le mouton.
- Je sens parfois des lassitudes par tous les membres.
Et avec ça, les membres ils ont juste envie de faire comme dans l'infanterie. Ils se barrent à Tignes, enfin ils se tirent ailleurs. Ce qui donne libre cours aux invectives brûlantes de jeunes en mal de vie normale ou aux mépris d'une classe politique pour laquelle toute responsabilité pleine et entière dans la souffrance des autres est exclue.
On vit dans un monde qui peut exporter la misère chez les riches tellement les riches sont pétés de trouille qu'on les empêche de continuer de thésauriser, alors que ce serait tellement plus simple d'exporter la richesse chez les pauvres. Le partage qu'on appelle ça.
Et le partage, faut pas croire que c'est qu'une question de pognon. Ca commence avec le partage de la parole !
T'as remarqué que partout où on voit un peu de riches et beaucoup de pauvres, il y a toujours une belle mécanique bien huilée pour protéger les peu nombreux et distribuer des pains sur la tronche aux plus nombreux ? Ca vient d'une idée simple : la ligne politique commune, étiquetée à gauche ou à droite c'est pas le fond du problème, la ligne politique c'est juste "faut pas partager". Donc ça commence à l'école : tu veux dire un truc tu lèves la main. Et si on te donne la parole, c'est pour le temps bien limité. On partage, sous la direction impérative d'un maître ou d'une maîtresse qui t'apprend de cette manière que le partage c'est chiant, puisque c'est chacun son tour.
Sauf que, en vrai c'est pas chacun son tour qu'on devrait organiser ça, c'est que chacun puisse dire ce qu'il a à dire. Et si tu fais ça avec les choses que chaque personne a envie de dire, et que tu prends soin d'avoir permis à tout le monde de dire ce qu'il voulait, il n'y aura pas de frustration. Avec le fric c'est la même chose. On nous la fait à chacun son tour. Môme tu l'as déjà vu au quotidien pour donner ton avis, grand, le scénario est le même mais ça porte sur la bouffe, le toit au-dessus de ta tête ... T'as des maîtres qui expliquent à la classe de 70 millions de chiards que c'est chacun son tour. Et pour montrer combien ils sont compétents et efficaces, ils organisent leur truc pour parler de tout ... entre eux. Ils y a des représentants. Les autres, ben ... ils sont représentés.
Tous les représentés ont pu dire ce qu'ils avaient à dire sur un petit bout de papier sur lequel est inscrit un nom, celui d'une personne qui pourra parler pour les autres. Et les autres ? Ferme ta gueule, t'es représenté ! Et tu peux même pas mettre sur ton bout de papier un truc perso ... t'as seulement le droit d'être représenté ... point ! C'est tellement mécanisé et aseptisé que quand on choisit un député et qu'on est pas content de son boulot, le plus simple est d'attendre quelques années pour choisir un petit papier.
Et le partage, faut pas croire que c'est qu'une question de pognon. Ca commence avec le partage de la parole !
T'as remarqué que partout où on voit un peu de riches et beaucoup de pauvres, il y a toujours une belle mécanique bien huilée pour protéger les peu nombreux et distribuer des pains sur la tronche aux plus nombreux ? Ca vient d'une idée simple : la ligne politique commune, étiquetée à gauche ou à droite c'est pas le fond du problème, la ligne politique c'est juste "faut pas partager". Donc ça commence à l'école : tu veux dire un truc tu lèves la main. Et si on te donne la parole, c'est pour le temps bien limité. On partage, sous la direction impérative d'un maître ou d'une maîtresse qui t'apprend de cette manière que le partage c'est chiant, puisque c'est chacun son tour.
Sauf que, en vrai c'est pas chacun son tour qu'on devrait organiser ça, c'est que chacun puisse dire ce qu'il a à dire. Et si tu fais ça avec les choses que chaque personne a envie de dire, et que tu prends soin d'avoir permis à tout le monde de dire ce qu'il voulait, il n'y aura pas de frustration. Avec le fric c'est la même chose. On nous la fait à chacun son tour. Môme tu l'as déjà vu au quotidien pour donner ton avis, grand, le scénario est le même mais ça porte sur la bouffe, le toit au-dessus de ta tête ... T'as des maîtres qui expliquent à la classe de 70 millions de chiards que c'est chacun son tour. Et pour montrer combien ils sont compétents et efficaces, ils organisent leur truc pour parler de tout ... entre eux. Ils y a des représentants. Les autres, ben ... ils sont représentés.
