10 mai 2019

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 10 mai 2019

Image extraite de : Thesupermat — Travail personnel : Armérie maritime à Carantec.
Pourquoi des œillets maritimes ? Il doit bien y avoir une raison.

Tout le monde a remarqué que dans l'actualité les sujets les plus affichés sont ceux qui font écho aux trucs qui obnubilent temporairement une opinion en quête de sujets d'intérêt.

Opinion relayée par des médias dont le métier est de la mettre en relation avec les évènements qui l'intéressent, avec toutefois ce prisme particulier des professionnels qui consiste à mettre en lumière les choses sous un jour qui peut permettre d'assurer le gite et le couvert : les médias sont des organisations de professionnels le plus souvent, donc leur travail c'est leur gagne pain, et le pain est payé par les lecteurs et le cas échéant, souvent, par les sponsors, donneurs d'ordre, le tout éventuellement tourné en mayonnaise sous les œillades bienveillantes d'actionnaires attentionnés.

Ces jours-ci on nous rebat les oreilles avec Monsanto, et là pif-pof, Monsanto est pointé du doigt pour avoir constitué des listes de "cibles" privilégiées, entre ceusses qui aiment bien et zots qui aiment pas Monsanto. Ce serait un fait nouveau ?!

En fait non, ce n'est pas un fait nouveau, le lobbying à la Monsanto est une version juste un peu appuyée de toutes les actions de lobbying, et Monsanto œuvre pour encadrer des "leaders d'opinion", ou les isoler, depuis des lustres. Et non seulement ce n'est pas nouveau, mais il me semble tout à fait malhonnête de vendre l'idée que l'on découvre ça aujourd'hui.

Cette entreprise est un ramassis de forbans, on ne va pas s'éterniser sur le sujet, les dénoncer ne suffit pas, il faudrait aussi penser à les boycotter sérieusement et à rendre difficile la vie de toute personne qui met de l'énergie à défendre leur cause et leurs produits. Mais ça, c'est compliqué.

Donc, la plupart des médias nous vendent, comme beaucoup de vendeurs le font, ce que nous voulons bien acheter. Hormis quelques zigotos, dont je suis, qui ne vendent rien dans la mesure où ils n'informent pas pour plaire, juste au mieux pour rire des poils aux pattes de la vie bizarroïde d'une humanité déboussolée. Rire des poils aux pattes, et dire quand même aussi ce qui se cache derrière le miroir, parce qu'au bout d'un moment Alice est lasse de voir passer des lapins affairés, le pif planté dans des chronomètres.

Les médias nous assènent ce qui leur permet de servir la soupe, ce qui leur donne l'occasion d'en consommer au passage, et je me demandais pourquoi on parle beaucoup du préfet Lallement ... en le dépeignant ouvertement comme une teigne froide et sans pitié.

Certes il n'a pas un sens comique connu du grand public. On lui connait des défauts et des qualités, on sait qu'il fait de la moto, et à soixante deux balais, conforté par une carrière assez réussie, il considère que son autorité ne se partage avec personne.

Il est issu du chevènementisme, ce flux de gens qui ont pu considérer que Chevènement a été un grand serviteur de la France, avec de hautes qualités politiques. Tout le monde peut se tromper, et il n'y a que ceux qui ne changent pas d'avis qui perdent leur verre lors de la tournée ... pas certain de pouvoir dire que Lallement persévère dans le chevènementisme, j'ai plutôt l'intuition que la politique il s'en contrefiche, la chose qui l'intéresse c'est les rues propres avec le moins possible de gens qui jonchent les trottoirs, enfin ceux qu'ils couvre de son regard.

Intraitable Lallement, qui a déjà eu l'occasion d'affirmer les performances de sa masculinité, forcément déclinante à son âge, en refoulant Patrick Chauvet de ses quartiers lors de l'incendie de Notre-Dame de Paris ou en tentant d'écarter mémère de Paris, Anne Hidalgo, d'un projet de cérémonie en hommage aux pompiers. Pfff ... heureusement Cricri de Forcalquier était là, zéro est arrivé et a pu remettre des humanités là où les huns ou Tarass Bulba nous auraient semblés bien plus civilisés que Lallement tentant d'envahir Paris.

