17 juin 2019

L'actualité sous le filtre de ma (presque) mauvaise foi. 17 juin 2019

Partie d'une image composée à partir de photos juxtaposées du satellite Europe de Jupiter, fournie par le JPL de la NASA.

D'une Europe à l'autre, en n'en sortira jamais.
 
Je commence par quelques questionnements, comme ça, au hasard :

- Seul ce qui peut s’échanger a-t-il de la valeur?
- La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain?
- Les lois peuvent-elles faire notre bonheur?
- Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté?

Donc, si vous avez un bac à passer, vous avez eu le temps de remplir votre copie, de faire votre devoir en toute liberté, dans le cas contraire, vous pouvez écrire au journal pour donner vos réponses, vous ne serez pas noté, mais vivement apprécié !

Moi j'ai pas la prétention de m'y frotter plus que ça, mais pour attraper le premier bout d'une ficelle et tirer dessus, je dirai que la valeur ne dépend pas essentiellement du principe d'échange, même si elle repose souvent là-dessus, pas plus que la valeur ne dépend de la rareté. En fait la valeur n'est pas une dimension simple, puisqu'on peut mesurer une valeur pour soi-même assez souvent différente de celle que d'autres peuvent accorder.

On constate même fréquemment que la valeur des choses change en fonction du fait qu'on les reçoit ou qu'on les donne, un peu comme si les humains avaient la probité pas vraiment chevillée au corps. Mais est-ce spécifique du genre humain ? Rien n'est moins sûr.

Donc pour partir sur la discussion concernant la valeur des choses, je propose, avec le filtre de mauvaise foi, de rappeler qu'un cheval rare est cher, qu'un cheval bon marché est rare, et que donc un cheval bon marché est cher ... démerdez-vous avec ça, je viens d'embrouiller tout le monde avec un sophisme bien connu, mais c'est comme ça que les uns baisent les autres en matière de discussion sur la valeur des choses. Pour rappel, il y a les sophistes d'un côté et les philosophes de l'autre, moi je sais d'où je viens.

Puisqu'on parle, plus haut, de genre humain, et de pluralité des cultures, mon idée c'est qu'il y a deux "écoles", là aussi, dont l'une considère que les cultures sont des corpus de repères, de règles, de pratiques et de savoirs qui devraient être défendus pour permettre que perdure une mémoire spécifique d'un groupe, et l'autre affirme qu'on n'en a rien à foutre de ce qui appartient au passé, l'avenir c'est le futur. Et tout un tas d' "écoles" qui tentent d'y voir clair dans ce qui est bien ou pas avec tout le bordel des cultures, des civilisations, des histoires qu'on se raconte ... enfin bref, la liberté de penser fait qu'on se débrouille avec ce qu'on est, on est la somme de ce qu'on vit, avec, en plus de la notre, la mémoire qu'on nous a fait avaler, plus une pincée d'envies et un zeste de trouille ... avec tout ça tu mets ta pipe à la pompe.

Le truc, là-dedans, c'est que l'idée de culture est une chose complexe, véhiculée par la pratique de plein de choses, y compris les arts et la langue, par exemple, et que rien n'empêche d'avoir des cultures différentes, que rien, vraiment rien, n'oblige à considérer qu'on ne ferait pas partie d'une même humanité, tout en ayant des éléments de culture différents, mais qu'il se trouvera toujours des gens pour profiter d'un bouton sur la tronche du mec d'en face pour décider que ça suffit comme ça et de se mettre à lui courir après pour lui piquer tout ce qu'il a, ou faire les gros bras en oubliant de partager avec lui ce qu'on a soi-même.

Ce qui fait obstacle à l'unité du genre humain, c'est ce que je regroupe dans la catégorie "peur de manquer". Et justement, remis en face du questionnement concernant la valeur des choses, il se trouvera toujours un clampin pour inventer des principes et une éthique, une morale, ou pire encore ne rien inventer du tout, mais finalement piquer les affaires du voisin, c'est ça qui au fond empêche l'unité du genre humain. Le partage est l'antonyme de la division, vu comme ça, et c'est éclairant de le dire de cette manière, parce que quand on nous serine que pour apprendre à faire des divisions il faut partager des gâteaux et des tas de bonbons, on nous fait passer à côté d'un essentiel : partager n'est pas diviser. Diviser c'est faire, à partir d'une chose, plusieurs autres choses. Partager c'est s'arranger pour avoir un morceau chacun d'une seule et même chose..

Il y aurait beaucoup à dire sur l'approche éducative, au sens large, vu qu'au final on a bien le sentiment que la division mal enseignée donne le goût à pas mal de gens pour l’appropriation de ce qui dépasse, ou de ce qui ne dépasse pas, mais sans tenir compte du fait que d'autres pourraient aussi trouver sympa de profiter un peu d'un truc ou d'un autre. Je dirais, vu comme ça, que la notion de partage est l'avenir de l'humanité, et le "tout pour ma gueule" une sorte d'archaïsme qu'il faudrait oublier ... comme quoi l'oubli ... peut parfois avoir des avantages, ce n'est pas pour rien que la nature nous a donné une mémoire, mais aussi les trous possibles qui vont dedans.