Tous les représentés ont pu dire ce qu'ils avaient à dire sur un petit bout de papier sur lequel est inscrit un nom, celui d'une personne qui pourra parler pour les autres. Et les autres ? Ferme ta gueule, t'es représenté ! Et tu peux même pas mettre sur ton bout de papier un truc perso ... t'as seulement le droit d'être représenté ... point ! C'est tellement mécanisé et aseptisé que quand on choisit un député et qu'on est pas content de son boulot, le plus simple est d'attendre quelques années pour choisir un petit papier.
De ce temps-ci, quand je vois des gens s'énerver sur la permanence d'un député à coup de bouses ou de parpaings, je suis pas plus étonné que ça.
Tu crois pas qu'il y a un progrès à faire dans l'organisation du bordel ? Surtout quand tu vois les conversations des représentants !
Donc là, ça dégoise dans tous les sens sur Chanteloup-Les-Vignes, et vas-y qu'on nous en fait un problème communautariste ici, un problème de délinquance installée sur fond de trafics là ... et par contre on nous en fait pas un sujet de réflexion sur trente ou quarante années de disruption de la continuité de la République. Trente ou quarante années de fabrication méthodique de ghettos, il n'y a pas d'autre mot pour ça. Et les gens qui sont piégés dedans peuvent pas en sortir ou si rarement. Donc ceux qui sont nés là, qui n'ont jamais rien connu d'autre, ils peuvent y semer le merdier qu'ils veulent sans avoir même conscience de ce qu'un monde de paix peut être.
Il est bien gentil Edouard Philippe de les trouver imbéciles, ces loupiots que des ainés envoient castagner pour s'amuser et désigner les plus courageux pour des promesses d'avenir de voyous brillants. Moi je les trouve très compatibles tous ces gens qui sont campés sur un modèle d'existence et qui veulent rien entendre de ce qu'il se passe chez le voisin, voyous de Chanteloup d'un côté, ministre de l'autre, et ce n'est pas lui qui est spécialement en cause, je les trouve aussi cons les uns que les autres de ne pas faire l'effort de construire quelque chose ensemble. Ou pour être plus précis, quand quelque chose est construit de ne pas faire en sorte que tout le monde soit amené à y trouver un intérêt qui empêcherait qu'on l'abime. Evidemment, il ne suffit pas de mettre un équipement culturel et de laisser les gens se démerder avec. Il faudrait aussi montrer que la République est là, comme ailleurs, partout, tout le temps et qu'elle rend service. Si le chapiteau de Chanteloup avait été sur la place à côté d'une poste ouverte, d'un commissariat accueillant, entre l'école et le collège, avec des commerçants heureux de servir des clients réjouis ...
Qu'on ne vienne pas me dire que le gouvernement construit, ces temps-ci, tout montre le contraire. Même Notre-Dame de Paris, et malgré les élans magnifiques de Macron lorsqu'elle avait le feu au culte, ne s'en remet toujours pas de voir des générations de politiciens qui sont trop occupés à défendre leur poste au présent et au futur, et pas des idées partagées à tous les temps.
Bon, c'était la Toussaint, Halloween, tout ça ... on a eu des décès ces derniers temps ... oh pas plus que d'habitude hein, mais bon ça fait beaucoup parler. On vient juste de tourner la page Chirac. J'ai pas le souvenir d'un enragé de la braguette du même niveau, aussi reconnu publiquement, et qui ait fait l'objet d'une dévotion bénitière aussi marquée le jour de son enterrement. Ces temps-ci les accros aux histoires de fesses ont plutôt le vent dans le nez et ceux pour les histoires de messe le vent en croupe.
On confond probablement les compétences politiques avec d'autres affinités à pertuber les masses.
Je sais pas si c'est la saison, le changement de temps, mais ça me met Vent debout tout ça !
Pour permettre à votre journal
de rester libre et indépendant
un petit tour ici (Paypal)
ou là (Leetchi)
Tu crois pas qu'il y a un progrès à faire dans l'organisation du bordel ? Surtout quand tu vois les conversations des représentants !