C'est beau les romans quand même. On a besoin d'y mettre quelques monstres, des dresseurs de félins aux griffes acérées, quelques victimes montées de toutes pièces, quand l'actualité ne nous en sert pas, fortuitement ou non, de vraies sur un plateau.

Dans cette campagne pour les européennes qui s'éternise, sans parvenir à captiver vraiment personne, le miracle premier de la période est venu de l'incendie de Notre-Dame. On dit qu'en France toutes les distances partent du parvis de la cathédrale, c'est historique et désuet, mais on peut constater que les vieilles recettes sont toujours prospères quand on manque d'idée pour savoir quoi servir à bouffer.

Grâce à Notre-Dame de Paris, Macron a pu montrer qu'il en avait une grosse, réserve de bonnes intentions et d'autorité, il a convoqué le peuple, riches ou pauvres pour cracher au bassinet d'un mécénat bienvenu pour retaper la vieille, la vénérable construction un peu cramée.

Et d'un coup ça a donné à Hidalgo l'occasion de se taper des pompiers en revue, on la voyait pas souvent ravie ces derniers temps, à se faire grignoter des voix par des opposants à venir, pour les prochaines municipales. Et ça à donc aussi permis à Lallement de faire montre de ce qu'il pense sans doute être un signe de virilité.


Lallement est à Paris, qui a un peu brûlé, comme quoi l'Histoire est une sorte de jeu qui se perpétue de bribes plus ou moins identiques agencées dans des ordres qui ne sont jamais tout à fait les mêmes.

La presse sous toutes ses formes est un peu comme un boisseau d'insectes sauteurs-suceurs, qui attendent la victime, la proie facile, pour se jeter dessus et se répandre en d'interminables burps une fois ingurgitée la nouvelle. Bonne ou mauvaise, l'essentiel est de pouvoir accomoder la chose avec une sauce du moment, la sauce qui plaît, et on s'en fout de ce qu'on met comme denrée comestible ou pas.

C'est ainsi qu'on voit dans les nouvelles les plus lues, sur les mêmes pages et avec les mêmes gros titres, un chargement d'armement made in France partir à destination de l'Arabie et quatre otages récupérés par l'armée française au prix de deux soldats des forces spéciales décédés dans un combat avec les preneurs d'otages.

L'exposé froid des faits est comme ça, sans aucun relief particulier. On sait que les opérations extérieures ce n'est pas du gâteau, et quand ça défouraille, quelque soit le contexte, il peut y avoir des victimes. Vu de loin, en tant que bouffeur d'infos façon JT, on en fait ce qu'on veut, mais ça reste du prédigéré. Et même si on tente de nous envoyer quelques bribes de choses plus vraies, au-delà de l'information, pour nous faire sentir que ce sont des soldats humains, qui ont péri en exécutant leur mission, pour sauver des vies, on ne nous donnera jamais tout à fait la vraie nature du chagrin des proches qui ont perdu un être aimé. Par contre on a droit a un plein chariot de récupération politicienne pour glorifier l'âme immense de celles et ceux qui se battent pour la France.

C'est dommage de voir la politique s'emparer du sort qu'elle fait aux gens, pour le transformer en objet de profits. La même ministre des armées qui s'est montrée assez médiocre pour justifier que l'on vende de l'armement à un régime saoudien qui zigouille des civils au Yémen, la voici toute émue pour souligner l'immense sacrifice de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, sacrifice bien réel, mais pour lequel ils n'ont pas signé de contrat pour être récupérés comme objets marketing réutilisables une fois rendues les armes et l'âme.