Mais avec les deux, souvenirs et oublis, il faut pas laisser le troupeau se bouffer le nez à tous bouts de champs, il faut bien ajouter à une morale personnelle, dont l'élasticité est fabuleusement créative, et à une éthique, sociale, qui tente de mettre un peu tout le monde au diapason, il faut bien ajouter donc des codes ... des règles, des trucs qui permettent de savoir où sont les bornes des limites, et les possibilités de s'étendre un peu : on met des lois pour expliquer aux trous de mémoire d'où on vient, vers où on va, et comment on peut s'y prendre pour ne pas risquer de voir tout partir en vrille un beau matin par accident.

Ce qui donne un bout de ficelle aussi à la question de savoir si les lois peuvent contribuer à notre bonheur : la réponse est définitivement oui, sous réserve de bien regarder ce qui est écrit en tous petits caractères sur le contrat d'assurance. Les gens qui font les lois sont souvent acoquinés avec ceux qui vendent les contrats d'assurances, ou les constitutions des états, par exemple, en fait si ce ne sont pas les mêmes, ils partagent souvent des casse-croûtes dans les rallyes ou des cuites au troquet en sortant de la réunion fraternelle, et il faut se méfier des occasions de refaire le monde que ces gens se donnent entre eux quand ils ne sont pas vraiment à jeun.

Donc certaines lois peuvent causer bien du tort, ou des remords, les cons savent aussi écrire, se faire élire, ou avoir des charges politiques héritées de grandes familles, dont le seul droit du sang permet de supposer qu'on sait faire des choses qu'on a pas vraiment appris par l'effort quotidien d'une envie de bien faire secourable.

Mais ce n'est pas une raison pour prétendre que les lois sont toutes à jeter, il y en a de bonnes, généralement les plus simples et rationnelle, celles qui font écho au bon sens et qui permettent de montrer le chemin à suivre pour que chaque humain soit considéré avec le même respect que tous les autres. Les lois les plus essentielles sont souvent bonnes, elles entrent assez fréquemment dans les éléments d'une constitution, ce genre de truc qu'on écrit au moment où on veut faire table rase d'un passé foireux.

Ce qui est remarquable, c'est qu'il y a plus, beaucoup plus de lois qui sont écrites et décrétées pour défendre de faire, interdire de, limiter des libertés, et beaucoup moins pour permettre de produire le contraire, en gros les codes proposés par nos sociétés sont plutôt des ensembles de règles qui visent à limiter les libertés qu'à les ouvrir.

De nos jours, mais ce n'est pas vraiment nouveau dans le monde, il suffit qu'un andouille fasse une grosse connerie pour que le personnel politique se mobilise, s'étrangle et ponde un texte qui aurait très bien pu être évité, ça permet à ces gens de justifier de l'énorme attention qu'ils exigent de la part de celles et ceux qui, parfois mais pas toujours, les choisissent, en plus de la haute considération et des accessoires matériels qu'on leur consent.

Y en a même qui font plus la différence entre recevoir et prendre, au point de se retrouver confondus avec de simples voyous ou brigands ... ce qui est rare, vu que les gens qui fabriquent le contenu politique, ce qui aboutit aux lois, ont souvent un peu de mal à pondre des textes qu'ils devraient s'appliquer à eux-mêmes, sauf quand il s'agit de valider une rallonge de revenus ou de moyens personnels.

Donc les lois, ce n'est pas que du bonheur, mais ça peut en être, faut voir.

Et donc si avec tout ça on devait considérer que nos libertés sont affectées par nos devoirs, ce serait probablement seulement quand les devoirs en question nous tomberaient sur la cafetière contre notre volonté et qu'en plus de nous être imposés, on ne parviendrait pas à comprendre pourquoi on devrait faire ces devoirs. Si je fais quelque chose parce que je crois que c'est utile, à moi, aux autres, je le fais sans me sentir limité dans ma liberté en général.

Il est rare qu'un humain s'oppose à faire quelque chose d'utile. Ça arrive, mais ça relève probablement d'une pathologie particulière, ce qui n'est pas l'objet de ma dissertation. En général, on fait bien, et de bon gré ce qui peut nous apporter quelque chose que l'on comprend et dont on mesure la valeur (eh eh ... la valeur on y revient).

S'il est de mon devoir de payer un impôt, là je fais un raccourci très direct, parce que ça rend service à la collectivité, personnellement je le fais les yeux fermés et avec bonheur, je pars du principe que cela répond aux libertés fondamentales et accessoires, de circuler, de s'informer, de se former, de se loger, de se nourrir, de se soigner, ..., libertés dont je bénéficie comme les autres.

On pourrait d'ailleurs appliquer cela à d'autres actions qui vont dans le même sens, comme le service apporté à la collectivité par une classe d'âge. Bien appliqué, le service citoyen, et pourquoi pas, si cela est pertinent, le service militaire, ont du sens pour contribuer à nos libertés. Présentés comme des devoirs, ce sont en fait des pratiques qui relèvent d'une contribution par le travail. Les impôts sont une contribution par l'argent, ou par d'autres valeurs.

Le hic, c'est quand ce qu'on donne n'est pas utilisé comme on le pensait, comme on nous l'avait promis, parce qu'un truc a merdé en route, ou que les gens auxquels on a confié la mission de gérer tout ça, pour nous, collectivement ... n'ont pas les neurones alignés pour le faire bien.