Donc là, ça dégoise dans tous les sens sur Chanteloup-Les-Vignes, et vas-y qu'on nous en fait un problème communautariste ici, un problème de délinquance installée sur fond de trafics là ... et par contre on nous en fait pas un sujet de réflexion sur trente ou quarante années de disruption de la continuité de la République. Trente ou quarante années de fabrication méthodique de ghettos, il n'y a pas d'autre mot pour ça. Et les gens qui sont piégés dedans peuvent pas en sortir ou si rarement. Donc ceux qui sont nés là, qui n'ont jamais rien connu d'autre, ils peuvent y semer le merdier qu'ils veulent sans avoir même conscience de ce qu'un monde de paix peut être.
Il est bien gentil Edouard Philippe de les trouver imbéciles, ces loupiots que des ainés envoient castagner pour s'amuser et désigner les plus courageux pour des promesses d'avenir de voyous brillants. Moi je les trouve très compatibles tous ces gens qui sont campés sur un modèle d'existence et qui veulent rien entendre de ce qu'il se passe chez le voisin, voyous de Chanteloup d'un côté, ministre de l'autre, et ce n'est pas lui qui est spécialement en cause, je les trouve aussi cons les uns que les autres de ne pas faire l'effort de construire quelque chose ensemble. Ou pour être plus précis, quand quelque chose est construit de ne pas faire en sorte que tout le monde soit amené à y trouver un intérêt qui empêcherait qu'on l'abime. Evidemment, il ne suffit pas de mettre un équipement culturel et de laisser les gens se démerder avec. Il faudrait aussi montrer que la République est là, comme ailleurs, partout, tout le temps et qu'elle rend service. Si le chapiteau de Chanteloup avait été sur la place à côté d'une poste ouverte, d'un commissariat accueillant, entre l'école et le collège, avec des commerçants heureux de servir des clients réjouis ...
Qu'on ne vienne pas me dire que le gouvernement construit, ces temps-ci, tout montre le contraire. Même Notre-Dame de Paris, et malgré les élans magnifiques de Macron lorsqu'elle avait le feu au culte, ne s'en remet toujours pas de voir des générations de politiciens qui sont trop occupés à défendre leur poste au présent et au futur, et pas des idées partagées à tous les temps.
Bon, c'était la Toussaint, Halloween, tout ça ... on a eu des décès ces derniers temps ... oh pas plus que d'habitude hein, mais bon ça fait beaucoup parler. On vient juste de tourner la page Chirac. J'ai pas le souvenir d'un enragé de la braguette du même niveau, aussi reconnu publiquement, et qui ait fait l'objet d'une dévotion bénitière aussi marquée le jour de son enterrement. Ces temps-ci les accros aux histoires de fesses ont plutôt le vent dans le nez et ceux pour les histoires de messe le vent en croupe.
On confond probablement les compétences politiques avec d'autres affinités à pertuber les masses.
Je sais pas si c'est la saison, le changement de temps, mais ça me met Vent debout tout ça !
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| Des auditions publiques ont été autorisées dans le cadre de la procédure d'impeachment du président Donald Trump. REUTERS/Leah Millis |
RFI (1/11/2019) : Etats-Unis, Donald Trump face aux faits
Oriane Verdier
La procédure de destitution menaçant Donald Trump a pris une nouvelle ampleur jeudi, après un vote crucial autorisant des auditions publiques. La presse américaine se fait l’écho de cette nouvelle étape formelle. Du point de vue de l’éditorialiste du Washington Post, Donald Trump et ses soutiens devront maintenant faire face aux faits. Ces derniers ne vont faire qu’empirer les choses pour le président.
Et justement du côté des démocrates il est venu l’heure de ne plus voir la destitution comme une procédure technocrate légale, mais bien comme un processus politique. C’est en tout cas le point de vue de David Leonhardt dans les pages du New York Times. Selon lui pour que leur démarche réussisse il faudra avant tout convaincre les Américains que Donald Trump est inapte à l’exercice du pouvoir.