Le port du Havre verra sans aucun doute partir des armes, dont Macron assume la fourniture et affirme avoir des garanties qu'elles ne seront pas utilisées contre des civils. Garanties données par un régime saoudien qui n'hésite pas à perdre parfois quelques conteneurs à destination de belligérants que nos propres forces armées combattent sur d'autres territoires, régime saoudien qui a pu envoyer une équipe de bras cassés découper vivant un journaliste qui déplaisait à une éminence à peine perverse. Le cargo initialement prévu au Havre ne fera pas escale, ne doutons pas que le chargement atteindra quand même son port de livraison.

Ce qui rend plutôt chagrin dans tout ça, c'est de constater que, finalement, les donneurs d'ordres assistent avec aisance aux réjouissances de peuples qui se foutent sur la gueule en utilisant les jouets que ces princes, qu'on voudrait voir sortir de nos terrains de vies et d'espoirs, fourbissent en trouvant en plus le moyen de se faire du fric dessus. Les princes et les consorts s'accrochent, les jouets que nous sommes s'écharpent, ça fait des morts et des blessés, des otages, enfin bref, ils s'amusent à la guerre pendant que d'autres la font sans comprendre vraiment ce qui se passe.

C'est d'autant plus dommageable que l'accoutumance à cette atmosphère violente, mais lointaine, développe une sorte de normalité à voir se répandre aussi les violences multiformes sous nos propres fenêtres.

Il devient anecdotique de placer un colérique et narcissique préfet en fin de carrière pour se réapproprier la place de Paris, ce qui sous-entend qu'il faut avoir été assez con pour la perdre cette place ? En d'autres temps, on aurait peut-être, ça s'est vu dans l'Histoire, crié à la révolte, de nos jours ça fait sourire ceux qui ne sont pas directement sous les foudres ou les fourches absurdes de ce genre d'individu qui ne respecte finalement pas grand chose, au point de faire soucis à Castaner !


Au tableau des dégâts collatéraux liés aux manifestations du samedi depuis une bonne vingtaine de semaines, l'élève Lallement est à l'honneur sur Bordeaux, où il sévissait jusque-là. Outre les yeux perdus, les nombreux blessés, et je ne sépare pas les dommages subis par les manifestants et les policiers, on compte une roubignolle sacrifiée, dont je n'ai pas eu le détail ... a t-elle été emportée par une balle en caoutchouc ou une grenade ... ou une matraque pantalonnière peut-être ... ? Triste sort pour cette victime là également.

Les réalités vraies, celles qui ne jaillissent pas à nos yeux et oreilles de spectateurs, quand nous ne sommes pas nous-mêmes en prise directe avec les évènements, sont souvent assez différentes de la froide observation des commandeurs et des observateurs assez distants qui formatent l'information consommable.

Assez tristement aussi, on nous donne, ces jours-ci, à manger et à boire des nouvelles jusqu'à la nausée du fils prodigue des jeux télévisés. Je trouve ça très incongru, et pour tout dire totalement décourageant. "Christian Quesada se fait insulter tous les jours", ça revient un peu partout. Il est placé en détention à l'écart des autres pour éviter des problèmes. Évidemment. Je me demande qui ça intéresse vraiment au fond. Quoi que, d'un autre côté les conditions de détention des prévenus restent un sujet d'importance, mais tout de même, trouver le sort de cet olibrius et les états d'âmes de présentateurs télés mis sur la même page que celui de soldats tués en OPEX ou de vies bousillées dans des manifestations me font un effet très mitigé sur la nature du "quatrième pouvoir". La presse et les médias ne sont qu'à la hauteur des évènements qu'ils portent à la conscience du public. On reste parfois dans le caniveau.

C'est à mon sens, et sans aucun doute possible, ce qui permet à des gens dont les vertus sont minces, de tirer la vedette, d'être connus, reconnus, parfois identifiés comme de brillantes références, alors même qu'ils délivrent en à côté une moralité douteuse.


On voit beaucoup revenir ce questionnement tenace qui interroge les cieux et les nuages pour comprendre ce qui permet à des esprits tordus de prospérer. Ce peut-être en politique, en business en tous genres, en jeux télévisés ... peu importe.