Et si toutefois l'organisation dans laquelle nous vivons nous permet de rectifier le tir facilement, on peut se contenter de dire que l'erreur est humaine, mais quand on peut pas réparer ce qui déconne, on est, au choix, dans une dictature, une xxx-cratie / yyy-archie qui fonctionne pas comme il faudrait, on peut avoir plein de cas de figure et plein d'avis sur la question, mais une chose est sûre, c'est le bonheur de tous et de chacun qui est atteint.

Bon. Piquées dans les questions posées au bac de philo ce matin, les questions présentées en tête sont bien intéressantes, ça laisse de l'espoir sur le contenu des bocaux de bacheliers qui deviendront dans quelques années les pousseurs de vieux pour leur piquer la place, tout baigne si ils arrivent à ne pas perdre de vue que l'essentiel dans tout ça est de trouver les meilleures solutions pour que le monde puisse continuer de nous intéresser par sa diversité et l'harmonie de ses équilibres.

Il est dommage qu'aucun sujet ne traite directement de la violence, de l'injustice, de la propriété abusive, de la responsabilité individuelle dans les actes politiques ... enfin il y a plein de trucs vachement à la mode, dont personne ne veut parler assez sérieusement, et ça, c'est dommage. Sur la violence, Castaner s'est fendu d'un point de vue que je ne partage pas, il nie l'existence de la violence d’État, moi j'affirme qu'elle est légitime même si elle n'est pas normale. Castaner n'ayant rien à foutre chez les philosophes, ... Cricri tu voudras bien fermer doucement la porte en sortant !

Sur la responsabilité individuelle dans les actes politiques, il arrive que la société épingle un garnement ou un autre, mais c'est rare. Les lampistes sont souvent des personnes dont le caractère odieux dépasse les lieux habituels de réalisation de leurs méfaits. Si Balkany est, à priori, tombé ces derniers jours, ce n'est pas en raison de l'extrême gravité des faits qui lui sont reprochés, mais uniquement parce qu'il a une tête de cochon infinie, une gourmandise épouvantable à vouloir toujours palper du pognon, et une manie d'étaler le fruit de tout ça de manière trop voyante. Il y a des professionnels du genre qui sont bien plus malsains par la volumétrie de leurs exactions, mais dont la discrétion et l'art de rincer les bonnes personnes font qu'ils ne risquent pas grand chose.

Balkany a produit le mieux qu'il pouvait, avec truculence, et peu de respect pour les gens qui ne lui trouvaient pas suffisamment de qualités, ce qui est dommage c'est que les lois, aussi complexes qu'elles soient devenues, ne le punissent de sa fatuité que si tard, à l'heure où même si on le trouve abject par certains côtés on voudrait lui pardonner un peu, par respect pour son âge déjà un peu avancé.

Avec les mêmes lois toutes regroupées dans quelques codes, on met une vie à calmer l'ardeur d'un Balkany à brigander, mais on envoie assez facilement pour six mois en taule un paumé qui a piqué pour moins de cinq balles de bouffe dans une épicerie, et qui explique qu'il avait vraiment faim, ça laisse rêveur.

On ne devrait pas oublier de considérer que les vieux méritent plus de respect qu'on ne leur en donne, tout comme les pauvres, par exemple. En faisant trop de lois qui surprotègent des gens qui n'en ont pas tant besoin que ça, on obtient finalement un système qui, globalement, utilise des codes inopérants pour le bonheur des gens. Ce bonheur qui ne se mesure plus, petit à petit, que dans les petites bulles restées à l'abri des grands principes. Ça fait peu de place dans le monde réel, ce qui projette la plupart des gens dans des espaces de bonheurs très confinés.

On nous met des murs, là où il faudrait des portes.

L'avantage de la porte sur le mur, c'est qu'on peut lui donner deux formes d'usage : ouverte ou fermée.

Dans l'évolution des pratiques choisies par les "civilisations" humaines successives pour bâtir un habitat, des cités, je n'avais jamais prêté attention à un détail portant sur un sujet qui a pourtant toujours suscité mon attention. Le principe de la porte est une chose fondamentale que les humains ont développé, et qu'ils utilisent à toutes les sauces.

Est-on assez sensible au fait que dans sa modernité présente, l'humanité est en train de vivre une révolution à tiroirs avec l'outil informatique, dont le principe essentiel est d'avoir su mettre au point des techniques permettant d'utiliser des portes électroniques pour faire fonctionner les ordinateurs et toutes sortes d'objets qui deviennent de plus en plus nombreux, outils auxquels on prétend, un peu à tort, conférer une part d'intelligence. Un peu à tort pour ce qui est de l'intelligence, il est trop tôt encore pour parler d'intelligence propre à des logiciels ou des objets, ce n'est pas à ce niveau que se trouve l'intelligence.

Mais les outils électroniques que sont les ordinateurs et tous les objets qui en sont dérivés, fonctionnent bien, et précisément sur le principe de portes ouvertes ou fermées, selon des règles programmables, et dont les programmes répondent à des exigences particulières, utiles le plus souvent pour résoudre des tâches ou des calculs spécifiques.

La question des portes m'a toujours intéressé, et c'est par cette ... porte ... que j'ai choisi mon métier pour la vie. Il ne m'avait pas échappé que les portes sont des systèmes qui s'appliquent bien au bâti. Les murs de nos maisons, de nos palais, de nos constructions de toutes sortes, y compris de nos bagnoles, sont percés de portes que l'on peut ouvrir et fermer plus ou moins à notre guise, pour délimiter des périmètres précis, et selon la position des portes pour en déterminer l'usage et l'espace de libertés.