En tant que telle, la procédure de destitution ne servirait qu’à attirer le regard une fois de plus sur le personnage de dessin animé du président américain, un homme hors norme qui ne fait rien comme les autres. Selon David Leonhardt, ses électeurs ne pourront donc être touchés qu’en faisant ressortir l’argument de corruption au sein de l’affaire des appels téléphoniques entre Donald Trump et son homologue ukrainien. Le message résumé par le co-fondateur du groupe Invisible dans le Washington Post est « cet homme ne se bat pas pour vous comme il l’avait promis. Il fait passer ses intérêts avant tout, et il est prêt à mettre le pays en danger pour cela. »
Brésil : Jair Bolsonaro annule son abonnement à la Folha
Le président américain a d’ailleurs annulé les abonnements de la Maison Blanche aux New York Times et au Washington Post. Hier soir son homologue brésilien Jair Bolsonaro a fait une annonce similaire au sujet du Journal la Folha, l’un des plus importants quotidiens du pays.
Les deux présidents utilisent le même chef d’accusation, ces médias sont à leurs yeux des vecteurs de désinformation. « Plus aucun organe de mon gouvernement ne recevra la Folha de São Paulo ici à Brasilia » C’est ce qu’a martelé Jair Bolsonaro lors d’une interview à la télévision Bandeirantes en précisant : « Non ce n’est pas de la censure. Je ne veux tout simplement plus entendre parler de ce journal qui envenime mon gouvernement ». Plus tard sur les réseaux sociaux il a mis en garde les annonceurs « Attention à vous si vous continuez de travailler avec la Folha. »
Dans la Folha justement les avocats du journal dénoncent « une violation des principes constitutionnels de la moralité et d’impersonnalisation de l’administration publique ». Un comportement typique des gouvernements totalitaires de leur point de vue. Ils citent notamment non sans ironie les dirigeants de gauche vénézuéliens Chavez et Maduro. La rédaction de la Folhadéfend elle les lecteurs à s’abonner pour défendre un journalisme critique et impartial.
La télévision Globo s’est également attirée les foudres de Jair Bolsonaro
En cause, un reportage sur l’assassinat de Marielle Franco, tuée le 14 mars 2018, citant le nom du président. Marielle Franco est une conseillère municipale de Rio devenue le visage de la lutte contre la violence policière et les milices paramilitaires.
Les enquêteurs tentent d’identifier les commanditaires de son assassinat, le fils du président était déjà pointé du doigt. Selon Globo, un des suspects se serait présenté devant le concierge de la propriété de Jair Bolsonaro, alors candidat à la présidentielle, le jour même de la mort de Marielle. Le concierge aurait alors obtenu l’aval de Jair Bolsonaro pour laisser l’homme entrer.
Mercredi, le jour même de ces révélations une conférence de presse a été organisée par l’équipe en charge de l’enquête. Une procureur a alors affirmé que Jair Bolsonaro n’avait aucun lien avec cette enquête. Le journalVeja publie aujourd’hui un article sur la participation de cette même procureur à la campagne présidentielle de Jair Bolsonaro sa parole serait donc biaisée selon le journal. Affaire à suivre.
Brésil : les incendies d’une intensité jamais vue au Mato Grosso do Sul
Le nombre d’incendies dans la région est plus de quatre fois supérieur à celui de l’année dernière, titre le Globo. Fin septembre, avec le début de la saison des pluies, le nombre d’incendies avait diminué, mais la semaine dernière le feu à repris dans la région avec une météo inhabituelle pour la saison explique le journal.
Le thermomètre a atteint les 31 degrés mercredi soir. 55 000 hectares sont maintenant touchés par les feux selon O Estadao. Le quotidien annonce le lancement par les autorités d’une « opération de guerre » pour faire face aux flammes. Le Pantanal est l’une des plus grandes zones humides de la planète, réservoir exceptionnel de la biodiversité.
Ca fait un peu Laurel et Hardy, mais en moche et en beaucoup moins drôle. A eux deux, ils accaparent des moyens considérables. Il y a le feu, sérieusement, toujours en Amazonie, et toujours en Californie.
Etonnant non ? Et pas un électron qui vibre dans les boyaux de leurs deux têtes. Juste là pour ambiancer la planète, emmerder le monde ... s'en prendre aux gens sur des thèmes dépassés et faire en sorte que le banquet planétaire se termine en soupe à la grimace.
Ils ont en commun de considérer que pour régler les problèmes de gens qui pensent qu'ils ne font pas un bon boulot ... il suffit de ne pas lire ce que ces gens écrivent. La prochaine étape est de se boucher les oreilles, ensuite de fermer les yeux, puis de se cacher la tête sous le sable. Et alors ils seront devenus totalement maîtres de leur monde.