Cette prospérité n'a pour origine qu'une seule chose, la notoriété ... ce qu'on appelle dans les cours d'écoles la réputation ! On vous fait une réputation, ou si vous êtes assez adroit pour la créer vous-même c'est encore mieux, et vous pouvez devenir la coqueluche de toutes sortes de personnes qui aiment bien ce que vous proposez à regarder. Bien entendu, une réputation ça repose sur des choses qui peuvent être objectives, mais le plus souvent c'est plutôt très subjectif.

Et ça se mesure aussi bien en bonne ou en mauvaise réputation. Arrangez-vous pour être apprécié et vous pouvez dépasser les autres, obtenir des avantages, en tirer satisfaction ou profit. Qu'il arrive un fait, dont vous êtes à l'origine ou pas, ou qu'innocemment ou non on vous attribue quelque chose qui serait de nature à vous donner mauvaise réputation et vous pouvez tout perdre.

Monsanto, j'en reviens là, a, de longue date, dépensé de considérables ressources pour avoir bonne réputation. On sait pourtant, et ce n'est pas utile de refaire le détail des choses qui confirment cela, que Mosanto empoisonne la planète depuis plusieurs générations, en proposant des produits qui apportent un certain avantage, en facilitant l'agriculture industrialisée, mais qui provoquent aussi des effets secondaires néfastes sur le court et le long terme.

Monsanto est un cas parmi d'autres, on peut citer nombre d'activités qui ont connu des développements industriels et commerciaux aboutissant à des situations néfastes. Et ce n'est pas une chose qui se limite à des entreprises commerciales, on peut aussi citer des structures telles que des états dont la trajectoire conduit à des situations qui remettent en cause jusqu'à l'humanité entière.

Et, toujours, à postériori, il se trouve qu'on peut faire un constat irrémédiablement identique de l'activité de ce quatrième pouvoir, qui encensait ou masquait les travers de telle organisation qui s'avère avoir été, en quelque sorte, la pire des choses.

Monsanto est un exemple parmi d'autres, de ce point de vue, de la faiblesse de l'information qui nous est proposée, mais ce ne sont pas les médias qui sont en cause. On sait, on devrait ne jamais oublier, que les professionnels de l'information, ou les leaders d'opinion, ou les décideurs politiques, ont envie et besoin de bouffer comme tout le monde, qu'ils peuvent avoir aussi leurs faiblesses de jugement ou leurs arrangements avec la morale.

Au fond, ce qui est en cause, c'est nous-même, notre propre capacité à raisonner sur ce que nous voulons, ce que nous acceptons et ce que nous refusons. Et si nous refusons une chose, bien entendu, il n'est pas écrit d'avance que nous pouvons y échapper. Mais sans essayer de s'opposer à ce que nous refusons, il est évident qu'on risque fortement de se le manger jusqu'à plus soif.

Ce qui m'amène à une réflexion que je crois utile : si il nous semble préférable d'affirmer ce que nous voulons, ce que nous préférons, il ne faut pas cependant oublier de dire ce que nous ne voulons pas, mais encore faut-il conjuguer l'un et l'autre en bonne intelligence.

Ce qui peut prendre des formes parfois difficiles quand on se trouve à devoir choisir entre deux choses que l'on ne veut pas. Entre deux maux est-il nécessaire de choisir le moindre ? Ben ça dépend !

Pour tout dire, et en revenir rapidement à l'actualité, en 2017, à choisir entre Le Pen et Macron, j'ai affirmé ouvertement mon choix : ni l'un, ni l'autre. Et donc en 2019 quand je lis ce qui occupe, tout de même, une bonne partie des nouvelles, je constate qu'on nous donne à manger un duel RN / LREM avec cette course serrée vers une victoire qui se jouera sans aucun égard pour les autres listes ... ben j'en pense pas du bien.

LREM vient de sortir son programme avec ses 79 idées ... Renaissance pour l'Europe. Des communicants géniaux ... 79 idées pour 79 candidats sur la liste. Renaissance, ça renvoie à François Pommier, comme aurait pu dire Frédéric Dard, natif du Rhône, département 69, 69 année érotique, le Rhône et Lyon, capitale des Gaules, on évitera de dire de la Gaule pour pas tenter les calembours foireux, et ville préférée du Gégé national devenu presque comestible depuis qu'il a cessé d'être premier flic de France.