Ce que je ne m'étais pas précisément posé comme question, c'est de savoir à quel moment les portes sont devenues une évidence dans l'architecture des bâtiments construits par les humains.

Il se trouve que je tombe sur la réponse, fortuitement, sous mes pieds à cet instant, devant mes yeux en quelque sorte. Les "palais" minoens, qui ont connu plusieurs périodes, ont commencé à attraper des portes à une période où la civilisation minoenne est devenue une civilisation phare de l'humanité. C'était avant, et c'était les prémices de, ce qui allait être la civilisation grecque antique, achéenne, puis dorienne, et c'est donc des pères des pères de nos pères dont il s'agit.

La porte est une invention humaine. Ou peut-être trouvera t-on en fouinant dans la nature d'autres animaux capables de concevoir de vrais systèmes de portes, je ne doute pas qu'il existe des cas formellement identifiables, mais à tout le moins, il n'a pas été évident de faire des maisons avec des portes jusqu'à un certain moment. J'imagine qu'avant les portes, il y avait des murs dont on perçait la continuité pour permettre de laisser le passage entre le dedans et le dehors, à l'image des grottes et des cavernes qui furent auparavant l'habitat naturel des humains.

Pour défendre, protéger, l'intérieur d'un endroit cerné par des murs protecteurs, on devait laisser une ouverture, mais pour pas être emmerdé par le premier félin, ours, ou barbare de passage, il fallait planter un mec devant l'ouverture pour en garder l'accès.

Avec la porte, on voit arriver au sein de l'humanité un nouvel outil foutrement pratique. Il suffit de la fermer pour éviter d'être dérangé, et de l'ouvrir pour circuler ou laisser entrer qui on veut. Du coup il est probable qu'à cette époque on a licencié plein de gardiens, le progrès c'est toujours pareil, à chaque fois qu'on ajoute un nouvel outil, il y a des petits métiers bousillés.

Mais d'un autre côté, ça a pu permettre de mobiliser les anciens gardiens pour d'autres tâches autrement plus intéressantes. Enfin ça ... faut voir. Ça dépend du patron, et comme on dit, ça dépend si ça dépasse.

Enfin, d'un coup on a ajouté des portes à nos murs, et tout a été différent, ça a ouvert des portes à nos vies.


La civilisation minoenne est intéressante, parce qu'elle est un des ponts entre la préhistoire et l'Histoire. Et qu'on le veuille ou non, nous vivons dans un monde dont l'essentiel de la culture commune est porté largement par l'antiquité gréco-romaine, dont la prospérité couvre l'humanité entière. Il y a beaucoup à apprendre de ce que nous sommes aujourd'hui au regard de ce que nous pouvons comprendre de ce que les minoens étaient. Pour les européens en particulier, on peut avec beaucoup de certitudes expliquer que nous avons des gènes minoens dans nos cellules, même si nous portons éventuellement d'autres racines.

D'ailleurs Europe vient de la culture minoenne. Enfin ça peut sembler une histoire grecque, mais en fait l'histoire s'est passée en Crète.

Zeus, qui est né sur le Mont Ida, parce que Rhéa, sa maman voulait accoucher en paix et loin de Cronos, son frangin et jules, Zeus donc a grandi sur le plateau de Lassithi. Et un peu plus tard, il partit en vadrouille du côté de Sidon, en Phénicie, Saïda de l'actuel Liban. Alors qu'il reluquait un paquet de jeunes filles, qui jouaient près du rivage, il fut subjugué par la dénommée Europe, et magouilla pour la ramener en Crète. Faut juste ajouter que Zeus était à ce moment là maqué avec Hera, sa frangine, enfin bref, les histoires qu'on raconte de ces temps-là c'est franchement bordel, mais bon, on va pas revenir là-dessus.

De fait, histoires grecque et minoenne sont très liées, ce sont des légendes, peut-être articulées sur des personnages plus ou moins réels, mais on a perdu une bonne partie des vidéos de l'époque et on ne sait pas tout.

Ce qu'on nous raconte, c'est que Zeus est né en Crète, parce que sa mère Rhéa en avait ras le baigneur de faire des gosses avec Cronos qui les bouffait dès la naissance. Ça peut paraître très méchant, mais en fait il faut comprendre : pourquoi il bouffait les lardons Cronos ? Parce qu'un mauvais sort lui avait été jeté expliquant qu'un de ses propres chiards lui ferait la peau. Donc pour éviter de trépasser, le mec il surinait les mouflets avant qu'ils ne puissent lui faire des misères. Logique. Enfin logique c'est une façon de parler.

On peut penser ce qu'on veut de Cronos, mais il avait de bonnes raisons d'être frappadingue, vu que son propre père, Ouranos, martyrisait sa femme et ses gosses. Cronos finit par occire son père, ce qui lui valut le sort de devoir lui-même être découpé par un de ses gosses, on n'en finit jamais avec des mentalités pareilles.

Cronos, finalement, ne réussi jamais à mettre la main sur Zeus, qui grandit, fricota avec Europe, qu'il laissa tomber plus tard. Cronos partit s'installer ailleurs que sur l'Olympe où il était devenu tricard. Il trouva domicile sur une colline d'une lointaine contrée. Le Capitole surplombant le Tibre devint son petit coin à lui ... d'où il remplissait sa mission de dieu des moissons. Jusqu'au jour où ... ce qui devait arriver arriva, Zeus couru après son pater et le flingua.