Ce qui est choquant, c'est qu'on puisse "élire démocratiquement" des erreurs pareilles sans avoir la possibilité de dire "oups". Mais faut pas croire que c'est juste un problème lointain, outre Atlantique dans les deux cas. Le bouton "oups" en démocratie, il va falloir cogiter sérieusement à la question.
Oriane Verdier
La procédure de destitution menaçant Donald Trump a pris une nouvelle ampleur jeudi, après un vote crucial autorisant des auditions publiques. La presse américaine se fait l’écho de cette nouvelle étape formelle. Du point de vue de l’éditorialiste du Washington Post, Donald Trump et ses soutiens devront maintenant faire face aux faits. Ces derniers ne vont faire qu’empirer les choses pour le président.
Et justement du côté des démocrates il est venu l’heure de ne plus voir la destitution comme une procédure technocrate légale, mais bien comme un processus politique. C’est en tout cas le point de vue de David Leonhardt dans les pages du New York Times. Selon lui pour que leur démarche réussisse il faudra avant tout convaincre les Américains que Donald Trump est inapte à l’exercice du pouvoir.
En tant que telle, la procédure de destitution ne servirait qu’à attirer le regard une fois de plus sur le personnage de dessin animé du président américain, un homme hors norme qui ne fait rien comme les autres. Selon David Leonhardt, ses électeurs ne pourront donc être touchés qu’en faisant ressortir l’argument de corruption au sein de l’affaire des appels téléphoniques entre Donald Trump et son homologue ukrainien. Le message résumé par le co-fondateur du groupe Invisible dans le Washington Post est « cet homme ne se bat pas pour vous comme il l’avait promis. Il fait passer ses intérêts avant tout, et il est prêt à mettre le pays en danger pour cela. »
Brésil : Jair Bolsonaro annule son abonnement à la Folha
Le président américain a d’ailleurs annulé les abonnements de la Maison Blanche aux New York Times et au Washington Post. Hier soir son homologue brésilien Jair Bolsonaro a fait une annonce similaire au sujet du Journal la Folha, l’un des plus importants quotidiens du pays.
Les deux présidents utilisent le même chef d’accusation, ces médias sont à leurs yeux des vecteurs de désinformation. « Plus aucun organe de mon gouvernement ne recevra la Folha de São Paulo ici à Brasilia » C’est ce qu’a martelé Jair Bolsonaro lors d’une interview à la télévision Bandeirantes en précisant : « Non ce n’est pas de la censure. Je ne veux tout simplement plus entendre parler de ce journal qui envenime mon gouvernement ». Plus tard sur les réseaux sociaux il a mis en garde les annonceurs « Attention à vous si vous continuez de travailler avec la Folha. »
Dans la Folha justement les avocats du journal dénoncent « une violation des principes constitutionnels de la moralité et d’impersonnalisation de l’administration publique ». Un comportement typique des gouvernements totalitaires de leur point de vue. Ils citent notamment non sans ironie les dirigeants de gauche vénézuéliens Chavez et Maduro. La rédaction de la Folhadéfend elle les lecteurs à s’abonner pour défendre un journalisme critique et impartial.
La télévision Globo s’est également attirée les foudres de Jair Bolsonaro
En cause, un reportage sur l’assassinat de Marielle Franco, tuée le 14 mars 2018, citant le nom du président. Marielle Franco est une conseillère municipale de Rio devenue le visage de la lutte contre la violence policière et les milices paramilitaires.
Les enquêteurs tentent d’identifier les commanditaires de son assassinat, le fils du président était déjà pointé du doigt. Selon Globo, un des suspects se serait présenté devant le concierge de la propriété de Jair Bolsonaro, alors candidat à la présidentielle, le jour même de la mort de Marielle. Le concierge aurait alors obtenu l’aval de Jair Bolsonaro pour laisser l’homme entrer.
Mercredi, le jour même de ces révélations une conférence de presse a été organisée par l’équipe en charge de l’enquête. Une procureur a alors affirmé que Jair Bolsonaro n’avait aucun lien avec cette enquête. Le journalVeja publie aujourd’hui un article sur la participation de cette même procureur à la campagne présidentielle de Jair Bolsonaro sa parole serait donc biaisée selon le journal. Affaire à suivre.