A ce propos, Gégé de Lyon fait la leçon à Castaner, qui l'écoute pas, et Gégé s'en plaint ! C'est franchement bordel dans la classe des marchistes. Et LREM fait un meeting à Lyon : Macron se fend d'un coup de fil pour demander à Gérard Collomb de venir cracher dans le micro, et le Gégé se débine en disant qu'il veut être le seul lyonnais à parler sinon il fait la gueule.

Ben ils ont fait leur meeting sans Collomb mon gégé, enfin sans Gégé mon colon. Le lascar aime pas qu'on soit plus important que lui !

Donc 79 idées dans le programme Renaissance. Renaissance ! Léonard, c'est à la mode. Léonard, génie de son état, réfugié politique ou économique, enfin un peu les deux. Et s'inspirer de Léonard c'est s'assurer de ne pas manquer de bois, pour la langue, parce que c'est en sciant que Léonard de Vinci.

79 idées, pour 79 candidats ... une idée pour chaque, pas deux, ça aurait été trop dur !

79 ... c'est l'année, au vingtième siècle, 1979, de la première élection européenne ... et oui. Ça fait quarante ans. Et là on va avoir des élections européennes, et tout le monde s'en fout ou presque, comme de l'an ... quarante ... normal.

Du coup, on risque de voter bientôt avec un score du genre quarante pour cent de participation, et c'est pas des conneries que je raconte, c'est la tendance qui se dégage ces jours-ci.

Tu te rends compte que si il y a une participation de 40% avec les deux listes en tête qui se prennent environ 20% chacune ... des suffrages exprimés, ça fait pas très représentatif quand même. Quelle démocratie tout ça.

Et Macron affirme qu'il met toute son énergie jusqu'à la dernière goutte, pour éviter que le parti de Le Pen soit le plus représenté au parlement européen ... quelle bouffonnerie. Si il voulait être le président de toutes les françaises et de tous les français, il pourrait se contenter simplement de donner son énergie pour que les gens aillent voter, qu'ils le fassent en leur âme et conscience. Et que chacun vote pour ce qu'il défend, ... et pas contre ce qu'il refuse ... encore que, enfin bref.

"Loiseau se remplume avec Macron". En gros titre de Paris Match. Fallait oser. Si ils commencent à piquer ma plume, je vais m'enrichir en les assignant pour plagiat.

Et en face, Bardella considère que la victoire des frontistes aux européennes ferait tomber le gouvernement. Bouffon pour bouffon, la tête de liste qui est "soupçonnée" d'emplois fictifs au parlement européen trouve que les médias en font trop sur la question et précise "les français ne sont pas dupes". Non évidemment, les français ne sont pas dupes, ni des uns, ni des autres. "Je veux bien qu'on essaie de faire de la mousse à deux semaines des européennes…" ajoute t-il ... ce qui tend à confirmer que les partisans du clan Le Pen sont experts en zythologie.

Allez, ce week-end ce sont les saints de glace ... il fait un temps pourri, pisseux à souhait, demain, samedi, il y a défilés de cirés jaunes. Après une belle journée de mobilisation des fonctionnaires ce dernier jeudi, la balle repasse dans le camp des gilets de sécurité.

Et juste après, en principe, c'est le printemps pour de bon.

Tiens au fait, aujourd'hui on est le 10 mai. Ca me rappelle un truc ?

10 mai ... 1981, j'étais à l’œuvre, le jour où ... et puis le 10 mai c'est aussi et avant tout la date de commémoration de l'abolition de l'esclavage, date qui est celle choisie pour l'ensemble de notre république, même si des dates différentes ont été choisies localement pour les territoires ultra-marins.

Le 10 mai ... 21 floréal ... jour de la statice, l’œillet marin. Une pensée pour tous les gens de mer, et en particulier pour deux officiers mariniers disparus.



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