Comme quoi, si on en croit toutes ces légendes, faut pas faire chier Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

Europe, de son côté finit par trouver son bonheur auprès d'Astérios, le roi de Crète, et ... donna son nom au continent. Vous m'en direz tant. Donc Europe vient de Saïda. On comprend l'aversion de certains zythologues pour Europe ? Ça fait réfléchir.

Et donc, nous devons le nom de notre beau pays - continent à des incontinents, dont les principes et la morale étaient très borderline, mais on a fait des progrès depuis.

N'empêche, qu'il faut faire la part des choses entre les légendes et l'Histoire, que ce n'est pas toujours simple, et qu'il y a des gens qui seraient plutôt axés sur la légende que l'Histoire, ce qui est probablement un problème.

Moi, ce qui me botte, c'est pas tant le côté légende en fait, mais plutôt les choses que l'on peut comprendre par le minutieux travail d'observation des historiens, des archéologues, qui nous permettent après coup, et d'un seul coup d’œil de mieux lire les réalités, et de comprendre le pourquoi et le comment. Et puis de voir de près la maternité et la pouponnière où Zeus a usé ses couches, c'est quand même un truc qui fait du bien à mon légo personnel. On se construit aussi comme ça.

Que dira t-on, dans trois ou quatre mille ans, de nos actuels éminents décideurs, chefs, milliardaires ? A mon point de vue, pas grand chose, ou rien. C'est consternant de voir à quel point un chef d’État ou un ministre peut faire chier le monde de nos jours, et être d'une insignifiance totale à l'échelle de l'humanité prospérant sur le temps long. Pour un Zeus dont on parle encore, combien d'andouilles ont pu prétendre en être des émanations ou des héritiers ? Et en plus Zeus est probablement un simple mythe. C'est dire. Les vieilles histoires ne sont pas faites pour des gens qui se la pètent, elles sont justes là pour nous montrer comment faisaient les gens avant, histoire de ne pas s'embrouiller les pognes à faire plus mal demain.

Pour en revenir aux portes, il est bien souvent impossible de mettre un nom sur les inventions les plus essentielles. Il y a même des inventions qui ont été oubliées, puis redécouvertes ultérieurement, et dont le bénéfice n'est porté au crédit que du dernier qui a parlé. Comment s'appelle l'inventeur de la porte ?

Je me suis posé la question, et je me suis senti complètement gond devant un tel défi !

Et donc, pour les européens, ce serait pas mal de resservir un peu le couvert de la culture, de l'Histoire, de plein de trucs qu'on nous "cache tout on nous dit rien", plutôt que d'être représentés par des gusses qui ont certains côté amusants jusqu'à ce qu'ils finissent par plus être drôles.

A l'heure où l'Europe pose plein de questions, et où à vol de Loiseau on constate que les représentants du peuple qu'on nous balance dans des compétitions à la con pour en faire sortir à peu près ce qu'il y a de pire, l'Europe, le peuple de l'Europe, les institutions de l'Europe, enfin toute l'Europe de maintenant avec son tas de pays, ses centaines de millions de ressortissants qui se débattent dans les problèmes du quotidien augmentés des turpides con-pétantes du couple Poutine-Trump pour tenter de ne pas reconnaître que ce que beaucoup de gens pensent être le vieux monde en est toujours l'avenir, à l'heure où j'écris ces mots, plus quelques-unes, l'illustrissime Junker représentait ma pomme, la tienne, et celle de tous les autres pour la commémoration du génocide rwandais il y a quelques temps.

Venu là pour la cérémonie du vingt-cinquième anniversaire du génocide, sa "sciatique" a dû le reprendre au moment où il manipulait un flambeau, il fut pris d'un geste incontrôlé, qui a failli foutre le feu au couple Kagamé ! Il y a même des gens qui se sont inquiétés qu'ils puisse utiliser un flambeau, partant du principe que sa "sciatique" était susceptible de s'enflammer spontanément à l'approche d'une flamme ou d'une étincelle. Et c'est pour des missions pareilles qu'on les paye ... au risque de voir un nouveau conflit s'enflammer là où précisément on en a vu, et un gros, lourd, bien méchant, prendre racine parce que le président de l'époque avait été fumé lui aussi.

On vit des temps compliqués où l'humour ne parvient même plus à garder la tête hors de l'eau, même soulot, ce qui en matière d'incendies de personnes serait salutaire, on crame moins facilement quand on est bien hydraté.

Hydraté, ça ne réussit pas à tout le monde, un illusionniste hindou en a fait la démonstration. Le Parisien nous rapporte : Inde : un magicien rate son numéro dans le Gange et disparaît. On nous explique que le magicien a été plongé enchaîné dans le fleuve. Il est porté disparu depuis.

« Si j’arrive à me libérer, ce sera magique. Si je n’y arrive pas, ce sera tragique », a-t-il lancé avant de plonger dans les eaux du fleuve.

Les promesses il faut toujours les prendre avec recul.

A propos d'Europe, cette fois-ci c'est le satellite de Jupiter dont il s'agit, on vient de confirmer l'existence de chlorure de sodium dans l'océan souterrain qui se trouve sur cet astre, et ça c'est une nouvelle drôlement intéressante. Parce que si il y a de l'eau liquide et qu'en plus elle est salée au sel de cuisine, les possibilités de voir s'y être développée une chimie organique sont nombreuses. Ce qui ouvre des perspectives importantes sur l'éventualité que la vie ne soit pas une chose uniquement terrestre. A suivre. Enfin un truc qui ne manque pas de sel.