Brésil : les incendies d’une intensité jamais vue au Mato Grosso do Sul
Le nombre d’incendies dans la région est plus de quatre fois supérieur à celui de l’année dernière, titre le Globo. Fin septembre, avec le début de la saison des pluies, le nombre d’incendies avait diminué, mais la semaine dernière le feu à repris dans la région avec une météo inhabituelle pour la saison explique le journal.
Le thermomètre a atteint les 31 degrés mercredi soir. 55 000 hectares sont maintenant touchés par les feux selon O Estadao. Le quotidien annonce le lancement par les autorités d’une « opération de guerre » pour faire face aux flammes. Le Pantanal est l’une des plus grandes zones humides de la planète, réservoir exceptionnel de la biodiversité.
Ca fait un peu Laurel et Hardy, mais en moche et en beaucoup moins drôle. A eux deux, ils accaparent des moyens considérables. Il y a le feu, sérieusement, toujours en Amazonie, et toujours en Californie.
Etonnant non ? Et pas un électron qui vibre dans les boyaux de leurs deux têtes. Juste là pour ambiancer la planète, emmerder le monde ... s'en prendre aux gens sur des thèmes dépassés et faire en sorte que le banquet planétaire se termine en soupe à la grimace.
Ils ont en commun de considérer que pour régler les problèmes de gens qui pensent qu'ils ne font pas un bon boulot ... il suffit de ne pas lire ce que ces gens écrivent. La prochaine étape est de se boucher les oreilles, ensuite de fermer les yeux, puis de se cacher la tête sous le sable. Et alors ils seront devenus totalement maîtres de leur monde.
Ce qui est choquant, c'est qu'on puisse "élire démocratiquement" des erreurs pareilles sans avoir la possibilité de dire "oups". Mais faut pas croire que c'est juste un problème lointain, outre Atlantique dans les deux cas. Le bouton "oups" en démocratie, il va falloir cogiter sérieusement à la question.
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maxisciences (4/11/2019) : Des hybrides homme-mouton ont été créés en laboratoire
Cette incroyable découverte remonte à février 2018. Des scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire des être hybrides bien particuliers : des chimères à la fois Homme et mouton. Même si la proportion de cellules humaines dans ces organismes demeure pour l’instant très faible, les chercheurs espèrent un jour franchir le cap qui leur permettra d’en prélever les organes pour les greffer à des patients en attente de transplantation. Une perspective prometteuse qui n’est pourtant pas sans soulever des questions éthiques quant au statut de ces êtres vivants hors du commun.
Certains chercheurs ne se contentent pas de suivre le troupeau. Tout sauf des moutons de Panurge, ils empruntent des voies inexplorées de la science, quitte parfois à apparaître comme les moutons noirs de leur profession. C’est le cas par exemple de Hiro Nakauchi, biologiste à l’Université de Standford, aux États-Unis. Ce scientifique téméraire s’est en effet engagé dans un défi qui suscite autant la curiosité que la controverse : la production de chimères.
Comme il l’a annoncé au cours d’une présentation, tenue à Austin au Texas en février 2018, dans le cadre de la rencontre annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences, Hiro Nakauchi est en effet parvenu à créer un embryon hybride, mélange de deux espèces bien distinctes : le mouton d’une part, et, plus inattendue d’autre part, l’Homme.
Des chimères plus moutons qu’êtres humains
Épaulé par ses collègues, ce chercheur était déjà parvenu, il y a quelques années, à donner naissance à des chimères mi-Homme mi-cochon. Une première « réussite » à laquelle succède désormais un hybride Homme-mouton. Un animal néanmoins bien plus proche de l’ovin que de l’humain. Avec plus de 99% de cellules de mouton, la part humaine dans cet embryon manipulé en laboratoire demeure minime. « La contribution des cellules humaines est pour l’instant très faible. Cela n’a rien d’un cochon avec un visage ou un cerveau humain. Seule une cellule sur 10.000 environ de l’embryon de mouton est humaine », explique Hiro Nakauchi.
Un ratio qui ne permet pas encore d’aboutir aux applications médicales prévues par les partisans de ce champ de recherche médicale d’un genre un peu particulier. Les scientifiques espèrent en effet un jour pouvoir prélever sur ces chimères les organes humains nécessaires pour sauver la vie de patients en attente de greffe.