Donc, je retourne étudier mes histoires de portes, de maîtrise de l'eau, finalement c'est bien plus intéressant de regarder ce que d'autres ont réussi dans le passé, que de voir ce que certains sont en train de se préparer à foirer dans le présent.


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Vidéo accessible sur la page de l'article
Le Premier ministre a prononcé ce mercredi son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Pour la deuxième fois, le Premier ministre Edouard Philippe a tenu devant l’Assemblée nationale un discours de politique nationale, ce mercredi. De la réforme des retraites à la procréation médicalement assistée (PMA), en passant par l’urgence écologique ou l’assurance-chômage, le chef du gouvernement a décliné son plan de travail pour les mois à venir en une heure de discours. Retour sur les dix principales mesures annoncées.

Baisse d’impôt de 27 milliards

« Nous avons reçu cinq sur cinq, fort et clair, le message d’exaspération fiscale » des Français, a assuré le chef du gouvernement ». Pour y répondre, Edouard Philippe a annoncé une baisse d’impôt sur le revenu d’impôt des ménages de près de 27 milliards d’euros de sur l’ensemble du quinquennat. Dans le détail, ces baisses passeront par l’abaissement de l’impôt sur le revenu de 350 euros en moyenne par foyer pour la première tranche. « C’est massif, c’est clair et net » Edouard Philippe a également précisé que la suppression de la taxe d’habitation pour les 20 % les plus aisés s’étalera entre 2021 et 2023.Pour financer ses mesures, Edouard Philippe veut supprimer des niches fiscales, dont certaines anti-écologiques.

Reconduction de la prime exceptionnelle

« La prime exceptionnelle de fin d’année qu’avait annoncée le président de la République sera reconduite pour un an en 2020, avec le même régime défiscalisé dans la limite de 1.000 euros par bénéficiaire », a affirmé Edouard Philippe.

« Pour que cet élan soit pérenne, les entreprises devront, pour verser la prime exceptionnelle, mettre en place un dispositif d’intéressement au profit de leurs salariés avant le 30 juin 2020 », a-t-il ajouté.

« Nous les y aiderons, en simplifiant la mise en place des accords d’intéressement dans les PME, en les autorisant à tester ces accords sur un an au lieu de trois, en mettant à la disposition des PME des accords-types opposables à l’administration », a-t-il affirmé.

Assurance-chômage : bonus-malus sur les contrats courts

« L’acte 2, c’est la justice sociale », a lancé Edouard Philippe avant de préciser que le gouvernement présentera la réforme de l’assurance chômage le 18 juin. La réforme contiendra un système de bonus-malus pour limiter « le recours abusif » aux contrats courts. « Car les contrats courts empêchent les salariés de construire leurs vies avec un minimum de sérénité. »

Aucun retraité sous la barre de 85 % du smic

Le Premier ministre a rappelé les grandes lignes de la réforme des retraites, telle que déjà annoncée par Emmanuel Macron : le maintien d’un âge légal de départ à la retraite à 62 ans, mais un « âge d’équilibre » permettant de toucher une pension à taux plein. Edouard Philippe n’a pas précisé à quelle date la réforme sera soumise à l’examen du Parlement. L’objectif est « que les personnes qui ont travaillé toutes leur vie ne gagnent pas moins de 85 % du smic. » Le chef du gouvernement a également annoncé la fin des régimes spéciaux.

« L’acte 2, c’est répondre au défi du vieillissement de la population »
Edouard Philippe a décrit le vieillissement de la population comme un « des plus grands défis de notre société ». À la fin de l’année la ministre de la Santé Agnès Buzyn présentera un projet de loi sur la dépendance. Il devrait comprendre des mesures « favorisant le maintient à domicile et l’aide aux Epad. ». Ce sera l’un des « grands marqueurs du quinquennat » veut croire le chef du gouvernement.

PMA pour toutes
Point le plus attendu : le projet de loi Bioéthique, comprenant notamment l’ouverture le recours à la PMA pour toutes les femmes, sera présenté en conseil des ministres fin juillet et à l’examen du Parlement fin septembre avant discussion budgétaire. Edouard Philippe a appelé à un débat « serein. »

30000 places de crèches en plus

« Renforcer notre modèle social c’est en combler les failles, a déclaré Edouard Philippe, en disant penser « aux familles monoparentales. En 2020 sera ouvert un numéro unique pour connaître les places en crèche et la mise en place d’un système de versement des pensions alimentaires par la CAF en cas d’impayés. Le Premier ministre veut également l’ouverture de 30 000 places en crèches

« Au cœur de l’acte 2, il y a d’abord l’ambition écologique »

Le Premier ministre a insisté en début de discours sur l’urgence écologique. « Les douze prochains mois seront ceux de l’accélération écologique », a-t-il promis. Cela devrait passer concrètement par un « développement massif du renouvelable et notamment de l’éolien en mer ». Edouard Philippe a aussi évoqué une remise à plat des aides à la rénovation domestique « en une aide plus massive » et la fermeture de toutes les centrales à charbon.

Les plastiques jetables « bannis dans l’administration » dès 2020

La lutte contre le gaspillage « sera l’une des trois priorités » de la rentrée parlementaire, selon Edouard Philippe. Une loi sera débattue, qui prévoit notamment la « fin de cette pratique de jeter ce qui peut être vendu ». Pour montrer l’exemple, le plastique jetable sera interdit dans les administrations en 2020. À plus long terme, l’objectif est d’atteindre un taux de 100 % de plastique recyclé.

Débat annuel sur l’immigration au Parlement

Edouard Philippe a rappelé que le nombre de demandeur d’asile a baissé de 10 % en Europe en 2018 et augmente dans le même temps de 22 % en France. « Nous devons lutter contre les abus ». Pour cela, le gouvernement organisera un débat chaque année. Le premier aura lieu en septembre prochain. « Nous continuerons d’offrir des conditions d’accueil conformes à nos principes, mais nous devons nous assurer que les demandeurs d’asile choisissent la France pour ses valeurs et non car le système est plus favorable que chez nos voisins », a précisé e Premier ministre.

La synthèse proposée par Le Parisien se suffit à elle-même. Si il y a des gens qui pensent pouvoir faire de l'écologie en dehors du champ occupé par la "majorité présidentielle", préparez vos doigts, et placez les dans vos yeux ébahis. Si vous avez plutôt tendance à considérer qu'il faut moins d'immigrants, et même qu'il faut faire partir des gens pour rester entre nous, vous allez être servi, mais ..., si vous avez le sentiment qu'il faut toutefois permettre à des gens de venir chez nous, vous allez être servi aussi.

En fait vous ne serez pas servi par autre chose que des projets et des promesses, et des résultats qui n'auront pas grand chose à voir avec la feuille de route. Pourquoi ? Parce que pour l'instant les tentatives de reprise en main du champ politique par l'exécutif consistent à promettre, à dépenser un peu des sous non budgétés, à diminuer des ressources de l'Etat, et très prochainement à montrer que l'on a plus les moyens de financer la politique souhaitée, donc il faudra faire des choix ... et on repart pour un tour. Les illusionnistes ça fonctionne comme ça, jusqu'au jour où ça finit dans le Gange.


Le Point (16/6/2019) : Sophie Coignard révèle les dessous de l'affaire Benalla
 
Alexandre Benalla lors de son audtition au Sénat
le 21 janvier 2019. © ALAIN JOCARD / AFP
A lire sur la page du Point.

En fait, le point de vue de Sophie Coignart est plus factuel, mesuré, et ce qu'il en ressort, c'est que l'affaire Benalla est en quelque sorte le reflet des jeux de sales gosses que l'on a laissé sans surveillance au bac à sable. De là à regarder les dessous de Benalla, je suis circonspect. Franchement la visite du calfouette d'une burne pareille, j'ai pas l'appétit.


JACQUES MUNCH / AFP
Une analyse qui donne un avant-goût du futur qu'on nous promet : quand Lille-Béthune ne sera plus une liaison du domaine public, ou que la traversée du canal à La Bassée sera équipée d'un péage, le futur aura rejoint le moyen-âge. On finira par utiliser le tronçon d'autoroute de la concession Filemoitathune si le propriétaire le veut bien.

Ce qui est triste, c'est de voir refiler des concessions à des opérateurs privés pour des équipements qu'on a payé de notre poche, et qu'on nous explique que c'est pas possible que l'argent qu'on donne puisse permettre d'avoir ça pour nous. Donc il faut impérativement que ça soit refilé à ces opérateurs privés, qui doivent absolument distribuer des salaires annuels à 7 chiffres à leurs patrons, et des salaires annuels à 4 chiffres à leurs employés à temps partiel. C'est comme ça que ça peut fonctionner, et pas autrement. Et c'est normal que ça produise des dividendes. Et quand il y a besoin de financer des trucs en plus, c'est normal aussi qu'on paye encore.

Tout ça est normal, jusqu'au jour où tu vas te réveiller, que tu vas comprendre que tu dormais pas sur du Dunlopillo, et il est possible que ce jour-là tu te fâches tout rouge, mais ça va être vachement tard si c'est pas hier.


Le JDD (15/6/2019) : Municipales à Paris : les rivaux En Marche de Griveaux veulent une primaire qui ne dit pas son nom

Vidéo accessible sur la page de l'article
Où l'on peut comprendre que chez En Marche, toutes les jambes ne vont pas dans le même sens.


Les rivaux de Griveaux. Des renardeaux qui voudraient essayer de pêcher une anguille ... ils vont avoir du mal.




 
Le JDD (16/6/2019) : Municipales : ce qu'En marche doit dévoiler lundi

Sarah Paillou
© Sipa

La République en marche compte présenter lundi ses premières investitures aux municipales 2020 mais aussi les "10 engagements" éthiques de ses candidats.

Où l'on nous dit que c'est pas les jambes qui décident


  
Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement,
lors d'une conférence de presse à l'issue d'un conseil
des ministres, le 6 mars 2019 au palais de l'Elysée,
à Paris.  (LUDOVIC MARIN / AFP)


Où l'on veut nous faire entendre qu'il y a quand même des guibolles qui voudraient commander

 




Thierry BARBIER via Getty Images
Ce sont bien deux milliards de mètres cubes d'eau qui sont passés de l'état de calotte glaciaire à celui de claque pour le climat.