L’espoir de pallier le manque de donneurs compatibles
À l’heure où les dons se font encore rares, et que la compatibilité des organes n’est pas toujours assurée, une telle avancée pourrait promettre une amélioration considérable de la situation. « Encore aujourd’hui, même les organes les plus compatibles, sauf s’ils proviennent de vrais jumeaux, ne durent pas très longtemps, puisqu’avec le temps le système immunitaire les attaques sans arrêt », indique un des membres de l’équipe de Hiro Nakauchi, le biologiste Pablo Ross, de l’Université de Californie à Davis, aux États-Unis.
Pour assurer le succès de greffes d’organes issus de chimères, les scientifiques auront à franchir le cap décisif des 1% de cellules humaines. Une perspective à la fois prometteuse pour l’avenir de la médecine, mais qui soulève aussi des questions éthiques. Quid en effet de la vie de ces chimères en partie humaines, qui ne seraient destinées qu’à faire don de leur organes vitaux ?
Une prouesse scientifique qui amène des questions éthiques
Une question à mi-chemin entre la science et la philosophie, qui ne manque pas de faire réagir les adeptes de ce domaine de recherche eux-mêmes. « Toutes ces approches sont sujettes à controverse, et aucunes d’elles n’est parfaite, mais elles offrent de l’espoir pour les gens qui meurent quotidiennement », justifie Pablo Ross, qui persiste malgré la polémique : « Nous devons explorer toutes les alternatives possibles pour fournir des organes aux personnes malades. »
Quoi qu’il en soit, pas de risque pour l’instant de croiser un Homme à la toison frisée en train de bêler en pleine rue, à la recherche de son troupeau : les chimères embryonnaires ont toutes été détruites après 28 jours. Une sage précaution prise par Hiro Nakauchi et ses collègues, véritables « moutons à cinq pattes » de leur profession.
Ben flutin, z'ont rin pané ... ! Que si tu zieutes bien partout sur la Terre, dans les rues et dans les champs, des hybrides humain-mouton, ça circule et s'accumule mon zouave. Et ils vont s'emmerder à faire des trucs pas possibles pour tenter d'en fabriquer des copies en plus ? Les cons !
On dépense du fric pour de la recherche alors qu'on en pond des générations depuis la nuit des temps des mouton-humain à la pelle bordel.
Et ils vont mettre des milliards et des siècles pour aboutir un jour lointain à des spécimens qu'ils trouveront parfaits parce qu'ils seront devenus capables de survivre à une pollution de merde et de voter au choix Le Pen - Macron ou Poutine - Medvedev à une élection.
T'en foutrait de la science moi ... m'enfin. Remplir des cellules avec des pipettes ! N'importe nawak. Il faut lui expliquer à Hiro Nakauchi, il en a pas une de pipette plus simple et moins compliquée ?
Cette incroyable découverte remonte à février 2018. Des scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire des être hybrides bien particuliers : des chimères à la fois Homme et mouton. Même si la proportion de cellules humaines dans ces organismes demeure pour l’instant très faible, les chercheurs espèrent un jour franchir le cap qui leur permettra d’en prélever les organes pour les greffer à des patients en attente de transplantation. Une perspective prometteuse qui n’est pourtant pas sans soulever des questions éthiques quant au statut de ces êtres vivants hors du commun.
Certains chercheurs ne se contentent pas de suivre le troupeau. Tout sauf des moutons de Panurge, ils empruntent des voies inexplorées de la science, quitte parfois à apparaître comme les moutons noirs de leur profession. C’est le cas par exemple de Hiro Nakauchi, biologiste à l’Université de Standford, aux États-Unis. Ce scientifique téméraire s’est en effet engagé dans un défi qui suscite autant la curiosité que la controverse : la production de chimères.
Comme il l’a annoncé au cours d’une présentation, tenue à Austin au Texas en février 2018, dans le cadre de la rencontre annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences, Hiro Nakauchi est en effet parvenu à créer un embryon hybride, mélange de deux espèces bien distinctes : le mouton d’une part, et, plus inattendue d’autre part, l’Homme.
Des chimères plus moutons qu’êtres humains
Épaulé par ses collègues, ce chercheur était déjà parvenu, il y a quelques années, à donner naissance à des chimères mi-Homme mi-cochon. Une première « réussite » à laquelle succède désormais un hybride Homme-mouton. Un animal néanmoins bien plus proche de l’ovin que de l’humain. Avec plus de 99% de cellules de mouton, la part humaine dans cet embryon manipulé en laboratoire demeure minime. « La contribution des cellules humaines est pour l’instant très faible. Cela n’a rien d’un cochon avec un visage ou un cerveau humain. Seule une cellule sur 10.000 environ de l’embryon de mouton est humaine », explique Hiro Nakauchi.
Un ratio qui ne permet pas encore d’aboutir aux applications médicales prévues par les partisans de ce champ de recherche médicale d’un genre un peu particulier. Les scientifiques espèrent en effet un jour pouvoir prélever sur ces chimères les organes humains nécessaires pour sauver la vie de patients en attente de greffe.
L’espoir de pallier le manque de donneurs compatibles
À l’heure où les dons se font encore rares, et que la compatibilité des organes n’est pas toujours assurée, une telle avancée pourrait promettre une amélioration considérable de la situation. « Encore aujourd’hui, même les organes les plus compatibles, sauf s’ils proviennent de vrais jumeaux, ne durent pas très longtemps, puisqu’avec le temps le système immunitaire les attaques sans arrêt », indique un des membres de l’équipe de Hiro Nakauchi, le biologiste Pablo Ross, de l’Université de Californie à Davis, aux États-Unis.
Pour assurer le succès de greffes d’organes issus de chimères, les scientifiques auront à franchir le cap décisif des 1% de cellules humaines. Une perspective à la fois prometteuse pour l’avenir de la médecine, mais qui soulève aussi des questions éthiques. Quid en effet de la vie de ces chimères en partie humaines, qui ne seraient destinées qu’à faire don de leur organes vitaux ?
Une prouesse scientifique qui amène des questions éthiques
Une question à mi-chemin entre la science et la philosophie, qui ne manque pas de faire réagir les adeptes de ce domaine de recherche eux-mêmes. « Toutes ces approches sont sujettes à controverse, et aucunes d’elles n’est parfaite, mais elles offrent de l’espoir pour les gens qui meurent quotidiennement », justifie Pablo Ross, qui persiste malgré la polémique : « Nous devons explorer toutes les alternatives possibles pour fournir des organes aux personnes malades. »
Quoi qu’il en soit, pas de risque pour l’instant de croiser un Homme à la toison frisée en train de bêler en pleine rue, à la recherche de son troupeau : les chimères embryonnaires ont toutes été détruites après 28 jours. Une sage précaution prise par Hiro Nakauchi et ses collègues, véritables « moutons à cinq pattes » de leur profession.
Ben flutin, z'ont rin pané ... ! Que si tu zieutes bien partout sur la Terre, dans les rues et dans les champs, des hybrides humain-mouton, ça circule et s'accumule mon zouave. Et ils vont s'emmerder à faire des trucs pas possibles pour tenter d'en fabriquer des copies en plus ? Les cons !
On dépense du fric pour de la recherche alors qu'on en pond des générations depuis la nuit des temps des mouton-humain à la pelle bordel.
Et ils vont mettre des milliards et des siècles pour aboutir un jour lointain à des spécimens qu'ils trouveront parfaits parce qu'ils seront devenus capables de survivre à une pollution de merde et de voter au choix Le Pen - Macron ou Poutine - Medvedev à une élection.
T'en foutrait de la science moi ... m'enfin. Remplir des cellules avec des pipettes ! N'importe nawak. Il faut lui expliquer à Hiro Nakauchi, il en a pas une de pipette plus simple et moins compliquée ?
Je vote, je sais c'est pas démocratique ... mais je vote pour qu'on s'occupe de ce genre de foutaise quand on aura réglé le problème de la pauvreté, qu'on aura trouvé la solution pour effacer les frontières et qu'on saura faire la différence entre un humain-animal et un animal-humain.
La phrase importante pour cet article est : "Quoi
qu’il en soit, pas de risque pour l’instant de croiser un Homme à la
toison frisée en train de bêler en pleine rue, à la recherche de son
troupeau" ... je vais relire plusieurs fois, mais j'ai comme un doute avec cette phrase ! C'est peut-être rapport à la coiffure, sinon j'ai déjà vu ce genre de scène ?
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