Attention aux confusions, les chiffres font souvent dire des bêtises. Il s'agit bien d'une fonte de glace sur 40% de la surface du Groenland, qui a donc perdu en une seule journée quelque chose comme 2.500 mètres cubes par kilomètre carré.

Ces nombres impressionnants, et ils sont alarmants sans aucun doute possible, signifient à l'échelle de mes pieds qu'il y a eu une perte de deux millimètres et demi d'équivalent en eau liquide, sur l'ensemble de la calotte glaciaire groenlandaise.

A l'échelle des océans qui ont récupéré cette eau, cela représente une quantité totalement imperceptible.

Ce qui est grave, c'est que ce phénomène mesuré sur une seule journée est annonciateur d'une perte en glace importante pour le Groenland, et que moins il y a de glace, plus ce qui reste a des risques de fondre rapidement.

Or toute la glace posée sur le Groenland représente des mètres d'eau qui ne sont pas dans les océans. C'est là qu'on s'inquiète un peu. D'autant plus que le froid entretenu par la masse glaciaire disparaît en même temps que la glace, que ça a des effets sur le climat, sur les courants atmosphériques et les courants marins, etc etc etc ... et notre bel équilibre climatique par en couille, il ne faut pas en douter.

Le point ici n'est pas de savoir la faute à qui, bien qu'on soit quand même à peu près certain que l'espèce humaine y est pour quelque chose, mais le point est de constater que ça part en couille, épiçétou.

A partir de là, on peut soit se tripoter les pouces, soit envisager de trouver des solutions pour ne pas se perdre dans la cuvette quand le grand architecte tirera la chasse.

Mais bon, je dis ça, je dis rien hein.


Le Monde (18/7/2015) : Il y a 3500 ans en Crète, une invention provoque l’exode d’une civilisation

Nicolas Constans

Fresque-minoenne − Musée-archéologique-d-Héraklion
recadrée − George-M.-Groutas − CC-BY-2.0
A lire ! C'est pas très long, et c'est une belle argumentation pour comprendre le sens des choses. Et à lire pour en comprendre encore plus, le blog ArchéOrient mentionné dans la synthèse de Nicolas Constans. Cet article n'est pas tout récent, mais un bon point d'entrée.

Les thèses, et hypothèses concernant la civilisation minoenne sont multiples, sur son importance, les apports qu'elle a donné au monde moderne, et sur son déclin et sa disparition éventuelle. Il est courant de lier la disparition des minoens avec l'activité volcanique régionale, et l'explosion de Santorin. On sait aujourd'hui que ce lien est faux.

Au fur et à mesure qu'on apprend de nouvelles choses sur le sujet et qu'on découvre des vestiges et des preuves, ce qu'il semble bien c'est que cette civilisation est née au carrefour des peuples égyptiens, phéniciens, grecs, assyriens probablement, qu'elle a développé les prémices des cités grecques, et que l'organisation de nos sociétés modernes est encore aujourd'hui influencée par le développement économique et social qui a pris place il y a plus de trois mille ans sur l'île de Crète. Les minoens n'ont pas disparu, ils ont été fusionnés, intégrés sans doute avec les grecs de l'antiquité, probablement autant parce qu'ils étaient proches, un peu parce qu'ils ont peut-être subi une colonisation, mais surtout parce qu'ils vivaient à l'étroit dans leur île, dont ils avaient déjà largement dépassé les limites en colonisant eux-mêmes d'autres territoires.


Futura sciences (13/6/2019) : Du sel de table détecté sur Europe, une lune de Jupiter potentiellement habitable

Nathalie Mayer

Pour quelques éclaircissements sur la découverte de sel sur Europe. Cette Europe là est captive de Jupiter, mais elle pourrait néanmoins nous apporter une vision différente de l'Univers en marche.

2 commentaires:

JF WT a dit…

(RE-) Bonjour François,

Au fil des jours, je ne m'étais pas vraiment rendu compte que tu avais disparu de FB...

Comme quoi je suis si scrupuleusement les choses ....!

Heureux de retrouver tes paroles et ton ton ( jeu de mots involontaire, je ne suis pas si fortiche....!

Porte-toi bien !

JF WYART ( Jean-François Wt sur FB )

JF WT a dit…

Je viens de parcourir en gros la première partie de ton article, merci de nous faire comme toujours réfléchir....

Juste un commentaire, histoire de te brosser dans le sens du poil, et concernant :

"On pourrait d'ailleurs appliquer cela à d'autres actions qui vont dans le même sens, comme le service apporté à la collectivité par une classe d'âge. Bien appliqué, le service citoyen, et pourquoi pas, si cela est pertinent, le service militaire, ont du sens pour contribuer à nos libertés. Présentés comme des devoirs, ce sont en fait des pratiques qui relèvent d'une contribution par le travail"

J'ai ce matin commenté sur FB, plutôt dans ton sens, un article sur le sujet du SC-SN : j'y exposais que notamment, indécrottable pessimiste et metteur en doute que je suis, que celui-ci serait tellement apte (!) à (re ?)devenir un des meilleurs moyens de formateur la jeunesse,pi tout autant de la faire bosser pour pas un rond à plein de choses obscures - dépassant bien entendu notre entendement....- mais actuellement accomplies par de vrais travailleurs.....

Au café du commerce, il n'y a que les godets pleins qui rapportent sans ficelle

Pour deux francs et pas un saoul ... - Je regarde cette putain de carte avec ses points rouges. Elle a la chtouille. On a beau dire, ...